Ces Maliens font vraiment la fierté sur le plan international pour avoir donné une bonne image de leur pays, le Mali. Ces Ambassadeurs au nombre de 15 personnalités dont deux braves femmes, sont issus de différentes couches socio-professionnelles. Ils sont, diplomates, opérateurs économiques, ancien footballeur, artistes et musiciens…
Cessé Komé, PDG du groupe Koïra hôtel investment :
Un homme d’un naturel discret
Aujourd’hui magnat de l’hôtellerie, il envisage aussi de construire une usine de batteries en Côte d’Ivoire, en association avec le chinois Guangxi Wuzhou Sunwatt Battery…
Réputé être un homme discret mais efficace, Cessé Komé est un homme d’affaires très respectueux au Mali et à l’étranger, notamment en Côte d’Ivoire. Ses hôtels (les Radisson Blu Bamako et Abidjan et récemment Sheraton à Bamako) sont plus connus que lui car Cessé Komé est d’un naturel discret.
Parti de rien, l’enfant du village de Koïra, au Mali, un temps cireur de chaussures dans les rues d’Abidjan, a su développer ses affaires dans le négoce du textile entre le Liberia et la Côte d’Ivoire et entrer dans le cercle fermé de l’hôtellerie de luxe. En peu d’années, il s’est hissé au firmament des hommes d’affaires de la sous-région, au point de faire un don de 100 millions de Fcfa (environ 152 000 euros) au gouvernement du Mali pour aider l’armée à lutter contre le terrorisme à la suite du coup d’Etat de 2012.
Cessé Komé Koïra est installé à Abidjan, en Côte d’ivoire. Il est spécialisé dans l’immobilier. Au Mali, le patron du groupe Hôtel Investment a d’abord été connu à travers la Résidence Komé construite en 2002 et qui accueillera tous les officiels de la Fifa et de la Caf, ensuite il a érigé l’hôtel Radisson Blu qui est une grande fierté pour le Mali. Mais voilà qu’il y rajoute le joyau appelé Sheraton Mali, inauguré tout juste le lundi 7 mai 2018.
Situé au quartier des affaires de Bamako, ACI-2000, avec une voie dégagée pour rallier rapidement l’aéroport international Bamako-Sénou, l’hôtel Sheraton de Bamako compte 9 étages, 200 chambres, 141 standards, 27 chambres clubs, 21 suites, une suite présidentielle, 7 suites exécutives, 5 salles modulables, 3 salles de massages et une salle de gymnastique.
Le milliardaire malien, Cessé Komé, patron du groupe Hôtel Investment est arrivé illettré en Côte d’Ivoire à 18 ans avec 5000 Fcfa en poche. Il a été cireur de chaussures, ensuite libraire par terre [vendeur de livres] et vendeur de parapluies… avant d’entrer dans le textile.
Boukary Sidibé dit KolonL’entreprenant ambassadeur du Mali à Abu Dhabi
De l’ouverture de l’ambassade à nos jours, nous avons enregistré cinq visites du chef de l’Etat aux Emirats arabes unis sur invitation de Son Altesse le Prince héritier d’Abu Dhabi Sheikh Mohamed Bin Zayed, ce qui prouve à suffisance l’importance de nos relations avec ce pays frère.
C’est une lapalissade de dire que l’ambassade du Mali à Abu Dhabi bouge ou que son titulaire, Boukary Sidibé dit Kolon, est entreprenant. C’est un véritable modèle de bourreau du travail avec toutes les retombées qui en découlent. D’une manière générale, le rôle prioritaire de l’ambassadeur est de protéger les ressortissants de son pays, de défendre les intérêts de son Etat et de tisser des relations d’amitié et de coopération dans tous les domaines possibles.
Au-delà, il est aussi chargé de promouvoir et de développer les relations économiques, culturelles, scientifiques et militaires entre le pays d’accueil et le sien. Sans risque de se tromper, on peut affirmer que la représentation diplomatique du Mali aux Emirats arabes unis est l’une des plus dynamiques à l’étranger.
En multipliant les rencontres, échanges et autres activités avec les autorités d’Abu Dhabi, instaurant du coup une grande confiance avec celles-ci, Excellence Boukary Sidibé entreprend de renforcer davantage les liens de coopération entre le Mali et les Emirats arabes unis dans plusieurs domaines.
Ainsi, il a véritablement révolutionné le concept de diplomatie économique en ce qui concerne le Mali. Pour preuve, plusieurs conventions et accords de prêt ont été signés au cours de ces dernières années et une multitude d’accords de financement ont été obtenus.
Il s’agit essentiellement de : l’exemption de visas entre le Mali et les Emirats arabes unis pour les détenteurs de passeport diplomatique ; la convention de la non double taxation pour les entreprises ; la création de la Commission mixte ; l’accord sur la protection des investissements ; la signature d’une coopération sécuritaire et militaire et d’un programme de formation et d’échanges au sein de l’Académie diplomatique des Emirats arabes unis basée à Abu Dhabi où une vingtaine de diplomates maliens sont attendus en fin août. Sans oublier la signature d’une convention de prêt de 30 millions de dollars US (plus de 15 milliards de F CFA) pour les logements sociaux en 2018 et la signature d’un accord de rénovation du laboratoire du Point G et du château d’eau.
Récemment, sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le conseil des ministres a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de l’accord de prêt, signé à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, le 30 juin 2019, entre le gouvernement du Mali et le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, pour le soutien à la balance des paiements.
Par cet accord, le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement accorde au gouvernement de la République du Mali un prêt d’un montant de 918 millions 250 000 dirhams, équivalant à 250 millions de dollars des Etats-Unis d’Amérique, soit 146 milliards 67 millions 500 000 FCFA environ.
Ce prêt est destiné au soutien de la balance des paiements de la République du Mali. Par ailleurs, il nous faut ajouter la signature d’une convention de prêt, à hauteur de 30 millions de dollars entre nos deux pays, relative à la deuxième tranche des logements sociaux prévue pour 2020.
Au-delà de l’ambassade, tout cela est à mettre à l’actif de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Kéïta, président de la République du Mali, chef de l’Etat et du Dr. Boubou Cissé qui a consacré sa toute première sortie à l’extérieur du pays en qualité de Premier ministre aux Emirats arabes unis en mai dernier et qui n’a ménagé aucun effort en se rendant à Abu Dhabi huit fois en l’espace de deux ans avec la casquette du ministre de l’Economie et des Finances.
On peut dire sans doute que l’axe Bamako-Abu Dhabi se porte à merveille sous le leadership de l’ambassadeur Boukary Sidibé. Aussi, il nous plaît de rappeler les donations significatives des Emirats arabes unis pour la réussite du 27e Sommet historique de Bamako en janvier 2017 qui restera dans les annales diplomatiques.
De plus, sous l’impulsion de Son Excellence Sidibé, le chef de la diplomatie émiratie Son Altesse Sheikh Abdallah s’est rendu à Bamako pour une visite de travail, le 6 mars 2018, au cours de laquelle il était accompagné de S. E. Mme Reem Al Hashimi, ministre d’Etat chargée de la Coopération internationale.
Conformément à la vision éclairée du président Kéita, le renforcement de la coopération bilatérale entre nos deux pays est à mettre singulièrement à l’actif de l’officier de l’Ordre national du Mali, Son Excellence l’ambassadeur Boukary Sidibé dit Kolon.
Seydou Kane :
Le milliardaire qui fait la fierté du Mali au Gabon !
Le nom de cet opérateur économique au Gabon fait la fierté de notre Maliba. Seydou Kane est un homme très respecté dans le pays d’Omar Bongo. Il est dénommé aujourd’hui au Gabon “Monsieur BTP”. C’est exactement dans ce domaine qu’il a fait fortune. Et il est considéré comme l’un des milliardaires dans ce pays à travers son entreprise “Consortium International des Travaux Publics” dont il est le Président directeur général (Pdg).
Cet homme d’affaires très proche de la famille Bongo, plus précisément de l’actuel président, Ali Bongo, fait la fierté du Mali dans ce pays. Il est aussi l’homme d’affaires au patrimoine immobilier de plus de 50 milliards de nos francs. Aujourd’hui, Seydou Kane évolue également dans l’industrie. C’est lui qui fournit le Gabon dans certains domaines.
Originaire de Nioro du Sahel, Seydou Kane est un homme très généreux. “Cet homme aide beaucoup les gens au Gabon. Il s’agit des Maliens vivant dans ce pays et même des Gabonais. C’est pourquoi, il a créé une fondation pour aider les pauvres. C’est pour vous dire que c’est un homme très généreux qui fait la fierté de son pays” nous a confié un Malien du Gabon.
Sur sa nationalité, puisqu’il dispose trois passeports diplomatiques, Seydou Kane a été très clair dans une interview qu’il a accordée au journal gabonais “Le Douk-Douk” : “Je voudrais d’abord lever l’équivoque sur mon passeport gabonais, pour dire que je suis devenu gabonais à ma demande parce que j’aime profondément ce pays et je ne vis donc pas ma citoyenneté gabonaise à moitié ni par opportunisme. Je connais beaucoup de personnes qui font des affaires dans des pays sans y résider, moi, ça fait plus de 30 ans que je vis dans ce pays, en dehors des voyages d’affaires, je demeure au Gabon en permanence et c’est justement parce que j’ai une fréquence de déplacements à l’international très élevée et parce que je me suis également engagé à faire la promotion du climat des affaires au Gabon dans des forums économiques.
Le Mali, j’y suis né, mais tout le monde connait les relations solides de fraternité entre nos deux pays. Et le président Ibrahim Boubacar Kéïta m’a fait honneur parce qu’il trouvait justement ridicule que je sollicite un visa pour entrer au Mali. Il m’a délivré un passeport diplomatique me rappelant au passage que mon pays le Gabon n’interdit pas la double nationalité, pour moi, ce ne sont que des accommodements de voyage”.
Mohamed Keïta :
De Multicanal SA, Groupe 2M et à la tête Groupe américain de financements et d’investissements dans 21 pays en Afrique
Ce jeune n’a connu que le travail toute sa vie. Lui, c’est Mohamed Kéita, communément appelé par ses intimes “Mohamed Multicanal” pour avoir donné sa notoriété à cette entreprise en un moment donné.
Il créera en 2006 le Groupe ABD, qui est une société américaine de financements et d’investissements, avec son ami américain John Nevergole. Aujourd’hui, on peut dire sans risque de se tromper que le Groupe ABD est tout simplement une fierté africaine au regard des financements de nombreux projets d’infrastructures en Afrique.
Il est important de noter qu’ABD Group, représenté par son CEO John Nevergole, a été nommé au Conseil économique de 26 membres du président Trump auprès de la Maison Blanche pour la conduite des relations économiques et commerciales en Afrique. Ceci grâce au succès réalisé par le groupe en Afrique
En effet, juste le 5 août dernier lors du forum de Agoa, il a été officiellement annoncé en présence des gouvernements américain et ivoirien, les nouveaux financements pour un montant de plus de 300 millions d’euros, soit plus de 165 milliards de F CFA d’ABD Group pour des projets d’infrastructures en Côte d’Ivoire.
Ce n’est pas tout. En partenariat avec le Groupe Holt Logistic des Etats-Unis (HOLT Logistics est propriétaire des Ports de Philadelphie et de New Jersey) ABD Group participera fortement à la nouvelle ligne maritime directe qui démarre ce mois d’octobre entre les USA et les ports d’Abidjan et de San Pedro. Ce qui sera un grand ouf de soulagement pour les opérateurs économiques africains. Il s’agira de faciliter les exportations et les importations de marchandises pour toute l’Afrique de l’Ouest.
Ces différentes annonces ont été faites en marge des travaux du 18e Forum économique de AGOA, à Abidjan. Et pour la petite histoire, ABD Group a déjà participé à des transactions dans 21 pays, générant des investissements de plus de 2 milliards de dollars US à travers le continent africain dans différents secteurs : transport et logistique, Tic, énergie, santé, agriculture… Une belle manière, pour cette société américaine, de participer à sa façon au développement socio-économique de l’Afrique.
On se rappelle tout récemment du financement de plus de 146 milliards de F CFA pour la construction de la plus grande plateforme logistique et industrielle privée dans la sous-région en Côte d’Ivoire et celle du Ghana et l’hôpital de cancérologie.
En marge des affaires, un cœur aussi solidaire. Il a mené dans l’anonymat des actions hautement sociales, notamment la construction d’une mosquée à Dio, la rénovation complète de celle de son quartier national, des appuis matériels à des centres de santé.
Seydou Kéïta : Après le foot, les affaires et le cœur sur la main !
Seydou Kéita plus connu sous le nom de Seydoublen fait partie des footballeurs maliens voire africains qui ont le mieux réussi dans la vie.
Aujourd’hui, l’ancien capitaine des Aigles du Mali fait le bonheur de ses compatriotes aussi bien sur le plan national qu’international. Cet ambassadeur sportif du Mali a défendu les couleurs nationales sur différentes pelouses avec honneur. Formé au Centre Salif Kéita (CSK), Seydou Kéita a porté le maillot de plusieurs grands clubs à commencer par Marseille, Lens, Valence, Séville, Barcelone et l’AS Roma… Avant de terminer sa carrière en Chine et au Qatar. Seydou Kéita est également le footballeur malien le plus titré et le meilleur buteur de la sélection nationale avec 25 réalisations. Cet ancien footballeur, contrairement à beaucoup, a bien préparé sa retraite pour avoir investi dans différents domaines. “Aujourd’hui, je suis déjà dans les affaires avec mon intime ami du nom de Mohamed Kéita le Chairman de ABD Group”, nous a confié Seydoublen dans une interview qu’il a bien voulu nous accorder. Sa discrétion, sa timidité et ses valeurs font de lui un homme très avisé. “Seydou est d’une intelligence indescriptible, son sens très élevé de l’analyse face à certaines décisions et ses choix d’investissements très matures, me surprennent toujours”, nous a confié un de ses proches. Et Seydou est aussi dans l’humanitaire : “Vous savez, il y a deux façons de faire des actions humanitaires soit avec beaucoup de communication soit dans l’anonymat. Ceux qui le font avec une communication soutenue, c’est bien, parce que cela peut inciter d’autres personnes à faire pareil. Par contre, il y a un second groupe, qui estime que l’aide doit se faire dans la discrétion et j’adhère le plus à cette idée. Sinon, socialement, je fais beaucoup, notamment à travers la construction de forages, de mosquées ainsi que des dons pendant le mois de ramadan et la fête de Tabaski. Inch Allah, je continuerai à mener des actions humanitaires tant que le Bon Dieu me donnera la santé et la force nécessaire. Comme vous savez, le meilleur être humain est l’être solidaire”.
Rien que la semaine dernière, l’ancien joueur du FC Barcelone a offert un important don aux déplacés installés au Centre Mabilé. Le don est composé de 75 sacs de mil, 55 sacs de riz, 46 cartons de spaghetti et 25 bidons d’huile (huile Keith Or). Un geste que le ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Hamadou Konaté, a fortement salué. Aujourd’hui, Seydou vit à Barcelone avec sa famille. Et la raison est aussi très simple : “J’ai mon premier garçon qui est né à Séville, les deux autres filles sont nées à Barcelone. Je considère que c’est l’endroit idéal pour la scolarité des enfants. Car mon souci premier, c’est leur éducation”.
Sambi Bathily :
Fondateur et Pdg du groupe ADS (Africa Development Solutions)
Très humble et réputé grand bosseur, Samba Bathily est très bien connu dans le milieu des affaires, notamment en Guinée-Conakry ou d’autres pays de la sous-région.
Né au Mali, Samba Bathily est un entrepreneur africain de renommée internationale et un des pionniers de la structuration financière de grands projets d’infrastructures en Afrique, en particulier dans le domaine des nouvelles technologies et des énergies propres.
A ce jour, Samba Bathily a structuré un portefeuille de projets de plus de 4 milliards de dollars dans de nombreux domaines stratégiques : fibre optique, énergies renouvelables, barrages hydrauliques, identification, centres de données, bâtiment et construction. Grâce à son réseau mondial, il excelle dans l’élaboration de stratégies financières innovantes et de partenariats entre entités privées et publiques, institutions financières locales et internationales et banques.
Pour structurer l’ensemble de ses activités, Samba a lancé en 2004 le groupe ADS. Sous cette dénomination figurent des sociétés dynamiques actives dans 7 secteurs : le financement de projets, les énergies renouvelables et l’accès à l’eau, les médias et la communication, les infrastructures, la construction, les complexes hôteliers et immobiliers, la formation professionnelle et l’emploi des jeunes, la distribution et les franchises, l’automobile et la logistique. Le groupe rassemble aujourd’hui 20 filiales, dans 17 pays d’opérations, et 700 employés.
Plus récemment, en 2014, Samba a cofondé Solektra International, qui a lancé une initiative visant à promouvoir la connaissance et l’utilisation de solutions solaires innovantes afin de fournir aux villages de toute l’Afrique un accès à une électricité non polluante. A ce jour, les résultats sont nombreux, après l’installation de réverbères, de kits domestiques et collectifs dans 1600 localités de 17 pays africains, la création d’une académie du solaire pour former les ingénieurs et les installateurs, ainsi que l’installation de lignes d’assemblage de lampadaires solaires à Bamako, au Mali et au Sénégal, dans le parc industriel récemment inauguré à Diamniadio, près de Dakar.
Fidèle à ses valeurs et à son engagement pour l’Afrique, Samba Bathily se consacre désormais à la mise en place de différents fonds d’investissements, destinés notamment à accompagner le développement des PME et mettre en relation des représentants de la diaspora africaine avec des porteurs de projets sur le continent.
Récemment, Samba Bathily a doté la police nationale de trois abris à travers la société Solektra international et la Fondation volontaire d’Afrique pour un coût global de 40 millions de Fcfa. C’est le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Salif Traoré, qui a procédé à l’inauguration de ces infrastructures qui s’inscrivent dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise de la Solektra.
Ces abris policiers, avec un style moderne, sont entourés de panneaux lumineux comportant les numéros d’urgence pour la police, la gendarmerie, la protection civile. A l’intérieur, on trouve deux ventilateurs, des prises pour les recharges de talkie-walkie et des téléphones portables, plus une télévision écran plat incorporée à la façade interne… Ils permettront d’améliorer les conditions de travail des agents de la police.
Mme Coulibaly Aminata Diombele dite Aminata :
Une fierté malienne au Canada
Mme Coulibaly Aminata Diombélé, plus connue sous le nom d’Aminta, fait la fierté du Mali au Canada où elle réside depuis 2000, avec sa famille. Elle est la fille de feu El hadj Moustapha Diombélé et de feue Fatoumata Dicko dite Aya. Originaire de Mopti, Aminta est fiscaliste, comptable et parajuriste de formation.
Aminta Diombélé est la patronne de l’entreprise “Merits Of Manitoba” qui a été distinguée cette année par le prestigieux ” Prix du choix du consommateur 2019 “. Ce qui honore tout le peuple malien. “Je suis animée par une grande passion pour le domaine juridique. Je travaille dans ce domaine depuis plus d’une décennie. J’ai notamment travaillé dans les provinces canadiennes de l’Ontario et du Manitoba”, dira-t-elle dans une interview qu’elle a bien voulu nous accorder.
Son cabinet d’assistance juridique, spécialisé dans le domaine des contraventions routières, a déjà démontré ses preuves au Canada. Selon elle, “Merits of Manitoba” signifie littéralement “Les Mérites du Manitoba”. Ici, le mot “mérite” est utilisé dans le sens de “point d’aptitude”, en relation avec le dossier de conduite.
Mme Coulibaly Aminata Diombélé dédie son “Prix du choix du consommateur” à toutes les femmes maliennes, à commencer par la première Dame du Mali, Mme Kéita Aminata Maïga. “Je dédie ce trophée à toutes mes braves compatriotes qui travaillent d’arrache-pied chaque jour pour réussir, contribuant ainsi à l’édification d’un Mali fort et prospère. Je dédie ce trophée à la première Dame, Mme Kéita Aminata Maïga, qui ne ménage aucun effort pour promouvoir l’émancipation de la femme malienne. J’ambitionne de faire un déplacement sur Bamako prochainement pour présenter ce trophée à cette brave dame”, disait-elle.
En tout cas, Mme Coulibaly Aminata Diombélé nourrit beaucoup d’ambitions pour son pays natal, le Mali. “J’aimerai préciser que les lois et réalités sociales étant différentes d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre, il est important de comprendre qu’il n’est pas possible de transposer directement les expériences acquises dans ce domaine du Canada au Mali. Mon ambition serait par conséquent de contribuer au développement de mon pays d’origine, le Mali, en participant à l’instauration d’une culture de respect de l’autorité publique, de la loi, et par là-même du code de la circulation routière… “ Précisait-elle. C’est en 1987 que le “Prix choix des consommateurs” a vu le jour au Canada avec comme objectif principal de reconnaître l’excellence en affaires des petites et moyennes entreprises. Pour ce faire, une organisation canadienne mène des sondages indépendants de recherche sur les marchés afin de déterminer la réputation de la marque, la satisfaction de la clientèle et surtout l’excellence en affaires. Et les lauréats sont choisis, suite à un processus exclusif de classement en quatre étapes afin de montrer aux consommateurs quels sont les meilleurs fournisseurs de services et entreprises dans chaque catégorie d’affaires. En termes très clairs : les lauréats ne sont pas choisis par un Comité de juges, mais par le consommateur.
Djénéba Kéïta :
Une Malienne 2ème Adjointe au Maire de Montreuil en France
Considérée comme une femme très engagée et déterminée dans la politique, Djénéba Kéïta se bat tous les jours pour garder cette bonne réputation. C’est pourquoi, elle occupe aujourd’hui le poste de 2ème Adjointe au Maire de Montreuil, en France. Elle est déléguée au développement de la vie économique, à l’emploi et à la formation professionnelle. C’est en mars 2014 qu’elle a été élue sur la liste de Gauche dénommée “Unir Montreuil”.
Notre compatriote est également vice-présidente de la Communauté d’agglomération Est-ensemble, chargée de l’économie sociale et solidaire. Et présidente du Centre Hubertine Auclert et Conseillère régionale d’Ile de France.
Pour ceux qui ne le savaient pas, Djénéba Kéïta est aussi une militante engagée dans le mouvement syndical et surtout associatif pour la solidarité, la justice et contre toutes les formes de discrimination, notamment pour la défense de l’école et des droits des femmes.
“En fait, je suis Française d’origine malienne. Mon parcours a été d’abord associatif. J’ai adhéré à la première Association des parents d’élèves en France dont j’ai été la présidente à Montreuil et Administratrice départementale. C’est ainsi que j’ai rencontré des familles sans papier dont les enfants n’étaient scolarisés. Nous avons donc décidé de mettre en place le réseau d’éducation sans frontière afin d’aider à la régularisation de ces familles. Je suis une militante pour les droits”, nous a confié Djénéba Kéïta dans un entretien qu’elle nous a accordé en 2018. Avant de préciser : “Vous savez, j’ai été repérée tout d’abord par le Parti Communiste. Mais, je suis une militante politique avec l’étiquette société civile en France avec la conviction que l’humain doit être au cœur de nos politiques publiques”.
Mohamed Kagnassy :
Cité plusieurs fois parmi les personnalités marquantes de l’Afrique
Depuis plusieurs années, notre compatriote Mohamed Kagnassy est devenu une référence africaine en agrobusiness. Il est Pdg de West Wind-sa qui intervient dans l’agriculture, l’élevage et les mines en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Mohamed Kagnassy n’est plus à présenter. A travers son ingéniosité, son sens des affaires et son pragmatisme, le Pdg fondateur de West Wind-son non moins Conseiller en agrobusiness auprès du président guinéen Alpha Condé depuis 2016, a très vite compris que le salut de l’Afrique viendra de la révolution verte. De jour comme de nuit, notre compatriote mène un véritable chassé-croisé à travers les quatre coins du globe à la recherche d’un partenariat gagnant-gagnant pour l’Afrique.
Son parcours force l’admiration et fait de lui l’un des rares Maliens de la diaspora qui a fait profiter son expertise à plusieurs pays de la sous-région.Un regard rétrospectif sur son parcours nous fait comprendre que Mohamed Kagnassy a les affaires dans le sang. Pour cause, son père, Cheikna Kagnassy, originaire de Banamba (à 150 km au nord-est de Bamako), dirigeait l’une des plus grandes compagnies de négoce de coton et de produits tropicaux de la sous-région (l’Aiglon, qui a cessé ses activités en 2007) et a conseillé les dirigeants ouest-africains, de Bamako à Abidjan, en passant par Lomé.Le parcours scolaire de Mohamed Kagnassy est aussi impressionnant que son engagement pour le développement du continent. Après des études primaires à Badalabougou, Mohamed Kagnassy poursuit sa formation au lycée à Genève, en Suisse. Muni de son diplôme de l’International Business School de Londres, il a commencé sa carrière en 1995, au sein du département café-cacao du groupe familial, avant de prendre la tête de ses filiales ivoiriennes.
L’année 2010 fut un véritable tournant pour Mohamed Kagnassy, autrement qualifié par le magazine Hebdomadaire africain “Jeune Afrique” de l’éminence verte de l’agroalimentaire. C’est à partir de cette année qu’il va lancer son entreprise, West Wind-sa, qui compte désormais plus d’un millier d’employés dans les différents pays de la sous-région. Spécialisée dans le négoce et la logistique de produits agricoles et miniers, la société a notamment assuré la première exportation de gypse et de phosphate par bateau, de Nouakchott, en Mauritanie, à Dakar, au Sénégal.En Guinée et suivant les instructions du président Alpha Condé, Mohamed Kagnassy, à travers la filiale locale de West Wind-sa a relancé avec maestro les filières café arabica et anacarde, à travers l’aménagement, le désenclavement des zones de production, la mécanisation, les semences et les engrais chimiques. L’autre innovation à mettre au compte de Mohamed Kagnassy en quête d’une véritable révolution verte pour la Guinée est l’application Kobiri. Fondateur- directeur général de la Start up guinéenne, Mohamed Kagnassy est convaincu que les outils numériques peuvent permettre à l’Afrique d’avoir un rôle moteur dans le développement de l’innovation agricole. En ce qui concerne la plateforme numérique Kobiri (qui a obtenu un large soutien du président Alpha Condé) elle fournit depuis plus d’un an, aux agriculteurs guinéens, des services de vente d’intrants, de semences, de produits vétérinaires, de location de matériel (elle dispose d’environ 300 tracteurs et moissonneuses) et des produits d’assurance, en proposant une solution de paiement électronique en partenariat avec MTN Mobile Money et Orange Money.
Au récent salon international de l’agriculture de Paris, le stand de Kobiri a attiré plusieurs dirigeants français, des hommes politiques, des opérateurs économiques et autres chercheurs du monde de l’agriculture.Les années 2018 et 2019 ont été une véritable consécration pour le conseiller au développement d’Alpha Condé. Son mérite a été salué au-delà des frontières de la Guinée. L’hebdomadaire Jeune Afrique le cite parmi les 100 personnalités qui transforment le continent africain. Selon le magazine économique et financier Financial Afrik, il est ensuite classé dans le top 50 des personnalités maliennes qui ont marqué l’année 2018. Après cette nouvelle distinction venue de votre hebdomadaire préféré “Aujourd’hui-Mali”, c’est le magazine panafricain New African qui vient de le classer parmi les “100 Africains influents”. Pour New African, Mohamed Kagnassy fait partie de ses forces vives, ses forces de création qui font avancer l’Afrique.
Le Pdg de West Wind-sa a aussi été chaleureusement félicité par le locataire du palais Sékhoutouréya, Alpha Condé, pour son apport dans le développement de l’agriculture en Guinée, à travers l’introduction de nouvelles technologies. “Je félicite mon conseiller Mohamed Kagnassy qui a introduit de nouvelles technologies dans le développement rural en Guinée. Il a mis la technologie et l’innovation au service du monde rural à travers la plateforme digitale Kobiri. Grâce à cette application mobile destinée aux agriculteurs et éleveurs guinéens, ils peuvent aujourd’hui facilement accéder aux moissonneuses-batteuses, tracteurs, engrais, bétails, produits vétérinaires, inséminations. C’est un projet extraordinaire” avait déclaré Alpha Condé là l’occasion de la 4e édition de la Semaine nationale de l’entreprenariat dans le numérique, le plus grand événement digital en Guinée.Au regard de son apport, Mohamed Kagnassy fait la fierté du Mali, son pays, de la Guinée, mais aussi de toute la jeunesse africaine.
Momo de paris :
Un jeune philanthrope de la diaspora malienne !
Jeune opérateur économique et acteur incontournable du Showbiz, Mohamed Lamine Sangaré alias Momo de Paris endosse aujourd’hui la tunique de l’une des personnalités maliennes à marquer les esprits de par son engagement social et culturel. Promoteur de la marque “Momo Uno”, l’enfant de Lafiabougou est également un grand philanthrope qui exprime sa bonté de cœur par des actions humanitaires.
Jeune entrepreneur et acteur incontournable du showbiz malien, Momo s’est fait connaître à Bamako, au Mali et à l’international, grâce à ses actions en faveur du développement social, du divertissement et de la promotion de la culture malienne. Diplômé en comptabilité au Centre de formation professionnelle (Cfp) de Bamako, les hautes études et les gros diplômes n’ont pas été la clé de son succès, contrairement à beaucoup d’autres jeunes Maliens. Momo s’est plutôt fait ce nom dans les affaires, notamment avec de nombreuses stars du ballon rond et dans le showbiz, avec à son actif des concerts géants avec des stars de la musique mondiale comme Maître Gim’s, Dadju, Fally Ipupa, entre autres.
Cependant, le showbiz reste l’un des multiples domaines d’intervention de Momo de Paris qui s’est également fait un nom dans la mode, à travers la création de sa propre marque de vêtements ” Momo Uno “. Une marque qui ne cesse de gagner du terrain.
Créée en 2017, la marque sera officiellement lancée à Bamako en septembre prochain. Un lancement qui sera suivi de l’ouverture d’une boutique officielle de la marque à l’ACI 2000. En plus de la mode, Momo bonifie ses revenus grâce à sa société de l’occasion de véhicules à Bamako dénommée “Momo Prestige”.
Momo de Paris s’est également fait remarquer par son humanisme et sa philanthropie. L’on se rappelle toujours le don d’une valeur de 10 000 000 Fcfa effectué par Momo de Paris aux enfants des militaires tombés sur le champ de bataille, à travers sa structure, Momo Uno Event, et la Fondation Fally Ipupa. C’était au lendemain d’un concert géant du l’artiste congolais invité dans la capitale malienne par Momo. Un cas parmi tant d’autres pour Momo de Paris dans l’humanitaire.
Malamine Koné :
Un Malien dans le cercle très restreint des équipementiers !
Le fondateur de la marque Airness, Malamine Koné est né à Niéna, une localité située à une trentaine de kilomètres de Sikasso. A 10 ans, sa vie change de cours lorsqu’il part rejoindre ses parents qui vivaient en France où ils ont immigré. Passionné par la boxe dès l’âge de 12 ans, il a pu obtenir les titres de champion de France amateur en 94 et 95. Lors de cette carrière de boxeur, Malamine Koné était surnommé la panthère. On comprend alors pourquoi, lorsqu’il crée une marque qu’il prénomme “Airness”, il choisit une panthère noire comme emblème.
Malamine Koné a vécu son enfance auprès de sa grand-mère où il lui arrivait de conduire les animaux pieds nus. Son père mécanicien et sa mère femme de ménage élevaient neuf enfants. Il arrive dans le “9-3”, à Saint-Denis dans la cité du Franc-Moisin, en 1982, grâce au regroupement familial. Il a 10 ans et ne comprend pas un mot de la langue française. Malgré ce handicap, il s’adapte très bien à son nouvel environnement. Ainsi, il apprend rapidement le français. Alors, il poursuit ses études sans encombre jusqu’au baccalauréat et obtient un Diplôme d’études universitaires de gestion (Deug) en droit.
Passionné par la boxe, à l’âge de 12 ans, il a obtenu ainsi les titres de champion de France amateur en 94 et 95. Avant d’être présélectionné pour les Jeux Olympiques d’Atlanta en 96. Malheureusement, à la suite d’un grave accident de voiture, il a été obligé de mettre un terme à sa carrière de boxeur. Il subit plusieurs opérations qui lui évitent de peu l’amputation. Alors, il a commencé à travailler à son compte et vend des vêtements au marché aux puces en compagnie d’un de ses amis, Hamidou. Progressivement, il lui venait l’envie de créer une marque et il se rend compte que les jeunes des banlieues sont parfaitement réceptifs à la mode et contribuent à lancer les tendances. A l’époque, on est en pleine époque d’explosion de marques comme “Dia” ou “Com 8”. Il dessine 5 modèles de Sweatshirts et se les fait fabriquer à crédit 100 euros pièce. Puis il va démarcher quelques commerçants pour leur faire vendre ses sweetshirts dans ses magasins. Lors de sa carrière de boxeur, Malamine Koné a été surnommé la panthère. Il crée une marque, qu’il prénomme “Airness”, qui a pour emblème une panthère noire et en 1999, laisse ses premiers t-shirts en dépôt vente dans un magasin “Sport 2000” après avoir harcelé le gérant pour qu’il accepte de prendre quelques pièces. Les premiers T-shirts sont vendus au bout de quelques jours et le magasin en recommande quelques autres. C’est le début de l’aventure Airness. Il fait produire ses premiers sweatshirts, mais c’est grâce à une faille juridique qu’Airness va véritablement exploser en 2003. En examinant les contrats des footballeurs professionnels, il se rend compte que ces derniers ne sont sous contrat avec les équipementiers que sur le terrain. En dehors des stades, les joueurs sont libres de s’habiller comme ils veulent. Ainsi, Malamine Koné se propose donc de les habiller en dehors des stades. Il compte quelques amis footballeurs ou rappeurs qu’il connaît depuis son enfance et cela fera l’affaire.
Habib Sylla :
Un opérateur économique au service de la Diaspora malienne
Le président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (Hcme), Habib Sylla est natif de Gorel dans le cercle de Nioro. Il fait partie des opérateurs économiques expatriés au Gabon, avec résidence à Libreville. C’est en 1993 qu’il a été élu par le Conseil de base du Gabon pour rempiler avec un deuxième mandat en 1998.
D’après ses proches, les Maliens du Gabon ont cru en un homme de foi, de sagesse, de tolérance, de dialogue et de paix. Il est réputé être l’homme du changement dans l’unité, la cohésion et le respect de l’autre. Investi de la confiance des Maliens, il rempile encore en 2003, malgré quelques difficultés qui ont émaillé les élections à cette époque.
Nonobstant ces difficultés, il est parvenu à construire l’unité autour de lui, avec les Maliens du Gabon regroupés au sein d’un même conseil de base. Ensuite, il a institué au Gabon une rencontre trimestrielle avec l’Ambassade du Mali au Gabon, à laquelle, tous les Maliens participent. Cette parfaite communion lui a valu d’être élu en 2009, pour présider aux destinées de tous les Maliens de l’extérieur. Ainsi, en 2014, le Conseil de base du Gabon lui renouvelle sa confiance pour être candidat à sa propre succession. Lors de cette conférence du Hcme, du 21 au 23 août 2015, Habib Sylla a eu comme challenger le président du Conseil de base d’Allemagne, un jeune ambitieux, Dadji Touré.
Après le dépouillement, Habib gagne par un score de 42 voix, contre 7 pour Dadji Touré et 3 bulletins nuls. Ce qui a fait de lui le président du Hcme, une fonction qu’il exerce depuis lors.
Salif Keïta (artiste chanteur) :
Ambassadeur de la musique malienne à l’étranger !
Après une vie de tribulations du fait de sa différence, Salif célèbre enfin ce qu’il est, “Un autre Blanc”, et invite le monde à célébrer la Différence avec lui. Ainsi s’exprime Salif Kéïta sur son site web pour parler de son nouvel album intitulé “Un autre Blanc”.
Avec cet album, Salif Kéita réaffirme son combat pour la protection des albinos pourchassés et assassinés parce qu’ils sont différents. En effet, Salif proteste contre les enlèvements et les meurtres d’albinos dans de nombreux pays africains pour des rituels de sorcellerie.
Il dénonce les féticheurs et les charlatans qui véhiculent et perpétuent mensonges et superstitions pour s’enrichir, en entraînant souvent dans leurs entreprises criminelles des membres de la famille des victimes eux-mêmes. Joignant la chanson à l’acte, on voit Salif Kéita sur le terrain à Fana, pour participer activement à la lutte pour faire justice à la jeune Ramata Diarra enlevée et sauvagement assassinée.
A 70 ans, Salif Kéita sort cet album qu’il considère comme le dernier car il a déjà annoncé son retrait pour se consacrer à une autre de ses passions : l’agriculture. La caractéristique de cet album, c’est qu’il y a énormément de featurings. Plus que d’habitude. Et avec de grosses pointures de la musique mondiale comme Alpha Blondy et Angélique Kidjo.
Et tant d’honneurs, de distinctions nationales et de prix engrangés au fil des décennies de tournées aux quatre coins du monde, Salif Kéita laisse son empreinte sur la discographie africaine avec sa riche production qui a traversé les générations, car du mythique Mandjou (1978) à maintenant, il a coulé de l’eau sous le pont de l’histoire.
Mais une chose est sûre : Salif Kéita demeure l’une des valeurs sûres de la culture malienne. Chose que son retrait de la scène ne saurait effacer car c’est gravé à jamais dans l’histoire du Mali en particulier et de l’Afrique en général.
Mamadou Gassama :
Le Spiderman français
Souvenez-vous, fin mai, Mamadou Gassama, jeune migrant malien, sauvait in extremis un enfant suspendu sur un balcon en escaladant l’immeuble à mains nues. Un exploit qui lui a valu le surnom de ” Spiderman ” et une naturalisation.
Un dimanche 27 mai, Mamadou Gassama escaladait à mains nues la façade d’un immeuble du 18e arrondissement de Paris pour sauver un petit garçon suspendu à un balcon. Un geste qui a valu à ce migrant d’origine malienne de 22 ans, le surnom de Spiderman, une rencontre avec le président de la République et l’octroi de la nationalité française par naturalisation en septembre dernier.
Quelques jours après, Mamadou a intégré la brigade des sapeurs-pompiers de Paris pour y suivre un service civique de dix mois pendant lequel il a suivi des formations théoriques et pratiques et effectue chaque mois quatre gardes de 24 h ou huit de 12 h dans les unités de secours à victimes, a précisé à l’AFP le lieutenant-colonel Gabriel Plus, porte-parole de la Brigade. Ce contrat est rémunéré 472 euros par mois.
La reconnaissance nationale et internationale qui a suivi son acte, c’est un scénario que Mamoudou Gassama, jusqu’à son audience avec Macron, encore immigrant illégal en France, n’aurait pas imaginé de sitôt.
Pourtant, le jeune Malien de 22 ans vit un conte de fées après qu’il a sauvé un enfant de 4 ans suspendu au balcon d’un immeuble. Un acte héroïque salué dans son pays natal, le Mali, et en France. Il a été reçu par le chef de l’Etat français Emmanuel Macron qui lui a promis la naturalisation française et ainsi Gassama recevra une carte de séjour de 10 ans avant d’être naturalisé français.
Mamadou Gassama a été également reçu au palais présidentiel de Koulouba par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. L’occasion pour le chef de l’Etat de saluer “un digne et courageux fils du Mali”.
Notons que Mamadou Gassama a aussi reçu plusieurs distinctions. Après avoir reçu la médaille de la Ville de Paris, il a été distingué par le Prix de “Humanitarian Awards” à Los Angeles lors de la cérémonie des BET Awards.
Mokobé Traoré :
Le Malien dans le trio du groupe de rap 113
Nous sommes en 1990, le Malien Mokobé Traoré s’associe avec Rim. K et A.P pour monter le groupe de rap 113 qui connaît son premier succès en 98 avec “Truc de fou”. Après avoir participé à de nombreuses compilations, le groupe sort un an plus tard son premier album “Les princes de la ville” et son fameux single “Tonton du bled”, véritable carton dans les charts. Avec “113 fout la merde” (2002) et “Dans l’urgence” un an plus tard, la formation continue d’enchaîner les hits (11 juin 2007), Mokobé fait son grand retour, mais en solo cette fois-ci. Son premier album “Mon Afrique”, sorti en 2007, réunit une belle brochette de guests : Manu Chao, Diam’s, Booba, Youssou Ndour, Salif Keita… sans oublier ses complices du 113, pour le titre “Mes racines”. Notons que le premier extrait “C’est dans le joie” en featuring avec Patson, a cartonné.
Ensuite, Mokobe a sorti son second album solo intitulé “Africa Forever” en Octobre 2011. Porté par le premier single “Oulala” en featuring avec Yorobo, il se veut aussi éclectique que le premier de la parodie (“50 CFA”, “Mokosinatra”) au hip hop, en passant par les clubs (“Oulala”, “Africa Fiesta”) mais toujours avec un message fort, universel et culturel (“Taxi Phone” feat Soprano, “Africa Forever” feat Jah Cure). Mokobe garde ce regard, ultra précis sur la Communauté africaine de France et d’ailleurs, qu’il partage grâce à sa musique avec son public. Il est nominé aux BET Awards en 2012 avec cet album. Après quelques années, Mokobé est de retour avec un troisième album qui sort dans les bacs en octobre 2015. Le premier titre extrait de cet opus, “DouxDeh” paraît durant l’été 2014 et tous ses revenus sont reversés à une association caritative en banlieue parisienne. Le 1er juin 2015, Mokobé dévoile le second hit issu de son troisième album. Intitulé “Getting Down”, il est en featuring avec les célèbres jumeaux Nigérians P-Square. Précisons que Mokobé, membre fondateur du groupe 113, est cependant moins présent que ses compères puisqu’il n’apparaît en général que sur 4 ou 5 morceaux par album. Cet état de fait ne l’empêche pas d’être partie intégrante de l’aspect artistique du groupe (participation aux choix des musiques, thèmes, ambiances…) et de participer à tous les concerts. Mokobé était également très impliqué dans l’image médiatique du groupe (visuels, clips, DVD, interviews, relations publiques), faisant presque office de manager officieux du trio. Mokobé a reçu le 11 septembre 2009 la médaille de Chevalier de l’Ordre national du Mali (Légion d’Honneur) qui lui a été remise par l’ancien ministre de la Culture, Mohamed El Moctar.
Dossier réalisé par la Rédaction
Nous ne serons fières d’eux que lorsqu’ils aurons lancé une croisade contre nos gouvernants véreux, malhonnêtes, indignes, corrompus, menteurs, tricheurs et voleurs. Sans la réduction considérable et l’éradication de ces fléaux aucun développement ne peut-être amorcé. Pourtant ces 15 dites personnalités indiquées par vos structures savent parfaitement que ce pays est atteint d’un cancer dont les métastases sont profondément intégrées dans les organes de fonctionnement de notre pays et avec ça comment mettre ce pays sur une rame de développement? Impossible, il faut d’abord extirper ce cancer et ses métastases pour avoir un environnement sain pour garantir l’émergence d’un pays. Nous devons tous savoir qu’avec la situation actuelle du Mali aucun pays ne peut décoller, il faut rapidement cesser de se méprendre car une aire non saine ne peut assurer la création et le développement d’aucune activité viable et le Mali rentre dans ce domaine définition indéniable. Pour sortir le Mali de cette situation aujourd’hui il ne faut pas se leurrer, il faut absolument passer par la violence, souhaitons que cette violence ne perdure pas dans le temps et dans l’espace, seul Allah le tout puissant sauverait le Mali.
W est indiqué pour préciser le COULIBALY Yacouba dont il s’agit, W est égal à Weekendien pour les intimes
Pour un pays de près de 20 millions d’habitants, dont 3-5 millions vivant à l’étranger, ce serait une catastrophe humaine si nous n’avons que 15 compatriotes dont nous pourrions être fiers.
Ailleurs sans aucune intention de dévaloriser les noms sur votre fameuse liste, je ne vois pas en quoi une conseillère municipale à la mairie de Montreuil serait un motif de fierté nationale. Montreuil, c’est comme Magnambougou, mais seulement déplacé à Paris.
En phase avec toi LE ROI BITON DE SÉGOU. Il y a beaucoup d’escrocs parmi cette poignée de personnages, comme: Batio, Kagnassy, …
Des CROC$ BLANC$ surtout et leurs CHA$$€-CROI$É$ de BATARATLANTISTES BATARD€UROPÉ€NN€$ BATAROCCID€NTAUX
Cela fait du bien à lire…
Bien sur nous le savons d’autres suivront
Quand notre talent sera actif au pays ou quelque part en Afrique ..Alors nous deviendront riches
On se plait à penser que les riches africains investirons en Afrique
Les maliennes et les maliens ordinaires qui envoient des milliards de fcfa au Mali pour batir leurs villages FONT LA FIERTE’ DU MALI!
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