Le directeur général de la Bank of Africa (BOA), Mamadou Igor Diarra, a été élevé au rang de grand officier de l’Ordre national du mérite français par l’ambassadeur Christophe Bigot. Un geste que l’ambassadeur inscrit dans un élan qui vise à “rendre honneur au Mali et à un banquier modèle”.
Christophe Bigot s’est dit très heureux de remettre à Mamadou Igor Diarra cette décoration qui est la plus haute de l’Ordre national du mérite, à savoir, grand officier de l’Ordre national du mérite. “C’est une décoration qui lui a été donnée par la France pour beaucoup de raisons. Il s’agit de saluer l’action du Mali, l’unité et l’intégrité du Mali. Il incarne le Mali, dans ce qu’il a de meilleur, toutes ses qualités professionnelles, son dévouement à la cause publique. Il était un grand banquier au Mali, un grand ministre”, a indiqué l’ambassadeur de France au Sénégal.
“Nous voulons honorer le Mali, d’autant que nous connaissons les difficultés que connait le pays. La France, avec plusieurs pays africains, dont notamment le Sénégal, est venue en secours à nos amis maliens pour éviter que le pire ne se produise. Tout n’est pas encore réglé aujourd’hui, loin s’en faut. Mais il est important de manifester notre solidarité vis-à-vis du Mali”, a dit le diplomate.
Pour sa part, le DG de la BOA a fait comprendre que c’est d’abord un grand sentiment de fierté mais surtout d’honneur de porter les insignes d’une distinction de la République française. “La France et cette partie de l’Afrique à laquelle j’appartiens ont une riche histoire commune. L’intervention de la France consacre le sauvetage de notre pays qui était menacé de disparition. Je voudrais rendre hommage à tous ceux qui sont tombés pour cette cause”, a-t-il déclaré.
La remise de cette distinction s’est déroulée à la faveur de la fête d’indépendance de la France le 14 juillet dernier.
Avec Le Soleil
FELICITATIONS
GLOIRE AU MERITE
Quand c’est d’autres qui reconnaissent les qualités intrinsèques avérées de rares cadres maliens dignes de ce nom!
Oui, les cadres méritants sont une espèce rarissime, tant le bouillon de culture malien regorge de vermines corompues et malfaisantes.
Les méritants sont souvent traités de hassidi et honis dans leur propre faso Maliba.
Il est vrai aussi que nul n’est prophète dans son propre pays!
A quand la méritocratie républicaine?
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