Les lauréats sont connus depuis le vendredi 27 juin 2014. Il s’agit pour la catégorie radio de Siaka Z. Traoré de radio Kayira de Bamako qui enlève le 1er prix suivi de Kany Keïta de radio Kledu.
Si le 1er lauréat a eu un ordinateur portable, la 2ème lauréate a gagné un appareil enregistreur. Chacun d’eux a eu aussi une attestation de participation. L’initiative est de l’Association des journalistes pour la paix et la non-violence (AJPV) en partenariat avec l’UNESCO.
A la cérémonie de remise des prix à la Maison de la presse, le jury a estimé que sur les sept (7) œuvres dont trois (3) de la presse écrite et quatre (4) pour la radio, seulement 4 ont été éligibles. Il s’agit de deux (2) œuvres pour chacune des deux catégories. Si les deux œuvres des postulants de la catégorie radio ont été primées, ceux de la catégorie presse écrite n’ont rien eu, car n’aucun d’entre eux n’a pu obtenir la moyenne de 10/20.
A propos du thème du 1er lauréat de la radio, c’est-à-dire Siaka Z. Traoré, il est à souligner qu’il a traité le thème intitulé : «Journalisme de paix et non-violence : le cas du studio Tamani de Bamako ou encore toutes les voix du Mali».
Notre confrère Siaka Z. Traoré, faut-il le rappeler, a enlevé en janvier 2014 le 1er prix de la 1ère édition du concours de l’AJPV sur la même thématique d’un journalisme de paix et de non-violence. Il avait également en novembre 2012 remporté le 1er prix du concours organisé par l’Organisation des jeunes reporters du Mali (OJRM) en collaboration avec l’Union européenne sur le thème de la culture de la paix et de la non-violence. Aussi, avait-il été classé 3ème ex aequo au concours de l’OJRM, toujours en partenariat avec l’Union européenne sur le rôle de la presse dans la mobilisation des jeunes et des femmes pour une forte participation aux élections générales de 2012 au Mali.
Il faut noter que cette édition du concours de l’AJPV, en partenariat avec l’UNESCO pour la promotion d’un journalisme de paix et de non-violence, a été lancée il y a environ trois (3) mois. Les postulants étaient amenés à produire une œuvre sur un journalisme sensible à la thématique paix et conflits. Pour les «radioteurs», il fallait produire un magazine radiophonique d’un maximum de vingt (20) minutes.
Pour chacun des postulants de la presse écrite, il fallait produire un article ne dépassant pas trois mille (3000) mots. En plus de ces critères, il s’agissait pour chaque postulant de signifier par écrit son appartenance à un organe de presse du Mali, et joindre à cela, une déclaration de cession de l’administration de son organe. Toute chose, à en croire le jury n’a malheureusement pas été respecté par quatre (4) des sept (7) postulants qui ont vu leurs œuvres purement et simplement inéligibles.
Vivement la 3ème édition qui verra certainement un nombre important de jeunes journalistes postuler et accepter soumettre leurs œuvres au tribunal de leurs «pairs».
Yoro SOW
