Ciwara : Le ministre de la santé à l’honneur

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Et sans complaisance, la nouvelle la plus merveilleuse pour les Maliens en ces premiers jours du nouvel an 2015, c’est que 2014 est parti avec la maladie à virus hémorragique Ebola, alors 2015 commence sans Ebola au Mali.

Epidémie de fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest : Le ministre de la santé décide de bouger enfin
Ousmane Koné, ministre de la santé

Aussi, la santé avant tout, dit-on. Nous assurer la santé est donc primordial, essentiel. Et c’est ce que le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a réussi.
Pour cette première donc, nous avons choisi d’honorer cet homme, Monsieur Ousmane Koné, pour le résultat obtenu, résultat très satisfaisant, et en un temps record. Vous l’aurez constaté avec nous, Ebola n’a fait que se signaler au Mali avant de disparaître. Résultat : plus de peur que de mal, notamment moins d’une dizaine de cas positifs et des morts qui se comptent sur les doigts d’une main ; et la cerise sur le gâteau, c’est qu’un cas initialement positif a été guéri et contrôlé négatif le vendredi 28 novembre 2014.
Une évolution salutaire de laquelle nous nous réjouissons et remercions singulièrement le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique pour les efforts consentis pour qui sait que les frontières n’ont pas été fermées, avec lui les plus hautes autorités, les agents de la santé et de sécurité, les bonnes volontés et l’ensemble de la communauté internationale.
Ebola, le Mali te vaincra, définitivement, car la vigilance restera de mise.
Repéré pour la première fois en 1976, Ebola a l’habitude d’apparaître puis de disparaître à intervalles irréguliers. Pourtant, cette fois-ci, ce virus particulièrement agressif a gagné du terrain en Afrique de l’Ouest. Il est sorti des villages pour gagner les grandes villes et a fait plus d’un millier de morts. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ” il s’agit de l’épidémie la plus importante et la plus sévère depuis sa découverte “. Ebola appartient à la famille des filovirus. Depuis sa découverte en 1976, cinq souches différentes ont été identifiées : Zaïre, Soudan, Bundibugyo, Reston, Forêt de Taï. Avec un taux de mortalité avoisinant les 90%, les trois premières souches font des ravages. Les symptômes sont saisissants : forte fièvre, fatigue, hémorragies internes et externes, vomissements et diarrhées souvent accompagnés de sang. Alors que la grippe se transmet par voie respiratoire, le virus Ebola se
transmet par contact avec les fluides biologiques d’un malade. Il peut s’agir soit d’un contact direct avec le sang, les vomissures et diarrhées, mais aussi la salive, le sperme et même la sueur d’un malade, soit d’un contact indirect, avec par exemple une seringue mal stérilisée, de la salive projetée sur une surface après avoir éternué, postillonné, etc.
En fait, toutes les muqueuses et les petites blessures sont des voies d’entrée privilégiées du virus. Il faut donc se laver et se désinfecter fréquemment les mains, car après avoir touché un environnement contaminé, il est facile de porter la main à la bouche ou aux yeux. Pour l’instant, il n’existe pas de traitement préventif contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. C’est pourquoi l’accent est mis d’abord et avant tout sur les mesures de prévention, sur l’isolement des personnes possiblement concernées par la maladie (mise en place du cordon sanitaire) et sur la protection des personnels soignants (tenue couvrante, double paire de gants stériles à usage unique, port du masque et de lunettes obligatoire, etc.) Redoubler de vigilance face à un défunt. Surtout que l’un des moments les plus délicats concerne l’accompagnement des morts. Car, si un malade devient contagieux seulement à l’apparition des symptômes (entre 3 et 21 jours
après l’infection), c’est au moment du décès que la charge virale est la plus forte. Toutes les sécrétions sont alors extrêmement contagieuses et il faut redoubler de vigilance. En d’autres termes, ne toucher le défunt sous aucun prétexte et laisser les spécialistes s’occuper de sa sépulture. En plus de la transmission interhumaine, il faut éviter absolument de toucher les animaux de la brousse qui peuvent être des vecteurs de la maladie. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique, ” l’infection a déjà été constatée après la manipulation de chimpanzés, gorilles, chauves-souris frugivores, singes, antilopes des bois et porcs-épics retrouvés malades ou morts dans la forêt tropicale “.
De ce qui précède, vous conviendrez avec nous que le ministre Ousmane Koné mérite un CIWARA. Qu’il lui plaise de l’accepter pour services rendus à la Nation malienne !
Mamadou DABO

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1 commentaire

  1. Je m’attendais à ce qu’il soit jugé pour négligence qui a été fatale à des maliens innocents. Laisser l’ambulance de Pasteur amener le virus et laisser Pasteur ou cacher la présence du virus à Pasteur ou abandonner des jeunes à Kourémalé sans perdiem jusqu’à ce qu’ils abandonnent le coin constituent est un crime imprescriptible.

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