Le Mali était à l’honneur au siège des Nations unies à New York le week-end dernier à travers un jeune leader religieux. En effet, Cheick Harouna Sankaré a été primé le 30 avril 2016 comme «un leader religieux pacifique» à l’issue d’un forum international sur la paix et la tolérance religieuse.
«Très honoré hier (samedi 30 avril 2016) au siège des Nations Unies. Qu’Allah répande la paix dans le monde» ! C’est ainsi qu’a réagi Cheick Harouna Sankaré, leader de l’Association Islamique Al-Iman-Billah et maire de la commune rurale de Ouenkoro (cercle de Bankass, région de Mopti), après avoir été récompensé par les Nations unies pour son esprit d’ouverture et sa tolérance comme leader religieux. C’était le 30 avril 2016 au siège de l’ONU à New York à l’issue d’un sommet international sur la paix et la tolérance religieuse.
Cheick Harouna est donc primé comme un religieux pacifique et pacifiste. Une distinction bien accueillie dans le cercle des leaders religieux du Mali et dans le cercle des proches de ce jeune érudit.
«Aux âmes bien nées la valeur d’un homme n’atteint point le nombre des années. Cheick est une référence pour sa génération, notre génération, et pour les générations à venir», assure Awa Sylla Magassouba, une consœur très proche du jeune leader.
Pour elle, «ce prix décerné par les Nations unie est la preuve que Cheick Harouna Sankaré est un homme de foi, un homme digne et surtout un religieux hors pair… Le meilleur est à venir».
Cette distinction sera sans doute célébrée à Ouenkoro, une commune rurale du cercle de Bankass (Mopti) dont Cheick Harouna Sankaré est l’édile. Et même sur le terrain de la gestion communale, le guide religieux de l’Association islamique Al-Iman Billah se distingue comme un leader pondéré, humble, mais efficace et très compétent. Les populations de sa commune rurale avouent souvent avoir du mal à énumérer les réalisations de celui qui les dirige depuis 2009.
L’homme se veut avant tout un grand humanitaire dans la sphère politique. Ainsi, en 2010, il a payé la totalité de l’impôt de sa commune, soit 18,525 millions de francs CFA afin de soulager sa population souvent éprouvée par les mauvaises pluviométries. Tout comme il a offert une moto à chacun des 22 chefs de village de sa commune pour faciliter leur déplacement vers la mairie.
Misant sur sa notoriété, Cheick Harouna Sankaré est aussi parvenu à réaliser une zone pastorale à 170 millions de Fcfa en en partenariat avec l’Union européenne. Sans compter qu’il a aménagé une mare de 32 km2 où les animaux peuvent s’abreuver pendant 7 mois après l’hivernage.
Plusieurs châteaux d’eau et forages, un centre de santé, des écoles (en partenariat avec Villepinte en France) et un parc de bétail sont, entre autres, acquis du bilan du Maire Sankaré pendant ce premier mandat.
Ses défis pour l’avenir ? C’est le désenclavement de sa commune à travers une route Bankass-Ouenkoro. C’est aussi la sécurité des personnes et leurs biens. C’est pourquoi l’édile ne cesse d’accroître son appui à la gendarmerie pour lui permettre de bien mener ses patrouilles et mieux sécuriser les populations.
Contrairement à beaucoup de nos politiciens, Cheick Harouna ne fait pas de la politique par mégalomanie ou par cupidité pour s’enrichir, mais pour aider, contribuer au développement de sa localité en contribuant à la prise en charge des préoccupations des populations locales.
Ce guide religieux, de renommée internationale, aime rappeler qu’il n’a «opté pour la chose politique que pour juste créer le meilleur cadre pour mieux aider ses compatriotes, notamment les populations de sa commune». Les actes posés le démontrent éloquemment !
Alphaly