Gestionnaire comptable, Chaga Coulibaly est presque un self made man. Féru de politique depuis qu’il était élève. Adulé pour sa sociabilité, son commerce abordable, l’étudiant qu’il était fut surnommé Monsieur le Maire. Un surnom qui le prédisposait à un mandat électoral.
Ainsi, il fut élu conseiller municipal en 2009 en Commune V et devient maire délégué à la mairie de Kalabancoura. Ce jeune qui côtoyait les ténors politiques depuis des années a puisé sa détermination à bonne source. “Quand Chaga Coulibaly veut quelque, il l’obtient et de la meilleure des manières”, témoigne Markatié Daou, un de ses collaborateurs.
“Chaga est un animal politique qui se caractérise par sa fidélité à ses idéaux et ses convictions”, ajoute Drissa Ouattara, un camarade politique et ancien collaborateur de l’homme. De sa constance politique Chaga tire des bénéfices politiques. Militant de première heure du Rassemblement pour le Mali (RPM), il fut pendant plusieurs années secrétaire général de la section des jeunes du parti du Tisserand en Commune V du district de Bamako.
C’est ainsi qu’en 2013, il fut appelé au cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, par Ousmane Koné. A peine deux ans de collaboration, celui-ci le responsabilise en 2015 chef de cabinet au ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable. Il occupera le même poste successivement de 2017 à nos jours au ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme ; au ministère en charge de la Décentralisation et des Collectivités territoriales ; au ministère de l’Industrie et du Commerce.
En 7 ans de loyaux services dans l’administration publique, l’homme ne s’est jamais plaint de son absence sur la liste des récipiendaires. Très croyant, il a toujours espéré figurer un jour sur cette liste de ceux dont les efforts seront reconnus par la nation. Ce fut exactement le cas, ce jeudi 30 janvier 2020. Chaga Coulibaly est chevalier de l’Ordre national.
Abdrahamane Diamouténé