Le colonel Nema Sagara ne récolte que ce qu’elle a semé. Elle sait, plus que tout le monde, qu’elle n’a combattu aucun jihadiste, encore moins un terroriste au Nord du Mali. L’histoire est tellement récente qu’on ne peut pas la falsifier aussi facilement. Depuis le coup d’Etat bidon d’Amadou Haya Sanogo et compagnie, Nema et sa sœur jumelle ont pris fait et cause pour Kati. Le colonel d’aviation de la base 101 de Sénou a élu domicile au camp Soundiata de Kati.
En effet, elle profitait des avantages de la junte militaire, avec la complicité de sa sœur journaliste dans un trafic d’influence à nul sans pareil. Avec la guerre de libération lancée par l’armée française, après Konan, Gao et Tombouctou, le colonel-major Didier Dakouo et ses hommes arrivent à Gao. Le PC se déplace de Mopti pour la Cité des Askia. Pendant tout ce temps, Nema Sagara dormait à Bamako et par la suite, la junte envoie une mission dans les villes de Mopti, Konan, Sévaré, et puis, Gao. La mission était conduite par feu colonel Youssouf Traoré. C’est à la suite de cette mission que Nema, sous l’influence de la junte, s’impose au commandement du colonel-major Didier Dakouo. Tous les soldats peuvent témoigner, elle ne respectait personne au front, elle faisait ce qu’elle voulait parce que protégée par Amadou Haya Sanogo et sa bande aux affaires. La hiérarchie militaire la laissait faire ce qu’elle voulait. Le colonel d’aviation Nema Sagara trouvait même le moyen de s’inviter dans les numéros de l’émission «Sur la ligne de front» de l’Ortm. Tous les jours, on la voyait sur le petit écran, faisant croire aux gens qu’elle combattait les jihadistes et terroristes à Gao.
Nema ne mérite rien. Elle sait très bien, en âme et conscience, qu’elle ne mérite pas une récompense. C’est elle qui ne respectait aucun de ses chefs de l’époque. Comment comprendre qu’un colonel de l’armée de l’air de la base 101 de Bamako se retrouve au front sans avion ? Nema n’est pas une brave dame, comme on veut le faire croire aux gens. L’armée est pleine de femmes très dévouées, de vraies combattantes, comme la gendarme malienne qui était au front à Kidal, ou encore la bonne dame mécanicienne. N’en déplaise à Malamine Koné et son association qui souhaitent se faire un nom, Nema ne mérite pas le grade de général de notre armée ! Nema Sagara, qui a même abandonné son poste pour aller à Gao, en piétinant ses chefs militaires, était loin d’imaginer que les choses pouvaient changer.
Pour rappel, Nema et sa sœur jumelle Mariam Sagara étaient dans les bonnes grâces d’ATT. Mais, avec le coup d’Etat, elles ont fait comme la plupart de nos hommes politiques : aller du côté du pouvoir. Actuellement, elles cherchent désespérément une entrée chez IBK, qui ne reçoit même pas ses vrais parents, à plus forte raison des opportunistes. Quant à Malamine Koné, il a intérêt à s’occuper de ses affaires. Il doit commencer par donner des maillots aux équipes nationales, parce que nos cadets et juniors n’en ont pas eu et ont été obligés de jouer avec les maillots des seniors. S’il veut aussi faire de la politique, qu’il se présente comme candidat, qu’il vienne sur le terrain politique. Comment peut-il donner une récompense à une militaire malienne, sans passer par la hiérarchie, surtout dans une armée en pleine reconstruction ?
Si Nema mérite quelque chose, c’est bien une punition. Elle doit se tenir à carreaux. La hiérarchie militaire a eu raison d’annuler cette mascarade. Ceux qui racontent leur vie, en disant que Nema Sagara a été une des rares femmes militaires au front pendant l’occupation du Nord, doivent se ressaisir. À l’époque, elle dormait tranquillement à Bamako, alors que l’armée malienne était à Sévaré. Qu’on cesse donc de mentir aux Maliens. Elle n’a jamais été à Sévaré pendant l’occupation, encore moins à Gao ou à Tombouctou, parce que l’armée même n’était pas dans ces zones.
Sinaly KEÏTA
Dans une interview donnée au Journal l’Indépendant, Nema expliquait le contexte qui l’a amené au front. Lisez entre les lignes et vous comprendrez bien sa stratégie….
C’est qu’après que vous avez commencé à faire des apparitions, où étiez-vous au début des opérations ?
Effectivement, le début des opérations ne m’a pas trouvé au Mali. J’étais aux Etats-Unis mais j’étais en contact permanent avec le colonel-major Didier Dako. Dès le début des opérations, j’ai exprimé mon vœu au Colonel-Major d’être sur le terrain.
A mon retour, j’avais normalement droit aux congés, mais en période de crise, ce n’est pas possible. On m’a accordé quelques jours pour faire mon rapport. Dans ma tête, je voulais partir au Nord et comme la signature de mon ordre de mission allait prendre du temps, j’ai demandé à ma hiérarchie de m’accorder une permission pour aller voir mes parents au pays dogon. En réalité, ce n’était pas la vraie raison d’autant plus que mes parents sont ici à Bamako.
En fait, c’était pour aller au front. Et c’est comme cela, que j’ai eu quelques jours de congé, je ne me suis même pas rendue au village, j’ai directement pris la route de Gao. C’est avec mes congés que je suis allée au front et sur place je les ai épuisés en restant là-bas. Mais les conditions n’étaient pas normales faute d’un ordre de mission. Alors, l’administration s’est plainte et j’ai été obligée de retourner pour formaliser ma mission. Dès que j’ai obtenu mes papiers, je suis retournée.
De grâce ne bafoue pas la déontologie de ce métier. Dit ce qui est raisonnable et surtout pas de partie prenante. Dans tes propos on sens en toi une haine et de rancune qui te rongeaient au fond. On en profite des situations et des moments pour amoindrir la dignite et l'honneur des citoyens honnêtes et sincères.
Cela se voit dès le début de l’article que le soit disant journaliste Salif est un piètre menteur et foncièrement jaloux de la considération qu’une franche partie de la population malienne nourrit pour Nema. Tu as montré tes vraies intentions en ne nous parlant que de ses défauts tu ne mentionnes nulle part ses qualités. Mais cela ne nous surprend pas car tu vis de ces genres d’articles: une personne te paie pour que salisse le nom d’une autre personne. tu fais honte au métier de journaliste.
Au Mali tout se sait , top ou tard. En tout cas plus d'un a été surpris par l’ascension de cette femme surtout à ce moment précis.
M. Kéita! Pensez-vous vraiment qu’un colonel de l’armée de l’air ne doit pas se retrouver au front sans avion ? Je ne sais pas si le colonel Néma est pilote ou ingénieur mais, révisez vos cours d’opérations interarmées. Je ne comprends pas cette volée de bois vert sur la tête de M. Malamine. Pouvez-vous nous dire quels sont les critères qui ont prévalu au choix de cette dame. Êtes-vous sûr que M. Malamine détenait ces informations que vous, vous n’étalez qu’aujourd’hui dans la presse ? M. Kéita! Il y a une différence entre être nominé et recevoir un prix. Le premier ne requiert le consentement de personne, même pas celui de l’intéressé. Mais, l’acceptation et la remise du prix, oui.
Sinaly Keita avez-vous la preuve de ce que vous racontez?
Tu es simplement jaloux. Tu ne mentionnes même pas son parcours élogieux dans l’armée. Si tu as des rancunes contre SANOGO, fais attention ! Nous sommes au Mali,SANOGO peut revenir. Ce jour tu chanteras ses louanges?
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