5ème édition du concours d’éloquence des jeunes avocats du Mali : Me Maxime POMA remporte le premier prix

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Me Maxime POMA
Me Maxime POMA

La finale de la 5ème édition de la conférence du stage ou concours d’éloquence du barreau du Mali qui avait pour thème « la danse est-elle indansable ? » s’est tenue le mercredi 30 août 2017 au prétoire de la Cour suprême du Mali. L’objectif de ce concours est de désigner six secrétaires de conférence qui assureront la défense pénale d’urgence des justiciables démunis auprès de six juridictions de première instance du district de Bamako. Parmi les huit candidats à cette finale, six ont été primés et désignés secrétaires de la conférence avec à sa tête Me Maxime POMA. L’invité d’honneur de l’événement était le président de la Cour suprême du Mali, Nouhoum Tapily, en présence du bâtonnier de l’ordre des avocats du Mali, Me Alhassane Sangaré, de l’ensemble de famille judiciaire.

Durant trois semaines, une vingtaine de jeunes avocats se sont livrés à une bataille féroce pour avoir le premier prix de l’éloquence. Au finish, ils étaient au nombre de huit qui sont : Me Mory Coulibaly, Me Bakary Konaté, Me Abdoulaye Somboro, Me Rokiatou Makadji, Me Moriba T Traoré, Me Samba Baba N’Diaye, Me Amadou dit Bogoba Diallo et Me Maxime POMA.

Ils devraient argumenter la thématique : « la danse est-elle indansable ? » par l’affirmative ou par la négative. Mais bien avant la plaidoirie des huit jeunes avocats, l’assistance a été briefée sur le parcours de l’invité d’honneur de l’événement, Nouhoum Tapily, président de la Cour suprême du Mali. Né en 1954 dans cercle de Bandiagara, Nouhoum Tapily, a décroché sa maîtrise de droit à Bamako avant de poursuivre ses études à Paris (France).

Il fut juge de siège, juge de paix à compétence étendue à plusieurs reprises. Formateur à l’institut national de formation judicaire, président du tribunal de Sikasso, conseiller à la cour d’appel, membres du jury dans l’affaire crime de sang (jugement du Général Moussa Traoré, ex président de la République du Mali), Magistrat de grade exceptionnel. Il fut Secrétaire générale, Vice-président et Président de la Cour suprême du Mali. Depuis Septembre 2010, il est chevalier de l’ordre national. Nouhoum Tapily est le 11èmeprésident de la cour suprême du Mali.

Après ce briefing, les impétrants ont tour à tour analysé la thématique. C’est le texte de Me Maxime POMA qui a séduit les membres du jury. Me Maxime POMA remporte donc le premier prix suivi de Me Rokiatou Makadji (2ème ), Me Moriba T Traoré (3ème ), Me Mory Coulibaly (4ème ), Me Bakary Konaté (5ème) et Me Samba Baba N’Diaye (6ème ).

« Tout devient possible alors avec la volonté !!! Tous…. Nous vivons quand-même !!! Que ce soit Bob Marley, 2Pac ou jay-z, Le Jazz, le blues, le Country, Michael Jackson ou Marc Lavoine, Casav, la samba, la valse ou le tango, le Dombolo, la rumba, le zouglou ou le couper-décaler, le Takamba, le tindoro, le dôgôgô ou le sèkhô…Peu importe le rythme, le diapason, la cadence ou le tempo, nous nous y adaptons et nous dansons toujours », a déclaré Me Maxime POMA qui remplace Me Lala Gakou.

Cette dernière qui détenait la couronne a eu le privilège de faire la synthèse de la plaidoirie des huit impétrants. L’invité d’honneur de l’événement, Nouhoum Tapily, a apprécié l’éloquence des jeunes avocats qui assurent la relève. « Il y a beaucoup de maître dans la famille judiciaire. Mais véritablement les avocats sont les maîtres de la parole », a-t-il dit.

Il a souhaité à ce que le prochain thème soit : « Est-ce la parole est-elle une simple parlotte ». Selon lui, la danse est une chose sérieuse de la vie. La maison de la justice peut compter sur le barreau. « Il n’y a rien sans la justice », a-t-il conclu. Pour sa part, Me Alhassane Sangaré a invité les jeunes avocats à lire les textes régissant le barreau. Enfin, il exhorta les jeunes avocats à faire preuve d’humilité.

Aguibou Sogodogo

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