Notre Gouvernement nous a trop habitués, aux absurdités de ses Conseils de Ministres. Toujours à l’affût des ragots de Bamako, des régurgitations de quelques députés trop repus, aux épanchements de politiciens véreux, il n’arrête pas d’improviser des textes, de procéder à des nominations à tout vent. Ce Gouvernement vient pour une fois de procéder à deux nominations de taille : celle de Monsieur Zahabi Oud Sidi Mohamed au Poste très convoité et très sensible de Président de la Commission Nationale DDR, et de celle du Général Gabriel Poudiougou, à la tête de la Commission Intégration des ex-combattants.
Nous saluons et nous nous réjouissons de ces deux nominations et du retour opportun de Monsieur Zahabi Ould Sidi Mohamed, et de sa nomination à la tête de la Commission nationale DDR, un dossier difficile à gérer à cause de sa sensibilité, et des multiples susceptibilités qui s’y rattachent.
Le choix porté sur la personne de Monsieur Zahabi n’est pas fortuit, ou improvisé. Il vient à point nommé. Il est juste et mesuré, dans la mesure où, l’expérience de l’homme au plan international, sa forte carrure et sa longue expérience dans le système des nations unies contribueront fortement au traitement de ce dossier brulant qu’est celui des DDR. Monsieur Zahabi demeure, à ne pas en douter un cadre compétent, un fin technicien qui a fait ses preuves ailleurs dans la gestion des projets et des programme, du secteur de sécurité et dans la conduite des opérations de maintien de la paix.
Aujourd’hui, la situation sécuritaire se dégrade et s’enflamme au sens propre, comme au sens figuré. La peur s’installe, les attaques des bandits armés se multiplient, les coupeurs de routes empêchent tout mouvement et perturbent Le transport. La psychose s’installe à Tombouctou Gao et ailleurs. L’armée tombe fréquemment dans des guets-apens tendus par des inconnus. Des nouveaux groupes armés naissent, et exigent d’être parties prenantes à l’accord d’Alger. L’installation des autorités intérimaires est compromise. Le dossier des ex combattants piétine, les sites de cantonnement, les listes des combattants, les procédures administratives accusent des retards et subissent des lenteurs inexplicables et injustifiées. Les esprits s’échauffent. Alors il faut un homme d’expérience, un homme de terrain, compètent, rompu aux situations d’urgence.
A Bamako, ceux qui commandent aux destinées du Pays, prennent la bonne décision. Zahabi est rappelé et nommé à la tête d’une commission nationale DDR qui, il y a encore une semaine, n’a même pas un bureau à Bamako, mais la longue expérience de Zahabi dans la gestion des hommes, du commandement, la maitrise du terrain et des situations de post conflits, contribueront à ne pas en douter, à la réussite d’une mission taillée sur mesure.
A la tête de la commission nationale DDR, il ne ménagera aucun effort et mettra toutes ses compétences, son intelligence, son expérience au service du Mali et des maliens.
Monsieur Zahabi appartient à cette catégorie d’hommes humbles, compétents, qui jouissent d’une véritable crédibilité internationale, de solides amitiés et d’un potentiel relationnel exceptionnel, capable de recréer les conditions favorables à une réelle action DDR. Sa connaissance approfondie des réalités du pays, des groupes armés, des sensibilités socio culturelles et politiques du Mali, lui faciliteront à coup sûr, la réussite de sa noble mission.
Revenons aux DDR :
Les commissions DDR, termes inventés par les Nations, unies visent surtout à aborder et relever les défis sécuritaires post-conflits et le traitement des conditions posés par les ex-combattants pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations, et le sort qui leur sera réservé s’ils déposaient les armes. Le But des DDR est de pouvoir assurer leur réinsertion sociale et économique afin qu’ils deviennent des parties prenantes au processus de paix. Il est tout à fait normal qu’une priorité justifiée soit accordée aux ex combattants en vue de les mettre en confiance et assurer la sécurité des populations déchirées par le conflit. On donnera ainsi une chance plus conséquente aux efforts de redressements du Pays.
Cependant, un programme DDR, doit encourager une réinsertion socio-économique réussie des ex combattants tout en gardant un équilibre entre les besoins spécifiques des ex-combattants et les besoins plus larges des communautés afin d’éviter les mécontentements et les frustrations. Les DDR c’est donc un programme binôme qui passe rapidement d’un programme spécifique dédié aux ex combattants à un programme de développement plus large orienté vers les populations vulnérables. Dans tous les cas un programme DDR doit prendre en compte la nature et les causes profondes des conflits.
Les DDR doivent enfin prendre en considération la nature de la paix qui a été établie, la capacité de l’état et le contexte de la sécurité retenu. En définitive la réussite d’un programme DDR est solidement lié à l’engagement et à la volonté politique de toutes les parties au conflit, des parties prenantes au processus de paix, et du soutien de la communauté internationale.
Mohamed Ould Sidi Mohamed
Ton zahbi je l’aime parce-que il botte les fesses des nègres et fait place aux arabes sous l’ombre .Mon frère occupes toi de tes parents les arabes et pensent à tes beaux parents Touaregs. La vie c’est ça. Rien que ça. Merci
C’est hallucinant ce que vous dites Mr Bidon. Ça ne m’étonne pas de voir un tel pseudonyme car ce que vous racontez est du bidon.
Avec de tels propos, le Mali est loin de connaître la paix.
Je peux vous promettre quelque chose aujourd’hui. Nous allons mener cette lutte jusqu’au bout et recouvrer l’intégrité du territoire malien. Et chacun jouera son rôle sur le plan du développement du Mali.
Vous êtes malacontreusement racistes et contrairement à beaucoup d’arabes qui se sentent maliens et fiers.
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