Violence à l’égard des femmes : OXFAM/MALI élucide à travers les images

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Les membres de l’ONG britannique OXFAM/Mali, très soucieux de la préservation des droits des femmes, ont organisé le mercredi 27 novembre 2013, une exposition photos à l’espace culturel La Médina sise à Médina-Coura en face de l’ECICA, sur les violences faites aux femmes. C’était en présence de la Directrice de OXFAM/Mali, Mme Doucouré Mariétou Diaby, du promoteur dudit espace Lassana Igo Diarra et de l’artiste photographe Vincent Trémeau, chargé à la communication à OXFAM/Mali, de la coordinatrice nationale de Wildaf/Mali, des femmes venues en grand nombre et un public massivement sorti pour la cause. (Voir Extraits du document)

 

Portraits de la violence de genre au Mali

 

Dans le cadre de la campagne internationale 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, du 25 au 10 novembre 2013, Oxfam en partenariat avec Wildaf et International Medical Corps organise ce Mercredi 27 novembre à 11h, à la galerie de la Médina à Bamako, le vernissage de l’exposition « De l’ombre à la lumière ».

 

 

 

Les photographies seront tout au long des 16 jours reproduites et exposées en grand format dans différents lieux publics de Bamako. L’exposition se tiendra également à Gao et Tombouctou au cours des deux prochaines semaines.

 

 

Le thème de la campagne «De la paix chez soi à la paix dans le monde : mobilisons-nous contre les violences basées sur le genre » est d’une grande actualité au Mali. En effet, la crise qui a débuté en janvier 2012 a entrainé des formes de violences basées sur le genre liées au conflit armé. En particulier les femmes ont été victimes directes de ces violences, telles que les viols et mariages forcés perpétrés par les groupes armés, les violences physiques et sexuelles subies lors du déplacement des populations, les châtiments physiques dérivant de l’imposition d’une interprétation stricte de la loi islamique. Aujourd’hui l’augmentation de la prostitution et du risque d’exploitation sexuelle suite au déploiement massif des forces militaires dans les trois régions du nord est une préoccupation majeure.

 

 

Cette exposition photographique veut donc donner une image et une voix aux victimes de violences basées sur le genre mais aussi aux leaders qui s’engagent pour que cessent ces injustices et que toutes les composantes de la société soient également impliquées dans la reconstruction du Mali. Avec la volonté d’aller à la rencontre du public en s’exposant dans les rues de Bamako, cet évènement est également un clin d’œil à la Biennale africaine de la photographie qui aurait dû se tenir dans la capitale malienne en ce moment même.

 

 

 

La campagne de sensibilisation met en évidence pendant 16 jours les liens entre la violence contre les femmes, les droits de la personne et la promotion de la paix. Elle a débuté le lundi 25 Novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes pour se terminer le 10 décembre, journée des droits de l’Homme. Depuis 1991, plus de 5 167 organisations dans 187 pays y ont participé.

(Source OXFAM/Mali)

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2 COMMENTAIRES

  1. Vous confondez travail du sexe et exploitation sexuelle. Les maquereaux bamakois n’ont pas attendu l’arrivée des contingents de la Minusma pour faire du sex-bizness, il suffit de se promener dans n’importe quel quartier de la ville pour s’en apercevoir.
    Par ailleurs, pour un pays qui pratique massivement les mutilations génitales féminines avec un taux de prévalence de l’excision de 90%, vous auriez pu avoir l’honnêteté d’aborder ce sujet criminel au lieu de vous épancher sur les hordes islamistes qui, elles, ont quitté les lieux, contrairement à cette pratique barbare que rien ne justifie.

    • Je suis d’accord avec vous . Ces mutilations génitales féminines sont d’une telle barbarie que j’ai quelque fois honte d’être un malien. Quelle honte!!!!

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