Suite au marasme économique qui sévit au Mali avec son corollaire de coupure intempestive de l’électricité sans oublier les vociférations au sein du M5-RFP (Mouvement du 5 Juin 2018-Rassemblement des Forces Patriotiques), les tenants du pouvoir dans notre pays se retrouvent dans l’expectative !
Le chef de l’Etat, Président de la transition, stressé et angoissé par la crise énergétique, ne sait plus à quel saint se vouer ! On se souvient, dès les premières heures de cette crise, il est le premier à monter sur le ring pour étouffer l’affaire. En cela, il n’a pas hésité à mettre la main à la poche pour débloquer une somme colossale pour secourir l’énergie du Mali (EDM).
Malgré sa bonne foi, la situation n’a fait que s’empirer ! N’empêche, les Maliens continuent de l’amadouer au gré de leurs angoisses et pertes. C’est évident quand l’écrasante majorité de nos compatriotes a décidé de le soutenir ainsi que son régime.
La nature humaine étant versatile, il est impérieux là où nous sommes pour le chef de l’État, Président de la Transition, de rebattre ses cartes ! La situation du pays et le contexte actuel l’obligent à donner une nouvelle orientation à sa gouvernance. Il le sait mieux que moi que gouverner, c’est prévoir mais il faut prévoir à temps ! C’est quand le fer est chaud qu’il faut le battre pour l’aplatir sinon le démolir ! Et le Mali est ” chaud ” actuellement et ça bouillonne partout !
L’économie ne bouge pas tellement au rythme des années précédentes. L’argent se fait rare et presque tout est à l’arrêt ! À cela s’ajoute, la crise politique qui sévit au sein du M5-RFP, le mouvement hétéroclite qui, dès l’avènement des militaires au pouvoir, est devenu une branche de soutien à leurs causes.
Hélas, ça bourdonne, ça chuchote, ça chahute, ça se ” tire ” aujourd’hui au sein de ce mouvement annonçant certainement sa fin prématurée ! Et le hic dans ce tourbillon, c’est que l’actuel Premier ministre est un des ténors de ce mouvement. Il en était même le Président jusqu’aux dernières nouvelles tombées il y a deux jours. Du coup, il devient un homme affaibli sapant son activité de chef de l’action gouvernementale. Il est entre le marteau et l’enclume ! Va-t-il s’en sortir ? La question reste posée !
De ce fait, au regard de tout ce qui se trame actuellement dans notre pays, après mûres réflexions et analyses, je suis arrivé à la conclusion qu’il est urgent et salutaire pour nous tous de nommer un nouveau Premier ministre de surcroît technocrate sans coloration politique pour donner du souffle à l’action gouvernementale. Ce nouveau Premier ministre doit être l’oiseau rare qui connaît très bien les arcanes des Institutions financières nationales, africaines et internationales.
Ce dernier sera doté des ” pleins pouvoirs ” par le Chef de l’État, Président de la Transition pour lui laisser les mains libres. Il lui sera instruit fermement des résultats probants quitte à ce qu’il soit suivi dans toutes ses manœuvres par un Conseiller Spécial du Chef de l’État, Président de la Transition.
En outre, l’avantage de ce nouveau Premier ministre technocrate, c’est qu’il n’est pas sous le joug des sanctions internationales comme c’est le cas de l’actuel Premier ministre. Il pourra voyager librement en toute tranquillité partout où il désire aller au nom du Mali.
Dans les coulisses, il aura à nous ouvrir d’autres portes et renouer le dialogue avec certains de nos partenaires. Petit à petit, de fil en aiguille, il détendra l’atmosphère déjà polluée depuis un certain temps entre le Mali et certains pays. Je suis sûr et convaincu que si nous effleurons cette piste, nous allons avoir gain de cause.
Je termine par cette pensée de François Mitterrand : ” Dans la vie politique, on ne se fait pas, on ne se crée pas de véritables amitiés. On a seulement quelques bons compagnons “. Donc, allons-y tous à la recherche de ce bon compagnon de nouveau Premier ministre technocrate pour sauver le Mali. Que Dieu bénisse le Mali. Amen.
Mamadou Macalou, Commissaire Général du Salon du livre de Ségou SALISE et Écrivain. Tél : (00223) 73 42 42 56 / E – mail : salondulivresegou@gmail.com
il faut continuer.Nous on avance.
“De ce fait, au regard de tout ce qui se trame actuellement dans notre pays, après mûres réflexions et analyses, je suis arrivé à la conclusion qu’il est urgent et salutaire pour nous tous de nommer un nouveau Premier ministre de surcroît technocrate sans coloration politique pour donner du souffle à l’action gouvernementale.”
Monsieur Mamadou Macalou, on lit, entre les lignes de cet article de bas niveau, que vous voulez en réalité un nouveau premier ministre qui fasse revenir le Mali dans les bras de l’ancien colon français et de ses amis occidentaux.
Je crois que vous patienterez encore, la-bas, au salon du livre, à Ségou, car je doute fortement que le premier ministre Choguel Kokalla Maïga bouge avant la fin de la transition de son poste qu’il accomplit très honorablement.
On l’a dit : Choguel doit rester jusqu’à la fin de la transition, transition qui ne doit plus durer et à l’issue de laquelle Assimi doit se présenter si le régime actuel veut préserver et développer le début de réalisations qu’il a accomplies au Mali au cours des trois dernières années.
Macalouke tu peux continuer a penser comme ton maître Blanc Mitterrand mais saches que Choguel est avant tout un technocrate qui a surtout aide le Mali dans ce sens plus que tout autre domaine. Choguel est le technocrate doublé du politicien, alors la transition ne peut pas avoir mieux comme Premier Ministre et chef de gouvernement! Donc tu as perdu ton temps en écrivant cette ineptie!
il faut continuer.Nous on avance