Une transition qui a du plomb dans l’aile. Un président veinard, un PM commis, un gouvernement d’amateurs

16 Mar 2021 - 10:12
16 Mar 2021 - 10:12
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Une transition qui a du plomb dans l’aile. Un président veinard, un PM commis, un gouvernement d’amateurs
Un Président qui doit être l’un des plus convaincue que Dieu est miséricordieux et que sa voix est impénétrable. De son champ reculé à l’abri des regards des méchants et bon’’ parmi les fourmis, scorpions et moustiques.  La voix du Seigneur s’élève avec son nom pour être à la tête d’un pays malmené, bafoué humilié. Donc un homme déconnecté de la situation socio politique du pays  Que vous ? un dicton « djon bilali  tè malo mè a ten dan bè wochi ». Il doit à ces jeunes jusqu’à la fin du reste de ses jours. Ba DAW, un veinard, un homme à Dieu a confié « un seul bâton » pour diriger un des troupeaux, en détresse et Moise et avec des pouvoirs différents, on lui demande de mener à bon port les Maliens pendant 18 mois. En spectateur il est au gré des vagues sans gouvernail, sa situation est complexe. Si hier, il a démissionné deux fois, il n’y aura pas une troisième fois car la situation est très confortable pour abandonner ce don de Dieu. Un PM grand commis de l’Etat qui a une connaissance de tous les dossiers de la Coopération Internationale du Mali de Moussa Traoré à IBK. Mais ignorant les réalités de l’arène politique de son pays et loin du Peuple laborieux, il n’a fait que recevoir des orientations et de dire ce qu’on lui demande de dire par ces différents chefs en matière de diplomatie extérieure. Un autre facteur important est la poigne. Il lui serait difficile d’en imposer à l’équipe gouvernementale hétéroclite et d’amateurs où chacun a son mentor parmi l’ex-CNSP, hors la tâche est d’autant plus herculéenne que l’échec est au bout du rouleau. Un gouvernement qui aura de la peine à travailler en équipe et qui se contente des nominations de tout bord, sachant bien qu’au Mali, tout se sait dès que la « tête est dehors ». Une Administration avec des cadres compétents, démotivés qui ont perdu le goût du travail bien fait et qui se trouvent « chapeautés » par des « Jeunes loups aux dents longues »  qui ne doivent leur promotion que par leur opportunismes et leur sorties médiatiques ou des responsables de partis d’une certaine majorité sans aucune compétence. L’Administration malienne, à tous les niveaux, est une, désolation. Dans certains bureaux c’est la désertion totale, souvent transformés en marché. Le Mali est devenu un pays de dupe où il faut être hypocrite et sans moral pour réussir. La Transition pouvait réussir à corriger ces tares dans le délai imparti, mais hélas !!! Quant aux militaires aux commandes de l’Etat, ils savent qu’ils sont dans un pays où le problème de personne et communautaire sont prédominants face à la réalité socio politique. Et ces deux facteurs subjectifs jouent sur le raisonnement Cartésien du malien et sont à la base de ne jamais avoir le même objectif au moment opportun. Les autorités de la Transition exploitent à fond ces facteurs ; la division au sein des partis, des religieux et de la société civile et elles joueront cette carte, eux-mêmes joueurs favoris de la « Roulette Soviétique ». Aujourd’hui, on sent un essoufflement des autorités de la Transition, entourée de laudateurs comme hier, les mêmes, et c’est là où on sent que ceux qui ont mené  ce putsch n’était pas en réalité préparé, mais face à la réalité du terrain, n’ont fait que cueillir le fruit qui était prêt de tomber. Regardez la première faute c’est de dire tout haut après les conclusions des Concertations du Dialogue Inclusif  qu’ils vont mettre en œuvre le fameux Accord d’Alger sans relecture pour  avoir le soutien de nos « mentors » de l’autre côté de l’Océan Atlantique. Les militaires, par-là, pensaient avoir du répit sur le terrain de la confrontation. Aujourd’hui  l’insécurité s’est transportée jusqu’à Bamako. A des centaines de kilomètres, des villages entiers sont assiégés sans secours sous les yeux de ceux qui sont sensés nous défendre. Tous les jours, des civils et militaires tombent sous les balles de bandits, de terroristes, de djihadistes, l’appellation change en fonction de ce qui arrange les autorités. Il n’est jamais tard de bien faire. La Transition ne peut continuer dans la direction qui est la sienne présentement et les partis politiques non plus. Pour échapper à un procès dans un avenir prochain ou lointain, doit travailler avec cette classe politique quelles que soient leurs tares puisque leur mal est connu, donc le diagnostic est connu. Il lui faudrait administrer la posologie nécessaire. En aucune manière la Transition ne peut faire fi en ignorant la classe politique et la société civile. Ceux-ci ont opté pour la gestion de la cité et certains ne connaissent que ça ils sont astucieux et malicieux. C’est maintenant ou jamais qu’il faut tenter de mettre les balises. Evitons de diviser davantage la classe politique et la société civile. Les autorités n’y ont pas intérêt dans le moyen et long terme. Allez vers l’autre est une force de caractère surtout quand on est le plus fort, les Jeunes militaires sont aujourd’hui les seigneurs de Bamako, qu’ils n’oublient pas donc que c’est à eux, sans complexe, d’aller vers les autres. Qu’ils revoient ensemble ce gouvernement et revenir sur le CNT pour en faire une Assemblée Constituante pour plus de légitimité et de légalité avec des primes et des salaires qui tiennent compte du temps difficile que le pays traverse et du nom de la REPUBLIQUE que tous prononce pour leur engagement dans la mission historique qui est la leur. C’est à ce prix qu’on pourrait s’en sortir. Cheick Mohamed THIAM dit Mamoutou cmthiam2001@gmail.com

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