Le 24 mai 2021 au Mali, la Transition de Rectification se met en place après l’éviction du Président Bah N’Daw, pour fautes politiques graves. Dans la foulée, elle change de main après l’investiture et l’installation officielle le 7 juin 2021, par la Cour Suprême, du Colonel Assimi Goïta, en tant que nouveau Président de la Transition, Chef de l’Etat du Mali. Une arrivée au trône que l’Elysée n’a guère apprécié, taxant le Colonel Assimi Goïta et le Gouvernement de Dr Choguel Kokalla Maïga, « d’illégitimes et d’irresponsables ».
Depuis, les plus hautes autorités françaises n’ont raté aucune occasion pour agonir, par des paroles violentes, méprisantes et condescendantes, les Autorités de la Transition. Qui ont pourtant, le soutien plein et entier du peuple malien. Lequel a su montrer, de la plus belle manière, à la face du monde, toute sa légitimité et sa totale confiance à ses dirigeants.
C’était ce mémorable jour du 14 janvier 2022. Date désormais historique, retenue comme celle de la vraie libération de tout un peuple qui retrouve ainsi, sa souveraineté face à l’oppression d’une France bagarreuse, néocolonialiste et prédatrice. Ce nouveau départ a permis aux Autorités de la Transition de Rectification de comprendre très tôt que le moment est, cette fois-ci, venu de changer de paradigme avec une meilleure manière de voir les choses autrement, c’est-à-dire : un modèle cohérent de gouvernance qui prend en compte les choix légitimes du peuple malien, aspirant à trois principes directeurs qui doivent désormais diriger, la vie de la Nation malienne, voire sa politique intérieure et extérieure dans le contexte de la nouvelle orientation de la géopolitique internationale.
Il s’agit du respect de la souveraineté du Mali, du respect des choix stratégiques opérés par le Mali et la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les prises de décisions. Des choix qui dénoncent, entre autres avec véhémence et sans complaisance, l’ingérence, les diktats répétés et les plans machiavéliques de la France qui, avec l’aide d’une communauté internationale, tente depuis des années, de fragiliser l’Etat du Mali et à déstabiliser ses institutions. Dont l’un des buts est, la réalisation d’un très vieux projet, c’est-à-dire, la création de l’Etat fantoche de l’Azawad, donc la « soudanisation » du Mali ou sa partition tout simplement, en donnant de la voix et de la légitimité à une minorité touarègue du Nord du Mali, regroupée au sein de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA).
Remontés à bloc dans leurs dessins funestes par leurs parrains occidentaux, ils multiplient depuis quelque temps, les provocations et les parades, défient les symboles de l’Etat et appellent à une fusion des différents groupes armés du Nord. Aujourd’hui, tout porte à croire qu’ils veulent la guerre, mais pour l’intérêt et au service de qui ? Ce qui est important de retenir, c’est que le Mali de la Transition de Rectification, n’est plus ce Mali d’hier, vendu, piétiné, humilié dans son honneur et sa dignité et mis à terre et dans la poussière par ses propres fils qui l’ont dirigé pendant trente ans (1992-2020), dans la médiocrité et dans une gouvernance chaotique et ploutocratique.
Et de l’autre bout du monde, c’est-à-dire en Afrique de l’Ouest, les guignols de la CEDEAO, au service de l’Elysée, se donnent la légitimité d’imposer au Mali, en janvier 2022, des sanctions injustes, illégales et inhumaines afin de précipiter la chute du régime de Bamako. C’était sans compter sur un peuple du Mali totalement acquis à ses dirigeants de la Transition, démonstration faite aux yeux du monde, le 14 janvier 2022, quelques jours seulement après l’entrée en vigueur des sanctions de la CEDEAO.
Aujourd’hui, le Mali et son peuple sont protégés par une armée professionnelle, surarmée et républicaine qui monte en puissance. Ce peuple ne sera encore ni soumis, ni intimidé, ni humilié. Ces différentes péripéties, que la République souveraine du Mali a vécues, ont permis aux Autorités de la Transition, à mieux connaitre les causes de la vulnérabilité à laquelle sont exposées les populations maliennes depuis plus de dix ans et les vrais visages des adversaires potentiels intérieurs et extérieurs de notre pays qui œuvrent inlassablement à la déstabilisation de nos dirigeants et des institutions de la Transition.
Comme si toutes ces tentatives contre le Mali ne suffisent pas, la France, ses alliés et certains de nos compatriotes apatrides en perte de repère, continuent de mettre les maliens dos à dos, de saborder les actions du Gouvernement de la Transition et de celles du Président Assimi Goïta, par le biais des soutiens multiples aux « djihadistes », du mensonge, des fausses allégations contre nos Forces Armées et de Sécurité (FAMAS) et leurs instructeurs russes et un matraquage médiatique fait de vengeance, de chantage et de dédain. Le tout appuyé par la Mission Multidimensionnelle des Nations-Unies au Mali (MINUSMA), ce machin de propagandes et de manipulations au service de la France et dont l’agenda caché est maintenant dévoilé.
Aux yeux de la majorité des maliens qui s’opposent à son prochain renouvellement en juin 2023 et qui réclament même son départ anticipé, la désormais caduque MUNISMA, mérite tout simplement d’être jetée à la poubelle de l’histoire. Malgré cette posture négative de la communauté internationale, le Mali est fort, débout et ouvert à ses partenaires sincères, dans une coopération dynamique et de gagnant-gagnant. C’est dans ce cadre que se situe la visite au Mali, du Ministre russe des Affaires Etrangères, du 6 au 7 février 2023, en vue de la redynamisation de la coopération russo-malienne qui a pris un nouvel envol.
Aujourd’hui, le modèle malien fait la fierté de toute l’Afrique, tel qu’au Burkina Faso, où de plus en plus, le sentiment « anti-français » ou le rejet de la présence française dans toutes ses formes (économique, diplomatique, militaire), est maintenant bien ancré dans les esprits. Et l’ambition affichée par le Mali, le Burkina Faso et la Guinée-Conakry d’aller vers une fédération, coupe le sommeil de l’Elysée et des dirigeants de la CEDEAO et de l’Union Africaine. Ainsi donc, dans une souveraineté retrouvée, nous devons désormais tous travailler à nous donner les moyens de nos ambitions dans une République unie et forte.
Cependant nos Autorités, qui ont la légitimité du peuple souverain, doivent encore faire plus de preuve d’humilité, d’écoute permanente et d’une plus grande capacité de discernement, pour ne jamais perdre de vue, des priorités du peuple dont elles ont le soutien plein et entier. Ce qui devra permettre à coup sûr, de contrecarrer les insinuations perfides et les affabulations d’une communauté internationale qui en veut beaucoup au Mali et aux maliens, au nom de son agenda caché derrière ce qu’elle appelle « droits de l’Homme » ou « stabilisation du Mali ».
Dans tous les cas, la Transition qui poursuit sa bonne marche vers le progrès social, vivra et se maintiendra jusqu’à ce que le Mali retrouve l’intégralité de son territoire national, y compris la région de Kidal ! Entre temps, les maliens patriotes savourent avec fierté, les bons résultats déjà enregistrés, tant dans les réformes politiques, institutionnelles, sécuritaires, que dans l’amélioration significative des conditions de vie des populations, même si l’on sait bien, à ce jour, que beaucoup de défis restent encore à relever.
Dr. Allaye GARANGO, enseignant chercheur ENSup -Bamako (Mali)
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Dr Garango, j’ai toujours lu avec plaisir vos contributions dans les pages de maliweb. Elles sont pertinentes, sincères et patriotiques. Alors, voici le paragraphe qui retient mon attention et qui, à mon avis devrait inspirer Assimi et ses compagnons:
Je cite : «Cependant nos Autorités, qui ont la légitimité du peuple souverain, doivent encore faire plus de preuve d’humilité, d’écoute permanente et d’une plus grande capacité de discernement, pour ne jamais perdre de vue, des priorités du peuple dont elles ont le soutien plein et entier. Ce qui devra permettre à coup sûr, de contrecarrer les insinuations perfides et les affabulations d’une communauté internationale qui en veut beaucoup au Mali et aux maliens, au nom de son agenda caché derrière ce qu’elle appelle « droits de l’Homme » ou « stabilisation du Mali ».Fin de citation.
Pour ma part, j’ajoute ceci: Assimi, restez à l’écoute du peuple dont vous avez encore le soutien. C’est à ce prix que vous pourriez dresser un rempart contre vos ennemis du dedans et du dehors.
Ne vous contentez plus d’accorder des libertés provisoires moyennant paiement de caution. Organiser des procès en bonne et due forme. Condamner ou libérer s’il le faut.
N’abandonner pas le projet de nouvelle constitution. Celle de 1992, quoique inspirée des Français, n’est pas adaptée à notre culture politique qui est dénuée de probité (seul gage du respect de la constitution).Or, nos politicards sont incapables d’honnête et de probité.
Soyez vigilant quant au complot international qui se trame contre notre pays
A bon entendeur salut
Avec tous ces efforts, il faut les vrais maliens et leurs bons dirigeants d’aujourd’hui soient très vigilants car le pays est seul contre tout le monde de l’Europe occidentale et des USA, sans compter nos propres frères maliens qui sont dans la danse. Ce sont les Touaregs de toutes sortes dont les ifogas qui s’affichent directement comme des séparatistes et les autres Touaregs qui font le silence total et aussi nos frères maliens du Sud qui se sont sucrés dans les régimes passés avec les appuis de la France. Le pays est contre toutes ces racailles qui serons prêts à vendre le pays aux moins offrants pourvu que leur part seule soit maximisée. La bataille n’est pas facile, elle est difficile, compliquée et complexe, il faut que nous soyons vigilants à tous les niveaux des secteurs du développement; heureusement que ceux qui sont aux commandes actuelles ont compris les enjeux à temps en faisant une rotation de trois cent soixante degré en s’orientant vers une grande puissance qui nous comprend parfaitement. Ce dernier connait exactement les comportements machiavéliques de ces Occidentaux et des USA, c’est personnes qui croient que la vérité est seul dans leur camp et que les autres sont des moins que rien. Aujourd’hui nous pouvons dire que le Mali est sauvé des griffes de ses détracteurs.
Cet article a été sans doute dicté par les services d’informations de l’ambassade russe a Bamako.
De la pure propagande Stalinienne
Mais cela ne trompe personne
Quand ceux sur lesquels on pouvait compter pour éclairer l’opinion occupent la tête de liste des abrutis illuminés, la situation confine au désespoir.
Un enseignant chercheur qui patauge dans le complotisme le plus abject et tente de justifier l’injustifiable.
Mr GARANGO, qu’est ce pour vous un apatride ?
De qui tient la legitimité d’un regime putschiste ?
Des 20 millions de Maliens, qui s’est prononcé pour les militaires au sommet de l’Etat ?
Qui a ignorer et superbement piétiner nos institutions ? Est ce ceux qui ont usurpé le pouvoir en réniant leur serment de militaire ou ceux qui contestent leur légitimité ?
Qui a décidé de faire venir des mercenaires au Mali qui commettent des crimes tous les jours contre nos populations rurales ?
je vous cite:
” les maliens patriotes savourent avec fierté, les bons résultats déjà enregistrés, tant dans les réformes politiques, institutionnelles, sécuritaires, que dans l’amélioration significative des conditions de vie ”
Pouvez-vous donner un seul exemple ( pas deux ) un seul exemple de ce que vous affirmez ?
N’avez-vous pas honte d’aligner autant de contre-vérité à votre âge ?
Pensez-vous que le mensonge est ce qu’il faut maintenant à ce pays ?
Vous rappelez-vous de Mme Manassa Dagnoko qui a bafoué sa dignité et ruiné sa réputation en soutenant et en se faisant complice des turpitudes de IBK et de son clan de prédateurs ?
La cour suprême actuelle du Mali qui désigne chef de l’Etat un homme qui commet deux fois de suite un délit imprescriptible de coup d’Etat fait-elle honneur à ce pays ?
Quand on a eu la chance d’avoir fait des études, quand on a un certain âge, quand on a un minimum de dignité, on ne s’abaisse pas à faire les louanges du premier venu comme un vulgaire inculte.
Ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir par la force ont peut être la volonté de bien faire mais malheureusement, la volonté de suffit pas. Un minimum de clairvoyance et de lucidité sont indispensables. On ne sauve pas un pays pauvre en l’isolant du monde, on n’aide pas un pays pauvre en désignant sans cesse des ennemis imaginaires, on ne développe pas un pays pauvre avec un populisme débridé. On ne sauve pas le Mali en désignant d’autres Maliens comme des ” apatrides “. On ne sauvera pas ce pays dans le mensonge, la vindicte et la haine.
Le Mali se fera avec le concourt de tous les Maliens, dans l’entente avec nos voisins et le soutien de nos partenaires historiques. Le reste est futile discours de bas de gamme.
Seba tu es un vrai apatride, un faux fils du Mali qui ne merite pas la nationalité Malienne, un vrai nègre de service de Paris! tu dois comprendre que c’est fini la colonisation, c’est fini l’exploitation, adieu Ba NDaw l’autre nègre de service pour Paris, adieu Barkhane, adieu G4-Sahel, adieu la MINUSMA, et adieu Macron l’eleve chéri de Brigitte. Kakobe ke kakobe ke Mali ban na djon gna ma.
Allaye une tres belle lumiere, merci, et nous disons a la maudite France de s’occuper de ses affaires Francaises. C’est fini la colonisation, c’est fini l’exploitation, adieu Ba NDaw l’autre negre de service pour Paris, adieu Barkhane, adieu G4-Sahel, adieu la MINUSMA, et adieu Macron l’eleve cheri de Brigitte. Kakobe ke kakobe ke Mali ban na djon gna ma.
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