Tribune : Près de 2,2 milliards de personnes sans eau potable

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Célia Dos Santos, épouse Demont, portugaise, fondatrice du concept unique au monde ‘’Médiation Pour La Paix’’, ambassadrice des relations publiques internationales auprès de l’organisation non gouvernementale « Action dans le monde » d’Amal Humanity, intervient auprès de l’ONG ADD-Kidal. Dans ce texte, elle fait un plaidoyer pour l’accès à l’eau potable.

 Malgré le fait que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement soit reconnu comme un droit de l’Homme depuis 2010, près de 2,2 milliards d’êtres humains n’ont toujours pas accès aujourd’hui à des services d’alimentation domestique en eau potable gérés en toute sécurité.

Le manque d’eau potable au Nord du Mali est une des grandes causes majeures de tous ses conflits de guerre.

L’accès restreint à l’eau potable représente également un problème majeur, car il n’a pas d’équité !!!

Les centres de santé communautaires sont restreints à ce droit aussi, l’accès à l’eau potable pour soigner les malades !!! L’eau insalubre est un vecteur de maladies et cela doit s’arrêter tout de suite, sans délais ! Les conditions sanitaires sont déplorables !!!!

 

C’est un crime contre l’humanité !

Malgré les politiques mises en place par les différents gouvernements, l’accès à l’eau potable au Mali reste un problème urgent et majeur. Selon les statistiques, plus de 60 % de la population est privé d’eau potable.

L’évaluation globale des « politiques et programmes antérieurs en matière d’eau » révèle que, malgré les progrès réalisés, en particulier en termes d’investissements dans le secteur de l’eau, ces « stratégies et politiques » n’ont pas pris en compte certains aspects de la gestion des ressources en eau qui sont maintenant considérés comme importants (concertation, diversité des utilisations et des fonctions, gestion des bassins, valeurs économiques et sociologiques, etc.). En outre, l’absence d’une approche coordonnée avec les politiques dans d’autres domaines a soulevé des problèmes d’intégration des acteurs dans d’autres secteurs du développement.

Les défis de la gestion de l’eau sont importants parce qu’ils se posent en termes de santé, d’alimentation, socio-économique, financière, environnementale, politique et géopolitique. Le Mali a un potentiel important qui est malheureusement inégalement réparti dans l’espace et le temps. Toutefois, s’il est mobilisé avec des développements substantiels, il répondra aux besoins de base en eau (approvisionnement en eau potable, irrigation, production hydroélectrique, industrie, etc.) à très long terme. Cela ne sera possible que dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique intégrée de gestion de l’eau.

Après ma documentation et de brèves analyses, il semblerait que les pays sahéliens soient soumis à des aléas climatiques, le Mali contient néanmoins d’importantes ressources en eau de surface et souterraines qui sont mal réparties dans le temps et l’espace.

Les insuffisances seraient liées :

Manque de coordination dans les interventions des ONG et des donateurs ;

Une promotion inadéquate d’un véritable secteur privé local et d’un système de crédit efficace pour la construction d’ouvrages d’eau ;

Le coût élevé des travaux et de l’équipement de l’eau et la disparité des modalités de financement et de la participation des bénéficiaires ;

Le manque de coordination entre les parties prenantes et la centralisation excessive du niveau de prise de décision qui ont entraîné la faible formalité des structures techniques régionales ;

Faible accès à l’eau potable dans les périphériques en raison de la faible intensification des réseaux ; La difficulté de mobiliser des ressources financières pour la création d’infrastructures de base ;

Appui insuffisant à la mise en œuvre des grandes déclarations internationales sur l’approvisionnement en eau ;

La faible capacité d’organisation et de gestion des communautés recevant des centres secondaires dans le cadre d’une gestion de projet déléguée ;

La faible professionnalisation du secteur privé dans la gestion des systèmes d’eau potable ;

L’absence d’une politique nationale cohérente de tarification de l’eau dans l’irrigation ;

La faible capacité de la recherche expérimentale sur l’irrigation ;

L’absence d’incitations du secteur privé pour les grands projets de développement hydro-agricole ;

Prise en compte inadéquate de la gestion intégrée des ressources en eau ;

La faible prise en compte des projets de développement hydro-agricole ;

Etc. Je pense qu’il est important de souligner la priorité vitale pour le Mali de faire tout son possible pour cette politique de l’eau équitablement en tenant compte des réalités socioculturelles du peuple malien. La solidarité nationale et internationale sur cette eau prioritaire vitale doit tenir compte des éléments ci-dessus et leur bonne articulation contribuera à lever les goulots d’étranglement qui confinent la question de l’eau comme marginale.

Le forum mondial de l’eau va avoir lieu à Dakar 2en 021, plus que jamais le Mali doit défendre cette politique de l’eau pour que le droit à l’eau et à l’assainissement soit appliqué sans délais.

Nous devons tous nous mobiliser, l’heure est cruciale !!!! Cruciale pour la survie de nos, vos enfants !

J’accuse les états signataires des protocoles de l’eau qui décident la gestion et répartition de l’eau. Oui ils décident la Vie ou la Mort de toute une Nation !

Des travaux de grande ampleur doivent avoir lieu et les Etats signataires des protocoles de l’eau ne respectent pas et n’appliquent pas les droits à l’accès à l’eau potable équitablement.

C’est un crime contre l’humanité !!!!!

Entendez-vous leurs battements de cœur seconde par seconde de ce petit innocent qui veut vivre et demande à vivre en dignité ???

Entendes-tu son dernier battement de cœur, de ce petit innocent ? Oui le dernier car tu viens de le tuer oui toi Etat signataire de protocole de l’eau !!!!

Que ton cœur puisse brûler comme le mien brûle chaque jour et chaque nuit !!!

 

Célia Dos Santos, épouse Demont

Paris (France)

 

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