Tribune : Le Mali n’est pas né en 2013

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IBK, sachant bien que le Mali est en position de faiblesse et ayant opté pour une politique pacifique, ne peut compter dans ces conditions que sur l’arme diplomatique ; plus facile à critiquer qu’à faire.

Ce n’est pas sous le gouvernement d’IBK que la ville de Kidal est tombée entre les mains des ennemis, le 30 mars 2012. Ce n’est pas sous le gouvernement d’IBK que la ville de Gao est tombée entre les mains des ennemis, le 31 mars 2012. Ce n’est pas sous le gouvernement d’IBK que la ville de Tombouctou est tombée entre les mains des ennemis, le 1er avril 2012. Ce n’est pas sous le gouvernement d’IBK qu’Aguelhok fut un abattoir social de nos forces armées le 17 janvier 2012. Ce n’est pas sous le gouvernement d’IBK que des rebelles, lourdement armés, venant de la Libye ont été accueillis comme des princes. Ce n’est pas sous le gouvernement d’IBK que l’armée malienne a été maintenue dans un état de délabrement total, une armée désarmée face à l’ennemi armé, cette situation avait été dénoncée par les femmes de la garnison de Kati posant ainsi le problème de l’impunité ou le permis d’immoralité au sommet de l’Etat. L’opinion publique soutient ce type d’expression : une armée poignardée dans le dos.

Après ce constat, IBK sachant que le Mali est en position de faiblesse et ayant opté pour une politique pacifique, ne peut compter dans ces conditions que sur l’arme diplomatique ; plus facile à critiquer qu’à faire.

Face à cette tragédie, à l’inexistence de l’Etat, IBK a placé son mandat sous le signe de la différence morale entre les dépenses sociales et les dépenses militaires. Des dépenses maintes fois importantes pour de l’armement et des effectifs pouvaient parfaitement s’admettre. C’est une obligation imposée par notre Constitution en son article 22 qui stipule que « La défense de la patrie est un devoir pour tout citoyen ». C’est là où la loi d’orientation et de programmation militaire trouve toute sa signification, malgré son budget sous ajustement structurel, ce qui a été fait pour le réarmement de nos forces armées est honorable et prouve à suffisance la volonté politique d’IBK.

Enfin, ce n’est pas sous le gouvernement d’IBK que le siège  de la plus importante centrale syndicale (Bourse du Travail) a été transformé en « HUICOMA Bougou » durant environ deux ans par les anciens travailleurs de cette usine en quête DE RELIQUAT de dix ans et dans quelle condition !

Le Rassemblement Pour le Mali (RPM) est un Parti de dignité morale, né de l’estime des autres et de soi-même. Treize années durant, nous nous sommes mobilisés à faire élire un Président non pas à introniser un ROI. Son mandat est notre POINT D’HONNEUR.

 

A propos du droit d’un Gouvernement en temps de guerre

Le gouvernement d’IBK n’a pas exigé ce que tout gouvernement a le droit d’exiger en temps de guerre. Le gouvernement d’IBK a-t-il augmenté les impôts pour accompagner les dépenses en temps de guerre ? Le gouvernement d’IBK a-t-il demandé aux salariés de se passer des hausses de salaires durant  tout le temps de la guerre ? Le gouvernement d’IBK a-t-il créé une direction du contrôle des prix, un des postes économiques les plus importantes du temps de guerre ? Même sous l’état d’urgence le gouvernement d’IBK a-t-il réquisitionné des véhicules appartenant à des privés pour servir de voitures de patrouille ?

La somme de tout cela constitue un droit pour les gouvernants mais aussi un devoir pour les gouvernés en temps de guerre. Les membres d’un tel gouvernement sont appelés par le destin d’abord, ensuite nommés par IBK pour faire renaître un Mali fort dans le concert des nations, comme le souhaite le peuple malien. Pour l’accomplissement d’une telle mission, la collégialité gouvernementale est une nécessité voire une obligation. Lors de la déclaration de politique générale, le Premier ministre n’a-t-il pas engagé la responsabilité du gouvernement devant le Parlement « Article 78 de la Constitution du 25 février 1992».

« Les décisions ayant été prises collégialement, doivent être assumées solidairement ». (Michel de Villiers ; Dictionnaire du Droit Constitutionnel. 5ème  édition 2005 Armand Colin).

 

A propos du forum de Kidal

Le Forum de Kidal ne sera pas la Conférence de la Paix à Paris, son accord ne sera pas le traité de Versailles. Je m’appuie sur John Kenneth GALBRAITH qui trace ce tableau de l’époque : « John Maynard KEYNES fût choisi comme membre de la délégation britannique à la Conférence de la Paix. Durant les premiers mois de 1919, Paris respirait la revanche, la myopie, l’indifférence aux réalités économiques et Keynes en fut horrifié. Pareillement, de ses collègues. Pareillement, des politiciens.

« En juin, il démissionna et rentra au bercail où, dans les mois qui suivent, il composa le plus important document polémique des temps modernes. Il s’y élevait contre les clauses du traité de Versailles relatives aux réparations et ce qui était, selon lui, une paix carthaginoise. L’Europe ne ferait que se punir elle- même en exigeant ou en cherchant à exiger davantage des Allemands qu’ils n’étaient pratiquement pas en mesure de payer. Une certaine retenue de la part des vainqueurs n’était pas affaire de mansuétude mais d’intérêt égoïste élémentaire. Cette thèse, appuyée par des chiffres, était écrite dans un style passionné ».

Il est utile d’ajouter ici que, selon les participants, la Conférence de Breton Wood fût le triomphe de Keynes : « L’Allemagne participa à plein au plan Marshall. C’était là aussi un legs de Keynes. Dans les années qui suivent 1945, les hommes se disent qu’à aucun prix on ne devait revoir une paix rigoureuse. La philippique de Keynes à l’encontre du traité de Versailles était devenue la sagesse de tout le monde. Désormais, on portait assistance à l’ennemi vaincu, on ne le châtiait pas ».

Cette sagesse de tout le monde n’est-elle pas la foi d’IBK quand il dit : « Les Touaregs du Mali ne sont pas les indiens d’Amérique ».

Le temps use le mensonge et polit la vérité. (Goethe).

*Email: somikeit2@yahoo.fr

Somita KEITA*

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32 COMMENTAIRES

  1. Somita, tu n dis pas la verite (pour etre poli). Le Mali etait plus en postition de force quand IBK prenait le pouvoir que quand Dioncounda l’etait. Ce dernier et la transition lui ont donne un Eta t certes defectueux, mais toujours en etat de fonctionner cahin-caha. C’est IBk et se c…. qui nous ont is la ou nous ommes. IBK n’est-il pas aller faire campagne a Kidal en 2013? Alors Allez-y dire vos connnn ailleurs et laissez nous avec notre douleur.

  2. Le président IBK est effectivement celui qui a pu redonner à notre armée toute sa dignité après le dénuement total dans lequel ses prédécesseurs l’ont laissée de manière délibérée.
    Nous devons donc lui dire merci et le soutenir pour ce qu’il fait pour nos braves soldats.

  3. Le président IBK a trouvé le pays dans un trou duquel il se bat pour l’enlever.
    Ce combat n’est certes pas facile mais nous devons tout même reconnaitre les mérites de ce monsieur car il ne travailles que pour le bien être des maliens…

  4. Le retour à la paix doit impliquer l’adhésion de tous;surtout celle des populations du nord.
    J’invite donc les opposants bornés à comprendre les choses sous cet angle et d’arrêter de s’insurger contre la mise en place des autorités transitoires qui est une disposition des accords de paix d’Alger.

  5. Nous sommes tous maliens et nous connaissons ceux qui ont créé les problèmes que le président IBK gère en ce moment avec maestria.
    Mais de grâce,que ces mêmes personnes ne viennent aujourd’hui rejeter leur échec sur quelqu’un qui se bat pour le corriger.

  6. Les opposant qui font une levée de bouclier contre le forum de Kidal doivent comprendre qu’il est tout à fait impossible d’aller à la paix sans associer la population du nord car c’est une composante importante de notre pays.
    Alors,qu’ils revoient leurs positions et reviennent sur terre.

  7. Le travail qu’abat le président IBK à la tête du Mali est tel que tous les maliens doivent comprendre ce sacrifice et l’aider à redonner à notre Maliba sa dignité bafouée par les ses prédécesseurs.
    Mais j’ai mal de voir ceux là même qui ont été à la base de ce coma profond de notre pays accuser ce monsieur de tous péchés.
    C’est vraiment malhonnête de la part des opposants…

  8. Cher Somita Kéïta,merci pour cette brillante contribution.
    Mais c’est vraiment dommage que certains intellectuels maliens refusent de voir tout ce que vous venez de souligner.

  9. Il est vraiment important que les uns et les autres comprennent que ce que nous vivons en ce moment n’est qu’un héritage laissé au président IBK par ces prédécesseurs.
    Mais,ce monsieur étant un grand travailleur,il fait tout pour donner à notre pays toute sa dignité.
    Merci président.

  10. Le mali est né dans les années 1960 en tant que pays indépendant et non en 2013. Les régions de Tombouctou, Gao et Kidal sont tombées entre les mains des rebelles en 2012 et non en 2013. Ces rebelles ont été accueillis par le président de la république en 2012 et non en 2013. L’armée malienne a été bêtement détruite avant 2013. Que cela soit clair.

  11. Le régime actuel doit d’abord reconstituer notre armée et bosser pour le retour de la paix. La loi d’orientation et de programmation militaire est une preuve pour évoquer l’engagement total du gouvernement pour équiper notre armée.

  12. Un gouvernement d’un pays en crise doit suivre les exigences de la constitution qui sont difficiles à supporter par les citoyens. Malgré la crise et la situation de notre armée, le gouvernement d’IBK n’a pas réquisitionné de voitures privées pour des patrouilles. Il n’a pas exigé aux citoyens de fournir quoi que ce soit.

    • «le temps use le mensonge et polit la vérité »
      Vous oubliez pourquoi le peuple a voté massivement pour IBK?Pour mater la rébellion.
      La politique que vous décrivez si bien était celle de AOK et de ATT.
      IBK a toujours voulu traiter la rébellion de manière forte.
      N’a t’il pas critiqué ATT en 2006 quand il a voulu negocier avec la rébellion?
      Les événements du 21mai 2014 portent sa marque.
      Le comportement d IBK d’aujourd’hui lui est dicté par la communauté internationale.

  13. Le régime d’Ibrahim Boubacar a fait qu’il a pu et fera ce qu’il pourra faire. Ce n’est pas facile d’être à la tête d’un pays qui traverse une crise et qui n’a pas les moyens nécessaire pour défendre la patrie avec une ramée détruite par les prédécesseurs.

  14. La crise malienne ne date pas de 2013. L’arrivée des rebelles ne date de 2013. La chute des régions du nord ne date pas non plus de 2013. Ce n’est pas non plus en 2013 que notre armée a été pourrie. Donc le président IBK ne peut faire de l’impossible. Donc je demande aux détracteurs de ne pas faire de préjuger.

  15. Les séquelles de la mauvaise gouvernance des régimes passés font effet sous le régime. Dans la crise malienne, plusieurs atrocités ont été connis en paeticulier sous le régime du président d'ATT. Le régime d'IBK n'est le fautif en plus de cela elle a pris les commande lorsque le pays étaint dans un chaos total.

  16. C’est en 2013 que le président Ibrahim Boubacar Keïta est venu au pouvoir par le biais des urnes après un coup d’Etat militaire. Cela a trouvé que les trois régions du nord étaient déjà tombées dans les mains des rebelles en 2012. C’est le régime de la Transitoire et les quelques mois d’Amadou Haya qui ont servi de cause pour permettre aux rebelles de conquérir ces parties du septentrion malien.

  17. Les maliens qui ne voient que ce qui se présente actuellement à eux en oubliant ce qui a servi de base à cette situation. Le Mali vient des années 1960 en tant que pays indépendant et souverain. Ce n’est pas en 2012 que le Mali est né. On doit comprendre que le régime d’IBK ne fait que ce qu’il doit faire en tant que régime issu de la crise et fonctionnant dans une calamité qu’il se doit de faire disparaitre.

  18. Si un régime doit être tenu responsable de la crise de 2012 c’est celui de cette époque qui a permis aux rebelles de s’installer dans notre pays avec leur arme. Si le Mali peine à avoir la paix aujourd’hui c’est parce le diagnostic de la crise donne une origine lointaine.

  19. Le problème de notre pays n’est pas la faute de l’actuel régime que je ne veux pas blanchir totalement. Les citoyens de cette nation doivent comprendre que ce n’est pas e régime qui fait venir les rebelles Touareg de retour de la Libye.

  20. La responsabilité de la chute des régions de Kidal, Gao et Tombouctour entre les mains des groupes rebelles n’est pas la faute d’Ibrahim Boubacar Keïta, l’actuel président de la république. L’ancien régime est celui qui a accueilli les rebelles sans les désarmer.

  21. Le n’est pas né en 2013 avec l’arrivée d’Ibrahim Boubacar Keïta aux affaires de l’Etat. Les détracteurs, qui veulent attribuer la responsabilité de tous les maux des maliens à un régime qui est venu trouver le pays dans ces dits maux, doivent comprendre qu’on répond qu’à ces actes.

  22. Je pense que les conditions dans laquelle, Le pays plongé bien avant qu’IBK ne prenne les commandes de la magistrature suprême, on ne doit pas se plaindre de sa gestion mais plutôt le soutenir et rester unir derrière lui. Le pays vient de traverser l’une des crises les plus difficile de son n’existence. IBK a été choisie pour trouver une solution qui débuchera à suite favorable pour le devenir de notre patrie.

  23. Les maliens doivent comprend que notre pays revient d’une crise très ardant et pendant des années, les choses ne peuvent s’accélérer comme nous le voulons tous. IBK est seulement qu’a mi-mandat, IBK est élu à la magistrature suprême, il n’a pas eu de temps nécessaire pour redresser le pays, un pays qui souffre pendant très longtemps. La gouvernance d’IBK d’une manière général est bonne.

  24. Le Président de la République met tout en n’œuvre pour épanouir son peuple en trouvant le plus tôt possible des suites favorables aux nombreux maux dont le pays est confronté depuis les régimes précédents. IBK n’est pas à indexer si nous devons chercher des coupables aux maux qui persistent de nos jours. Il a été élu pour résoudre la situation surtout la situation politico-sécuritaire dans le septentrion malien et aussi trouver des solutions de sortie favorable dans cette crise multidimensionnelle, en plus ses résultats sont salutaires.

  25. Tu as raison, plus de 20 ans que notre pays souffre et surtout le après le putsch du 22 mars 2012. Toutes les activités du pays déjà affaiblies de l’Etat se sont effondrées. IBK n’est pas le fautif de la mauvaise gouvernance des régimes passés, au contrait il a été élu pour résoudre la solution.

  26. En si peu de temps personnes au monde ne peut redresser un pays qui a fait plus de 20 ans dans une crise multidimensionnelle. Il a besoin de plus de temps et du soutien de la part de son peuple. La mauvaise gouvernance des régimes passés ont plongé le pays dans une crise existentielle et sans antécédent.

  27. La population malienne a eu marre de toute ces atrocités commis dont les régime au pouvoir ont fait preuve de laxisme et de trahison. Le soulèvement de 2012 était une manifestation des femmes militaires qui s’est conduit au renversement du président ATT. La peuple ne tenait d’être ainsi trahi par ses propres autorités.

  28. La population malienne a eu marre de toute ces atrocités commis dont les régime au pouvoir ont fait preuve de laxisme et de trahison. Le soulèvement de 2012 était une manifestation des femmes militaires qui s’est conduit au renversement du président ATT. La peuple ne tenait d’être ainsi trahi par ses propres autorités.

  29. C’est la mauvaise gérance des régimes passés, en particulier celui de l’ancien président ATT qui a conduit le Mali dans cette crise de 2012. Plusieurs atrocité se sont passé lors de ce régime sous l’œil indifférent et d’irresponsabilité du président ATT.

  30. La politique de gouvernance d’IBK est bonne, en s’accentuant sur la diplomatie il pourra régler plusieurs maux de notre pays sans l’aide la violence. IBK a bien analyser la situation dont traverse notre pays et il joué primordiale que c’est le diplomatie sur tous les plans qui pourront sortie le Mali de cette crise.

  31. Je pense que le président a raison de primer sur l’arme de la diplomatie, la diplomatie est une arme indispensable dans la politique de nos jours. La diplomatie peut obtenir ce dont la violence ne peut l’avoir.

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