Voilà un slogan court, dénudé de toute réalité. Kidal n’appartient plus au Mali en ce sens que la France, le MNLA et les alliés l’occupent depuis longtemps. Comment le récupérer ? Certainement par la négociation. La mort dans l’âme, nous devons négocier avec des gens qui ont égorgé nos administrateurs. Le garant de cette unité nationale est l’armée, malheureusement nous n’avons pas d’armée. Une armée, c’est le matériel moderne et suffisant, c’est une aviation bien équipée, c’est aussi l’autonomie de gestion de son programme. Notre armée ne remplit pas ces critères, elle est sous contrôle de la France. Je crains que la France ne nous enlève Kidal. Le MNLA n’a aucun intérêt à s’approprier Kidal. Les djihadistes l’en chasseront tout de suite pour s’imposer. Ils sont puissamment armés et ne craignent aucune force en présence. Ils peuvent par égard accepter la souveraineté de Kidal en tant que partie intégrante du Mali. Peut-être que les prières et les bénédictions dans nos mosquées nous redonneront Kidal, sinon, ni l’homme de la situation, ni l’armée n’arriveront à libérer la région de Kidal avec la France comme bouclier. Il faut parfois reconnaître le mérite de certains hommes. Du temps de Moussa Traoré, nous avions une armée que toute la sous-région craignait pour son aviation. Au cours duquel des défilés “Mig“ de tout type survolaient Bamako. Les militaires étaient souvent en stage en Russie ou ailleurs. Au nom de la démocratie, Alpha a enterré l’aviation, détruit nos armes. ATT est venu donner un coup de grâce au reste. Pour intimider les éventuels agresseurs, il a loué des avions pour son dernier défilé. Que nous réserve IBK ? Le Mali ne sera plus ce qu’on lui connaît. Nos enfants périront les uns après les autres pour que Kidal reste au Mali.
Samba Sidibé, enseignant à la retraite à Kati
Je crois que les Maliens doivent cesser de chanter sur l’ORTM.
Les populations de GAO et de TOMBOUCTOU doivent sortir de cette inaction.
Les communautés noires non armées sont largement majoritaires et elles subissent les actions d’une petite minorité blanche-touarègue et arabe.C’est inadmissible.Mes frères de ces villes doivent marcher tous les jours pour exprimer leur colère et leur indignation.Ne pas agir,c’est accepter cette situation.
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