Tribune libre : Il faut que le peuple parle

0

La position de la France concernant KIDAL est claire. La France cuisine avec le MNLA. Elle est aujourd’hui avec le MNLA pour s’accaparer KIDAL où elle tirera profit des richesses de cette région. La MINUSMA et la force SERVAL à KIDAL ont une mission dictée (ne pas intervenir en cas d’affrontement armée nationale et rebelles, empêcher l’armée d’utiliser des blindés, etc.). La France quant à elle ne nous permettra jamais d’acheter des avions de guerre ou autres armes blindées.

 

Signer un accord de défense avec France nous mène droit au gouffre. Le pays qui fait notre affaire dans ce domaine est la Chine. Le point négatif des accords de Ouagadougou est le cantonnement des groupes armés. Les accords devaient conclurent des insertions. Si ces rebelles sont des Maliens, ils ont leurs familles dans lesquelles ont devait les insérer. Cantonner veut dire donner un lieu de résidence, un sanctuaire. Les rumeurs font état de quatre-vingt sites de cantonnement. Cela explique que la région de Kidal est partagée entre les groupes rebelles qui s’organiseront chacun dans son territoire, administrativement et militairement.

 

La France achèvera ce processus en amenant Kidal à l’indépendance. Si notre armée devait s’opposer à ça, elle aura en face tous les islamistes du monde, les narco trafiquants, les combattants chassés de la Lybie, etc. Ces groupes armés ne vivent que de guerre. Ce qui encourage les rebellions, c’est le comportement des institutions internationales de défense des droits de l’homme (AMDH : Association Mondiale Des Droits de l’Homme, CPI : Cour Pénale Internationale, etc. …) qui s’attaquent aux gouvernements lorsqu’ils se défendent contre les rebelles. Lorsqu’un militaire est tué, il n’y a rien. Il suffit que l’armée tue un rebelle pour que ces institutions crient au scandale.

 

Les Nations Unies assistent passivement à la circulation des armes de guerre à travers le monde sans lever le petit doigt. C’est quand une population est en voie d’élimination totale que les Nations Unies accourent. Des militaires ont été égorgés à AGUELHOC comme des poulets au 31 décembre, chacun attendant son tour. Combien de cas de ce genre a-t-on vécus ? Les responsables de ces tueries sont dans la nature. Hommage au premier ministre Moussa MARA, qui a bravé le terrain en se rendant à Kidal. Ce geste courageux de Moussa MARA vient d’avoir un nouveau dossier au Mali. I.B.K attendait une occasion pour se faire entendre. Il ne doit pas reculer ses décisions. Il a posé des actes qu’il ne doit plus soulever. La France est le problème aujourd’hui. François Hollande  a déçu les Maliens. Après avoir installé le MNLA à Kidal, il a empêché l’armée d’y mettre le pied. N’est-ce pas là une prise de position ? Les forces Serval et MUNISMA étant à sa solde à Kidal, il y’a lieu de faire attention, surtout que ces forces empêchent déjà notre armée d’utiliser les blindés. Leur position passive dans ce qui vient de se passer à Kidal en dit long aussi. En tout cas, signer un traité d’accord de défense avec la France est une aventure. Une fois des militaires français installés au Nord, nous aurons tout perdu.

 

Samba Sidibé à Kati

Commentaires via Facebook :