Davos est souvent critiqué pour être un club de riches (ou de décideurs les représentant).
La 44ème édition, qui a commencé le mercredi 22 janvier, a vu la participation du Président malien IBK accompagné d’une forte délégation.
Et pourtant depuis quelques années les dirigeants et grands industriels Français boudent Davos au motif qu’il n’a pas eu beaucoup d’impact au fil des ans.
Ces dirigeants ne sont ps seuls à faire preuve de retenue face à la Mecque des finances ; si les banquiers sont nombreux à venir faire du lobbying, les dirigeants des autres industries ne sont pas forcément intéressés. Notamment ceux des géants d’Internet.
Ainsi, Tim Cook le patron de Apple ne s’y est jamais déplacé, pas plus que son prédécesseur Steve Jobs. Les fondateurs de Google, tout comme le Patron de Facebook, Zuckerberg ont arrêté d’y aller il y’ a quelque années.
Plus étonnant, les fonds d’investissement ne sont guère plus enclins à être présents. L’Américain Warren Buffet n’a ainsi jamais mis les pieds au forum de Davos, selon le New York Times.
Le coût de la participation constitue certainement un frein, car il y’ a un coût et il est assez onéreux. Très élevé en tout cas pour nous autres maliens.
Eh oui, contrairement à ce que beaucoup de nos compatriotes croient, pour être présent au sommet de Davos, il faut payer le prix fort. L’invitation, en effet coûte cher : non seulement il faut être membre du Forum économique mondial, mais il y a par ailleurs plusieurs niveaux d’entrée qui sont fonction du prix acquitté.
Il faut débourser 115 000 euros pour accéder au niveau qui permet d’entrer là où la présence de la presse n’est pas autorisée et où les membres discutent entre eux. Et jusqu’à 389 000 euros pour être au niveau de « strategic partner ». Un prix qui garantit la confidentialité des échanges.
En plus des frais d’inscription, il faut ajouter les autres dépenses sur place pendant trois jours; elles peuvent, selon les évaluations, osciller entre 15 000 et 200 000 dollars, selon que vous venez en jet privé, assistez et/ou invitez à des dîners en parallèle de la réunion.
Après sa ridicule posture à la marche de Paris, le PR IBK s’est empressé d’aller passer quelques jours douillets en Suisse, pays réputé pour sa qualité de vie supérieure à celle des autres Pays Européens. Lui un socialiste convaincu, membre de l’Internationale Socialiste dans le berceau du Libéralisme!
Au même moment de l’autre côté de la terre, le General OULD Meidou était victime d’une tentative d’assassinat à Bamako devant son domicile et à GAO, la MNUSMA tirait à balles réelles sur des manifestants qui n’avaient d’autres armes que leur courage et leur détermination.
On aurait pu croire que celui qui a été porté à la magistrature suprême avec 77% des voix avec comme Slogans l’HONNEUR DU MALI et LE BONHEUR DES MALIENS serait rentré à bord de son Coucou à 20 milliards, toutes affaires cessantes pour soutenir ses compatriotes.
Les plus optimistes de ses supporters dans un moment de douce folie ont espéré un instant que le Vieux avait retrouvé son sens élevé du patriotisme d’antan et allait mettre les drapeaux en berne et décrété une journée de deuil national. Tout cela après une grande marche citoyenne bien entendu.
Mais hélas!!! Ils ont oublié que le PR IBK c’est la Corrèze avant le ZAMBÈZE et tranquillement, il a suivi son programme inutile de Davos qui est de plus en plus décrié par les plus grands argentiers du monde et considéré comme un prestigieux salon ou l’on discute.
Pour preuve cette critique du journal britannique The Guardian qui déplore que Davos, qui invite cette année à débattre des inégalités mondiales, convie aussi des entreprises versées dans l’optimisation fiscale.
Dans la même foulée, le Maire de Londres, Boris Johnson, lui n’y va pas par quatre chemins : il résume le sommet à une ” constellation d’ego participant à une immense orgie d’auto- adoration”.
Le PR IBK célèbre pour son goût immodéré du luxe surtout quand c’est aux frais de la princesse a donc préféré se pavaner et profiter du doux climat et des délices à Davos pendant quelques jours.
Acculé par les critiques de la classe politique mais aussi celles de la Société civile, il a enfin daigné regagner Bamako, et décider de se rendre à GAO pour être aux côtés des populations meurtries, martyrisées et livrées à elles mêmes depuis presque 3 ans. Nous, ses HASSIDIS préférés avions pensé que le PR IBK a enfin compris que son pays c’était le Mali et non l’hexagone et que sa place était aux côtés des parents des victimes et non dans les bras de Netanayou. Comme tout Président normal, nous avons espéré une tournée de quelques jours dans le Nord; une journée pour voir les rescapés de la tuerie de NAMPALA hospitalisés à l’hôpital de SEGOU, ceux de DIOURA et TENEKOUN soignés à Mopti et terminer par GAO pour témoigner sa solidarité et assister aux funérailles des martyres. Mais c’était sans compter sur le mépris souverain du PR à l’endroit des maliens et son incapacité totale à avoir de la compassion pour le bas peuple. C’est avec consternation que nous avons vu l’avion du PR malien, décoller à 9h30 précises, atterrir à l’aéroport de GAO à 11h 20 et revenir à Bamako à 16h: 00!Cela veut dire que Le PR IBK n’est resté que 3 petites heures à GAO et n’a pas souhaité assister à la levée des corps des victimes civiles prévue pourtant le lendemain. Assurément CHARB, CABU, WOLLENSKY valent mieux que MAIGA, TOURE et TRAORE.. Et GAO n’équivaudra jamais Davos. En tout cas dans la tête du PR IBK. Pour le malheur des Maliens.
SALAM
Fatoumata SAKO
Ibk Traitre lache
C’est vrai que Davos suscite des passions, entre ses détracteurs (altermondialises) et ceux qui pensent que ” le ticket d entrée est cher mais au final on gagne six mois sur son agenda, on économise plusieurs long- courriers entre les Etats – Unis , la Chine ou le Moyen – Orient “. Passons le débat du pour ou contre Davos, passons le coût et observons le cas de la participation d’IBK, à Paris pour la marche de la liberté et …à Davos. The Guardian que je n’ai pas lu devrait prévoir qu’on ne saurait débattre des inégalités mondiales en l’absence …des entreprises versées dans l’optimisation fiscale.
La posture d’IBK, quelque apparence qu’elle affiche, était nécessaire à Paris, parce que le Mali, qu’il représentait, est l’exemple réussi de la coalition des nations contre le terrorisme. Si vous avez la liberté d’écrire ce texte, Madame, c’est que la France et alliés sont passés par là. Je n’ose même pas imaginer dans quelles conditions de réclusion et d’exclusion vous, et toutes nos braves sœurs et épouses, seraient aujourd’hui sans la coalition du 11 janvier 2013. Si les pays au nom desquels nous combattons Netanyahu avaient fait montre de la même solidarité que la France – au lieu du mépris et du parrainage des terroristes – IBK pourra se passer de marcher à Paris, où d’ailleurs ces pays paradaient, comble de l’hypocrisie d’Etat.
Zuckerberg était bel et bien à Davos. Et si le maire de Londres ridiculise sur le forum, le PM anglais y était, comme Hollande, comme Merkel et comme 3.000 chefs des plus grandes entreprises du Globe.
Sachons raisons garder et soyons responsables à quelque niveau que nous soyons. L’affirmation, sans gans, que la Minusma a tiré à balles réelles sur des manifestants gagnerait en crédibilité si elle patientait le temps des enquêtes.
Le Mali est encore très fragile. N’en rajoutons sur notre propre désarroi.
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