Tribune : La nécessité de limiter le nombre de partis politiques à 2

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Une proposition pour sauver notre nation au sortir de la transition, tout ceci avait été déjà dit, comme l’ont dit nos  professeurs «la répétition est pédagogique». La réussite de la transition est le souhait de tout Malien ; pour qu’elle soit profitable pour tous, il sera nécessaire :

1-Que les autorités de transition aiment mieux ce pays qui a beaucoup tangué, le remettent sur les rails par la base de réformes convaincantes et responsables dans le seul esprit de patriotisme. Pour que leur passage à la tête de l’Etat soit gravé dans l’esprit du citoyen lambda qui n’avait perdu espoir pour le reste de son existence;

2-D’engager une lutte sans merci contre la corruption, voter des lois pouvant lever  toute  immunité imaginaire qui couvre les fossoyeurs du denier public.

3-De restaurer l’autorité de l’Etat sous toutes ses formes passant par la sécurisation de toute l’étendue du territoire national ; être à l’écoute du peuple et chercher à étouffer toute grogne sociale qui veut surgir.

4-De ne plus jamais accepter au haut sommet de l’Etat un responsable qui porte la double nationalité ;

5-De revoir le dernier découpage territorial qui a été un véritable tripatouillage, qui ne devait  pas arriver par la faute des premiers responsables d’un Etat sérieux, un clin d’œil sera plus qu’une nécessité dans cette boîte ;

6-De  réviser le code électoral. Amener toute la classe politique à la table de négociation. Réviser la charte des partis politiques, une réglementation des partis politiques s’impose (pas plus de deux (2) partis politiques au Mali); le multipartisme intégral est à la base de cette implosion politique, économique et sociale comme le non-respect de nos mœurs, la violation de nos coutumes, le vol, la délinquance, l’implosion de la drogue, l’absence de l’autorité parentale et la détérioration de celle de l’Etat, en un mot la fausseté à tous égards… Toutes les dérives lui incombent (revoir la constitution est une nécessité impérieuse).

7-La révision des contrats miniers  s’impose et devient une nécessité ou  la mise en cause de  certains d’entre eux ;

8-Le Mali est atteint dans sa colonne vertébrale ; l’éducation, la santé, la justice et l’armée, c’est  par-là qu’il faut murir une grande réflexion,  des assises s’imposent :

  • A l’éducation c’est plus grave, vous devez purement et simplement arrêter la création d’écoles  privées sur toute l’étendue du territoire en attendant de ruminer le passé; ensuite bannir les nombreuses réformes de l’éducation.
  • La justice c’est le goulot d’étranglement, il faut une réforme de la structure, une refonte en  conformité avec les réalités du pays (tenant compte des coutumes et mœurs  du Malien) et lui garantir son indépendance totale.
  • La santé a fort besoin d’une véritable structuration en son sein (entrevoir la création et le fonctionnement des cliniques et centres de soins privés)
  • Revenir à une armée véritablement républicaine, revoir la forme de recrutement, la récompense des compétences réelles, éviter le népotisme dans les nominations et les mutations…

9-La révision ou la relecture des accords et des conventions internationales signés par-ci par-là, toute convention ou accord non ratifié par l’Assemblée nationale mérite être rejeté ;

10- Si nous ne pouvons brusquement sortir du français (il le faut), l’adoption d’autres langues  officielles s’impose.

11-Pour notre pays, il faut obligatoirement trouver une coopération bilatérale avec tous les Etats du monde entier mais pas avec un seul État. Renouer tout de suite avec la fédération de Russie  (la diversité de partenariat au Mali est une nécessité impérieuse).

12-Tenir compte de la stabilité du pays où prendre le temps nécessaire pour organiser des élections paisibles et transparentes à la satisfaction de toute la classe politique pour enfin construire un Mali nouveau, le choix de tous.

NB : pas plus de deux (2) partis politiques au Mali.

Siaka BERTHE/Enseignant, membre du groupe des patriotes du Mali 

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