Notre pays, le Mali, vient de très loin avec ses traditions, cultures et valeurs qui sont, certes, bafouées mais qui restent profondément ancrées dans notre société. Le contexte actuel malien est très complexe et n’a, nullement, pas besoin pour que les plus de 77% de Maliens, qui ont eu confiance à IBK en le choisissant pour reconquérir l’intégrité territoriale du Mali et restaurer l’autorité de l’Etat, descendent dans la rue pour le faire partir. A partir du moment où notre chère patrie, le Mali, n’a ni retrouvé la totalité de son territoire, ni pu instaurer un Etat fort et autoritaire, nous nous devons de réagir positivement pour accompagner IBK à finir son mandat.
Le citoyen lambda est fatigué d’entendre, tous les jours, les critiques des uns et autres par rapport à la mauvaise gouvernance d’IBK (nominations des proches, surfacturations, gestion à vue des problèmes de la nation, etc.). Je dis que c’est vrai qu’IBK vient de montrer, carrément, ses limites en terme de patriotisme, de responsabilité et de gouvernance à travers les actes qu’il a posés. Mais IBK est le Président de la République du Mali et pour ça il mérite d’être respecté tout en lui disant les quatre vérités. Ah que la vérité est amère à dire dans ce pays ! Ah que la vérité fait mal à nos gouvernants ! En son temps Voltaire disait : ” C’est à celui qui domine sur les esprits par la force de la vérité, non à ceux qui font les esclaves par la violence, que nous devons nos respects “.
J’ai compris qu’au Mali les acteurs, sensés pratiquer la démocratie, ignorent les fondamentaux de cette démocratie. Ah que les faits sont têtus ! Les récents évènements viennent corroborer les pratiques indignes et sadiques préférées de nos gouvernants. Donc, je ne peux rien espérer de la classe politique actuelle du pays et je sais très bien qu’avec un peu plus de courage et de conviction nous pouvons, ensemble, propulser une dynamique de changement dans le Mali sans ces politiciens démagogues, indignes, sadiques, etc. comme l’a affirmé Johan Wolfgang von GOETHE: ” On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin “.
Il faut comprendre et savoir qu’en politique, il n’y a pas de gomme, si bien que tout acte ou toute phrase prononcée reste pour de bon. IBK a trop parlé, IBK a trop juré, IBK a trop promis. Je ne suis pas contre qu’on nomme des proches pour assumer les hautes fonctions, mais faudrait-il que ces proches soient capables d’assumer les responsabilités qui leur incombent avec honneur et dignité. Est-ce le cas au Mali d’aujourd’hui avec les différentes nominations ? Ne dit-on pas que pour connaitre un homme, il faut lui donner, soit le pouvoir, soit l’argent et il vous montrera sa vraie face ? Nous venons de savoir qui est, en réalité, IBK.
Les faits sont les faits ! IBK a très mal agi, mais est-ce que le Mali ne doit pas demeurer parce qu’on a un mauvais Président ? Est-ce que nous devons rester les bras croisés en laissant notre sort et celui du Mali entre les mains de ces gouvernants ? IBK est dépassé par les évènements, nous devons tous (opposition, société civile, presse, intellectuels, etc.) l’aider pour qu’il revienne à la raison afin de surmonter la double crise (sécuritaire et institutionnelle) et faire face aux multiples défis qui entravent un décollage socioéconomique du pays. Nous ne saurions avoir d’autre choix que de chercher à redonner au Mali toute sa grandeur, toute sa dignité, toutes ses valeurs, etc. afin que les Maliennes et les Maliens puissent aspirer à vivre dans un Mali Meilleur. Qu’est-ce qu’il faut, à notre pays, pour favoriser la croissance économique afin de donner aux Maliens un cadre de vie décent ? Je pense qu’il n’existe aucune solution miracle pour favoriser la croissance économique. Il faut, cependant, un grand nombre de politiques, d’institutions et de caractéristiques nationales favorables. Par exemple, notre économie doit être stimulée par un Etat de droit favorable au développement, des niveaux élevés de capital créés par l’investissement dans l’éducation et les soins de santé, des dépenses publiques improductives moins élevées (ainsi que les impôts qui leur sont associés), une transparence à l’échelle internationale et une stabilité macroéconomique (y comprise une inflation faible et stable).
La situation du moment exige un remaniement ministériel suivi des sanctions contre les personnes impliquées dans les opérations de détournements et de surfacturations. Je demande à IBK de songer à diminuer, de façon drastique, les dépenses de l’Etat en mettant en place un gouvernement de ” combat ” très réduit pour mettre le pays en marche. Pour cela, je propose un gouvernement de quinze (15) membres en dehors du Premier Ministre:
- Ministre de l’économie et des finances
- Ministre de la défense et des anciens combattants
- Ministre des affaires étrangères et des Maliens de l’extérieur
- Ministre de l’intérieur et de l’administration territoriale
- Ministre du développement rural
- Ministre des sports, arts et culture
- Ministre des enseignements secondaire et supérieur
- Ministre de la santé et des personnes âgées
- Ministre du commerce, de l’industrie et du tourisme
- Ministre de la communication
- Ministre de l’éducation de base
- Ministre des transports et des équipements
- Ministre de la justice
- Ministre des mines et de l’énergie
- Ministre du travail et de la fonction publique
Sachant bien que le fonctionnement d’un seul département ministériel coûte plus cher à notre Etat par an, l’économie, qui sera faite sur les dix-neuf (19) ministères supprimés, pourra, non seulement servir d’investissements dans les infrastructures tant manquantes pour le Mali (éducation, santé, militaires, etc.), mais aussi donner de la confiance aux partenaires techniques et financiers. Les Directions nationales seront mises à contribution pour gérer techniquement le reste.
L’actualité choquante, réelle mais dangereuse est que le virus ” Ebola ” vient de frapper la capitale, Bamako. Nos autorités ont cherché le virus, elles viennent de l’avoir. Si non comment comprendre qu’elles fassent une tournée de solidarité, (qui engendre des dépenses inutiles avec l’argent du contribuable) en lieu et place de réelles mesures préventives afin de protéger le pays contre un éventuel cas de contamination ? Oh que c’est impensable, inimaginable, regrettable et dommage pour le Mali. D’après Maurice DRUON : ” Les tragédies de l’histoire révèlent les grands hommes, mais ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies “.
Notre société étant différente de toutes les autres, je crains le pire. C’est le moment de multiplier la vigilance et de respecter toutes les consignes de précaution données par les services sanitaires. Allons-nous voir des sanctions contre la ” Clinique Pasteur ” qui n’a pas été capable de faire un bon diagnostic?
Je compte sur les intellectuels du Mali de l’intérieur et de l’extérieur à mettre en place un réseau de réflexion pour faire des propositions afin d’amorcer le développement tant attendu par le Peuple meurtri et en manque de dirigeants patriotes, dignes, honnêtes, compétents et responsables. Je reste, fortement, convaincu que le salut du Peuple malien doit passer par une imposition du changement provoquée par un tel réseau.
Jules-Paul Tardivel : ” Le vrai patriote s’inquiète, non du poste qu’il doit occuper dans la patrie, mais du rang que la patrie doit atteindre parmi les nations “.
Dr. Sékou DIAKITE
Président de l’Association
” Mouvement pour le Changement à Kati (MCK)”
Cell. : +223 65 73 64 62/73 56 84 79
Rien de nouveau et aucune analyse, toujours les mêmes chansons ( avion du président,corruption et maintenant Ebola. Ce n’est pas une question de réduire le ministère, ni de parents encore moins d’ebola.Pour jeter les base développement , il faut changer de comportement a tout les niveau. c’est tout .Tout le reste c’est des histoires.
Mon cher, ce n’est pas du jour au lendemain que les maliens vont changer. vous ne pouvez rien comprendre, car réduire le nombre élevé de ministères est en soi un changement. Eviter les gaspillages et promouvoir la compétence, si vous ne trouvez pas dedans un changement de comportements, je ne sais pas quelle analyse vous faites. Soyez sérieux et objectif, car ce changement viendra petit à petit.
Une bonne contribution mais qui helas restera q’une simple contribution aussi bien pour le pouvoir que pour la societe civile. le pouvoir : toute critique est vu comme oeuvre de destabillisation de la part de l’opposition donc aucune lecon a tirer des bourdes commises La societe civile : la deception est a la hauteur de l’espoir susciter lors de la victoire du PR c’est les raisons de l’acharnement dont il fait l’objet c’est notre cris de coeur. Il faut etre a l’ecoute de son peuple
Une tres bonne contribution ,elle nous ramene a la question : pourquoi cette acharnement contre un PR qui a ete plebescite il y a peine 1 an ? je pense q’une des raisons majeur est la deception qui a ete a la hauteur de l’euphorie susciter par la victoire , les critiques sont les cris de coeur des gens qui pensaient que le pays allait se relever du deliquescence que l’avait mis ATT, pour aider quelqu’un il faut que sa porte soit ouverte ( etre a l’ecoute)
Je suis d’ac avec vs mais celui-là (IBK) a dépassé ttes les limites et puisqu’il ne veut rien entendre, ni écouter, alors l’article propose, non seulement, de l’aider à finir son mandat cadeau, mais aussi de s’unir pour l’imposer le changement (puisqu’il est borné). IBK est vraiment malade, mais il est notre Prési
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