Au Togo, l’initiation de révision de la constitution togolaise portée par un groupe de députés à l’Assemblée Nationale fait couler beaucoup d’encre. Le projet de texte qui est en cours d’examen par la commission des lois pourra ouvrir des belles perspectives pour la démocratie togolaise.
L’instabilité politique récente en Afrique de l’Ouest, notamment les coups d’Etat au Niger, Mali et Burkina Faso hantent les députés du Togo. Du moins ceux qui sont les initiateurs de ce projet de révision constitutionnelle. Ils envisagent changer la gouvernance du pays en basculant dans un nouveau système politique. Le présidentialisme n’est pas gage d’accalmie politique, estiment-ils. D’où cette propension vers un régime parlementaire.
Dans le tourbillon de discussions et de débats qui entourent la réforme constitutionnelle togolaise, un point mérite une attention particulière : la durée du mandat présidentiel. Contrairement aux spéculations qui ont animé les médias et le discours de certains acteurs politiques, l’idée d’une prolongation des mandats à sept ans ne repose sur aucun fondement. Des sources bien informées révèlent que la proposition de réforme vise, en réalité, une orientation bien plus audacieuse et démocratiquement bénéfique : la réduction de la durée des mandats présidentiels à moins de cinq ans.
La rationalisation des Mandats Présidentiels
Cette mesure, loin d’être une simple modification procédurale, s’inscrit dans une vision profonde de renouvellement de la pratique démocratique au Togo. En envisageant des mandats plus courts pour le Président de la République, la réforme cherche à insuffler une dynamique de gouvernance plus réactive et alignée sur les aspirations citoyennes. Cela permettrait non seulement d’augmenter la fréquence de l’expression populaire à travers les urnes mais aussi de renforcer le principe de responsabilité et de redevabilité des élus envers le peuple togolais. Cette orientation vers des mandats présidentiels réduits reflète une volonté de prévenir les crises de gouvernance en favorisant une alternance politique plus fluide et une compétition électorale plus ouverte. Elle encourage également les présidents à concentrer leurs efforts sur des réalisations concrètes et mesurables dans des délais plus courts, favorisant ainsi une efficacité et un pragmatisme politique accrus.
Par ailleurs, cette réduction potentielle de la durée du mandat présidentiel met en lumière l’engagement du Togo vers une démocratie plus dynamique et inclusive, où les cycles électoraux plus rapprochés peuvent stimuler une participation civique accrue et une vigilance citoyenne renforcée. Elle représente une étape cruciale vers la consolidation d’un système politique qui valorise le changement, l’adaptabilité, et une connexion plus directe entre les dirigeants et la population. Dans ce cadre, la réforme constitutionnelle se présente non seulement comme un projet de réajustement institutionnel mais aussi et surtout comme un engagement vers une gouvernance plus représentative et un renouvellement continu du contrat social togolais. Cette démarche de rationalisation des mandats présidentiels constitue une pierre angulaire de la vision réformatrice, orientée vers la stabilité, l’équité, et une démocratie véritablement responsabilisant pour le Togo de demain.
Dans la mêlée des débats et des conjectures, une vérité se détache avec clarté : la proposition de révision constitutionnelle au Togo, loin d’être une manœuvre orchestrée depuis les hautes sphères du pouvoir, émerge en réalité d’une collaboration inédite. Un groupe de députés indépendants, en synergie avec certains membres du parti au pouvoir, a pris l’initiative audacieuse de proposer ce projet de loi à l’Assemblée nationale. Ce geste, à la fois inattendu et stratégique, a pris de court la majorité présidentielle, laissant ses membres dans une stupeur qui les empêche encore de prendre une position de défense claire et unifiée sur la proposition. Malgré cela, une unanimité tacite semble se dessiner au sein du parti, signe d’une reconnaissance potentielle des bénéfices inhérents à cette réforme.
À l’opposé, l’opposition semble avoir été prise au dépourvu, piégée par un réseau de rumeurs et de fausses suppositions, notamment l’hypothèse d’une extension du mandat présidentiel à sept ans. Cette hypothèse, vraisemblablement évoquée lors des discussions préliminaires par un des députés du groupe initiateur, n’a jamais été destinée à figurer dans la proposition finale. Cette méprise, fortuite ou stratégiquement induite, pourrait non seulement désorienter l’opposition mais également influencer de manière significative la dynamique politique à l’approche des élections. En adoptant une perspective centrée sur les véritables enjeux et implications de cette réforme, les acteurs politiques togolais, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition, ainsi que la population togolaise dans son ensemble, se voient offrir une occasion unique de réinventer les fondements de leur démocratie. Cette initiative pourrait bien être l’étincelle nécessaire à l’édification d’une gouvernance plus juste, équilibrée et représentative, marquant un pas décisif vers la consolidation de la stabilité et de la prospérité nationale.
Une urgence démocratique et stratégique
Dans un paysage marqué par des aspirations au changement et la quête d’une démocratie plus aboutie, le Togo se trouve à l’intersection de décisions cruciales avec sa récente proposition de réforme constitutionnelle. Portée par une dynamique novatrice de députés indépendants et embrassée par un élan populaire, cette initiative représente une opportunité sans précédent pour redéfinir les fondements de la gouvernance nationale, en mettant un accent particulier sur la prévention des crises, la réduction du pouvoir présidentiel et l’augmentation significative de l’autorité du Président du conseil des ministres.
Ce virage décisif, loin de toute spéculation sur l’extension de la durée du mandat présidentiel, se profile comme une manœuvre stratégique visant à consolider un régime parlementaire solide. Avec pour ambition une séparation des pouvoirs renforcée, cette réforme s’attache à améliorer la collaboration entre les branches exécutive et législative, tout en reconfigurant le système judiciaire pour une plus grande efficacité institutionnelle. La vision est claire : instaurer une gouvernance où la responsabilité, la transparence et la responsabilité sont les maîtres mots, avec des mandats présidentiels raccourcis pour favoriser une alternance politique dynamique.
Cette révision constitue également une réponse pragmatique aux défis économiques, promettant des économies substantielles pour l’État et une redistribution des ressources vers des projets de développement cruciaux. En plaçant l’Assemblée nationale au cœur du processus de désignation du Premier ministre et en limitant explicitement le pouvoir du Président au profit d’un conseil des ministres renforcé, elle esquisse un futur où le pouvoir exécutif est véritablement au service du peuple.
La réforme transcende ainsi la simple modification textuelle pour se poser en pierre angulaire d’une démocratie participative et responsable, où chaque citoyen est appelé à jouer un rôle actif. Elle inaugure une ère de flexibilité politique, avec des gouvernements plus redevables et un contrôle accru sur les excès de l’exécutif. La représentation politique se trouve élargie, promettant une diversité de voix au sein du processus décisionnel, et l’armée, placée sous l’autorité de l’Assemblée, symbolise l’engagement envers une république au service de tous.
La révision constitutionnelle proposée s’inscrit dans ce cadre. Il offre au Président Faure Gnassingbé l’opportunité de sculpter un avenir où sa contribution au développement et à la stabilité du pays serait indélébile. Cette démarche est perçue par certains comme une quête d’une sortie honorable, permettant au Président de se distancer progressivement des arènes du pouvoir pour se consacrer à des enjeux cruciaux tels que la cohésion sociale et la consolidation de la paix.
L’hypothèse selon laquelle cette stratégie servirait de prétexte à Gnassingbé pour éviter les écueils de la désignation d’un successeur est également mise en avant. Dans un contexte politique où la question de la succession peut souvent engendrer des tensions et des rivalités, le choix de laisser au parti le soin de sélectionner librement son candidat pour les élections de 2030 témoigne d’une volonté de préserver l’unité et la stabilité nationales. Cela reflète une préoccupation profonde pour l’avenir du Togo, au-delà des intérêts personnels ou de groupe, avec un accent mis sur la prévention des conflits internes qui pourraient entraver la progression vers un avenir plus harmonieux.
Correspondance particulière
NATO democracy do not work in Negroid Africa. It is financially too costly, promotes corruption plus irreparably divisive. NATO democracy will not provide affordable good governance sought. Properly managed One Party African Democracy could best provide that governance however, proper management is key plus must be fulfilled.
Unfortunately would be writers of new Constitution appear to be thinking in terms of what would those of NATO democracy find appropriate constitution as oppose to what would at God speed deliver plus maintain comfortable world class modern living conditions for Togolese people. Unto that become goal they will continue to devise inadequate constitution plus incompetent methods of governing.
Henry Author Price Jr aka Kankan