Les médias algériens et maliens viennent de le révéler : un « jihadiste » algérien a été arrêté à Kidal. Si l’on pourrait craindre l’incapacité de la justice malienne à punir les terroristes, le Mali reste signataire des accords d’extradition et il est certain que la justice des pays d’où sont issus ces terroristes étrangers ne les épargnera pas.
Méhérig Djafar, un « jihadiste » algérien recherché par les autorités de son pays, et soupçonné de préparer une attaque-suicide au Mali, a été arrêté sous une fausse identité par les soldats de Barkhane, jeudi 28 août 2014. Remis aux autorités maliennes dès la semaine suivante, il est actuellement emprisonné à Bamako dans l’attente de son extradition vers son pays d’origine, où il sera jugé pour tous ses crimes.
Bien que le prisonnier se soit présenté sous une fausse identité, prétendant même être un berger, il a finalement été démasqué par les agents d’Interpol, l’organisation internationale policière basée en France.
C’est que Méhérig Djafar est en fait un activiste recherché par son pays, proche de l’un des plus dangereux terroristes, l’algérien Mokhtar Belmokhtar, chef de katibat Al Moulathamine.
Nous savons bien que la justice malienne est faible. Cela, nous avons encore pu le constater récemment avec la libération d’Houka Houka Ag Alfousseyni, juge islamique proche du chef d’Aqmi, Yahia Abou El-Hammam, qui avait tant maltraité la population de Tombouctou, ordonnant lapidations et amputations.
Bon débarras pour le Mali et bon retour chez eux à ces terroristes !
Cet événement nous montre en effet aussi que la présence des forces de Barkhane, ainsi que leur détermination à mettre le terrorisme en échec, en particulier dans le Nord du Mali, ne décroît pas.
Idrissa KHALOU