Attention ! Remettre le “mourant” MNLA en selle, c’est assurer à coup sûr la sanctuarisation du terrorisme et la criminalité dans le Sahel. Telle est la prise de position des Maliens de la diaspora rendue publique la semaine dernière.
Alors que l’intervention des armées française et malienne – appuyées par des contingents tchadiens et nigériens, a permis de chasser les groupes terroristes et jihadistes hors des villes de Gao et Tombouctou, le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), du moins ce qu’il en reste, choisi ce même moment pour faire irruption sur la scène et prétendre avoir pris à Ançar Eddine la ville de Kidal.
Visiblement, il ne s’agit là que d’une ruse de la part d’Ançar Eddine dont des éléments se seraient mués en MNLA pour échapper à la riposte des forces armées maliennes et leurs alliés. Pour qui connait cette zone, le MNLA n’y existe plus, car bouté hors de ces territoires depuis plusieurs mois par ces ex-alliés Ançar Eddine, Mujao et Aqmi.
Aussi, le Collectif des Maliens de la diaspora met de nouveau en garde les autorités maliennes ainsi que les amis et partenaires du Mali contre toute tentative de vouloir remettre en selle le MNLA. Rien, absolument rien, ne saurait justifier aujourd’hui le crédit que certains veuillent accorder à ce mouvement. Et pour cause : le MNLA s’est allié avec les mouvements jihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ançar Eddine (groupe salafiste), du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), des narcotrafiquants et des criminels de nationalités diverses : Afghans, pakistanais, libyens, pour venir semer terreur et désolation dans les régions au nord du Mali.
Le MNLA ne représente aucune des composantes des populations des régions du Nord du Mali, même pas nos compatriotes touaregs dont l’écrasante majorité reste attachée à leur appartenance à la République du Mali. Dans ces conditions, quelle légitimité accorder à quelque négociation que ce soit avec ce mouvement ?
Le Collectif des Maliens de la diaspora estime que faire renaître aujourd’hui le MNLA de ses cendres, c’est, à coup sûr, sanctuariser le terrorisme et la criminalité dans les régions au nord du Mali et dans le reste du Sahel, car ce groupe armé n’hésitera pas à renouer avec ses ex-alliés dès que les circonstances le permettront. Les autorités maliennes ainsi que les amis et partenaires du Mali vont-ils jusqu’à courir délibérément ce risque ?
Pour sa part, le Collectif des Maliens de la diaspora réaffirme ce qui a toujours été sa position ; à savoir : les décisions concernant ces zones devront désormais associer les seuls représentants légitimes des populations, à l’exclusion de tous ceux qui ont pris les armes. Il faut éviter à tout prix d’acquitter la prime à la rébellion.
Non à toute tentative de partition de notre pays, qu’il s’agisse d’autodétermination ou d’autonomie.
Le Collectif des Maliens de la diaspora renouvelle son soutien à l’action salvatrice des forces armées maliennes ainsi que celles des pays amis et partenaires du Mali, actuellement en cours afin de restaurer l’intégrité territoriale du Mali.
Vive le Mali un et indivisible !
Genève, le 4 février 2013
Pour le Collectif
la frontière entre le MNLA et Ansar n’est pas étanche;elle est même
très poreuse;il ya quelques jours le MNLA disait aux Français qu’il
n’a pas de munitions pour combattre les narco- traficants, maintenant
il déclare qu’il combattra l’armée malienne si elle mettait les pieds à Kidal; question : d’où lui sont venus les munitions si ce n’est de
Ansar qui se serait reconverti en MNLA ?
A mon avis le mot MNLA on doit plus prononcer, libération d’AZAWAD.
libérer Azawad pour qui et pourquoi?
Merci la diaspora constituez vous en groupe de pression en France et partout d’ailleurs sinon ces vermines du MNLA sont plus pire que la peste ils sont entrain de monter tout le monde contre le Mali et veulent créer une guerre ethnique au Mali
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