Tentative de partition du Mali : La CSTM dénonce une frange de la communauté internationale

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Hamadoun Amion Guindo
Hamadoun Amion Guindo, sg CSTM

Dans une déclaration sur les négociations sur le Nord-Mali, la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) “constate des complicités sournoises d’une frange de la communauté internationale au dessein tout aussi malveillant qu’égoïste et dont la visée inavouée est la partition du Mali”. De ce fait, elle dénonce et s’oppose à toute tentative de scission du Mali. Nous vous livrons la déclaration dont nous avons reçu une copie.

 

– Vu la Constitution du 25 février 1992 ;

 

 

– Vu la résolution 2100 du 25 avril 2013 du Conseil de sécurité de l’ONU réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali ;

– Considérant la situation sécuritaire des régions nord du Mali, qui est au cœur des principales préoccupations nationales et les difficultés qu’endurent généralement les populations et particulièrement les travailleurs de ces localités ;

 

 

– Constatant les complicités sournoises d’une frange de la communauté internationale au dessein tout aussi malveillant qu’égoïste et dont la visée inavouée est la partition du Mali et cela pour des raisons géostratégiques et économiques ;

 

 

– Considérant que le port d’armes par un ou plusieurs individus non autorisés par les services compétents est illégal et doit être puni par la loi dans tous les pays épris de paix et de justice sociale ;

 

 

– Considérant qu’il ne saurait avoir et tolérer l’existence de milices et de groupes armés au Mali en dehors des Forces armées du Mali (Fama) ;

 

 

– Vu que Kidal, Tombouctou, Gao sont et demeurent des régions administratives du Mali et qu’il n’a jamais été question ni d’autonomie, ni d’autodétermination pour les populations du Mali en général et pour celles des régions nord en particulier dans un Mali à l’origine consacré Un et indivisible depuis des millénaires et aujourd’hui par la loi fondamentale ;

– Considérant que de la résolution pérenne voire définitive du problème du nord qui doit s’inscrire autant dans le respect des engagements pris que dans la sauvegarde de l’intérêt supérieur des populations du Mali, dépendront de la stabilité du pays, du retour de la sécurité dans les zones concernées pour le développement harmonieux du Mali,

 

 

A ce titre, le Comité exécutif national de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) vient par la présente :

 

 

1. dénoncer et s’opposer farouchement à toute tentative de scission du Mali qui est et doit rester un pays laïc, démocratique, un et indivisible,

2. demander aux autorités en place de ne céder à aucune forme de pression ou de chantage pouvant contrarier la volonté de la majorité du peuple à vivre ensemble dans un climat de paix, de stabilité, de sécurité et de justice sociale,

 

 

3. interpeler la communauté internationale sur le respect et l’application correcte de la résolution 2100 du Conseil de sécurité relative au désarmement des groupes rebelles armés,

4. se prononcer énergiquement pour le désarmement total et le cantonnement des groupes rebelles armés avant toute reprise de négociation qui doit se tenir sur le territoire malien,

5. rappeler à la Minusma son mandat de stabilisation des principales agglomérations (dont Kidal) et sa contribution au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans tout le pays,

6. approuver et soutenir la lutte contre la corruption et son pendant de délinquance financière que mène actuellement le gouvernement contre toutes les catégories de prédateurs, les spécialistes des abus de biens sociaux et autres délinquants financiers qui font désormais légion dans notre pays,

 

 

7. exiger l’amélioration dans les meilleurs délais des conditions de vie et de travail de tous les travailleurs en général et de ceux des régions du nord en particulier,

 

 

8. lancer, au regard de l’urgence de la question des négociations, un vibrant appel à tous les travailleurs du Mali, à tout le peuple malien en leur demandant de se mobiliser pour la réussite desdites négociations dans un sursaut d’unité nationale et de respect des valeurs fondamentales de notre nation.

 

 

La Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) à l’instar de toutes les organisations patriotiques du Mali et de tous les amis du Mali exige que les négociations soient inclusives, se tiennent au Mali et sous la conduite des autorités légitimes du Mali assistées des facilitateurs de la communauté sous-régionale, continentale et internationale.

Vive le Mali démocratique, laïc, uni et indivisible

 

 

Bamako, le 17 février 2014

Hamadoun Amion Guindo, SG de la CSTM

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Amion est un opportuniste, il veut se faire voir. Ta place est auprès de SANAGO à faladiè pour votre concertation de mêrde au moment où la patrie était en danger (par votre faute).

  2. Maliens, comment comprendre qu’on choisisse Karim Keïta comme président de la commission défense de l’Assemblée nationale au lieu de Niamé Keïta?
    Le premier je ne dirais pas qu’il est jeune, mais je dirais qu’il est néophyte en politique et dans toutes autres gestions des hommes,le second est non seulement haut gradé, mais n’a fait que gérer les hommes toute sa vie. Je ne suis point RPM, mais je veux la vérité pour le développement du Mali. Ou est donc le bénéfice du mérité dans le Mali d’IBK.
    Maliens, Je vous signale qu’Adolphe Hitler a accédé démocratiquement, c’est à dire légalement au pouvoir, mais ça la pas empêché d’être le dictateur notoire que l’on connait.N’avalons pas tout.Bye beffodougou@gmail.com

  3. 98%des Maliens sont du même avis que la CSTM la plus grande organisation au Mali.
    Merci encore Hamadoun Amion Guindo, SG de la CSTM
    Vive le Mali démocratique, laïc, uni et indivisible

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