Troisième producteur d’or en Afrique, le Mali regorge de sites d’exploitation artisanaux disséminés à travers tout le pays. Cette activité s’intensifie en particulier dans l’Adrar des Ifoghas au nord, parfois dans la plus grande illégalité et au mépris des règles environnementales et sanitaires. A l’heure actuelle, impossible de préciser combien de Maliens y sont exploités mais ce que nous devons dévoiler c’est que ces gens fouillent le sol jour après jour dans des conditions abominables, contraints par des groupes voués à miner le processus de paix et la prospérité.
Les longues journées de travail sont partagées entre le lavage du minerai, le concassage des pierres et l’utilisation quasi permanente de métaux et de produits chimiques toxiques. Parmi ces produits, les orpailleurs utilisent le mercure pour séparer l’or du minerai. Tout le monde le sait, c’est une substance toxique qui attaque le système nerveux. Il s’avère particulièrement nocif pour le corps humain. L’organisation Human Rights Watch souligne que l’intoxication au mercure occasionne une série de troubles neurologiques, notamment des tremblements, des troubles de la vue, des maux de tête, des pertes de mémoire, des troubles sanguins et des insuffisances rénales pouvant aller jusqu’à la mort. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) estime que la dose toxique est de 0,4 mg et la dose létale (mortelle) se situe entre 150 et 300 mg. Ceux qui travaillent continuellement dans ces mines sont exposés à plus de 30 mg par jour, une dose qui peut s’avérer rapidement mortelle. Et c’est sans compter l’emploi du cyanure également…
Cette situation sanitaire est tellement inquiétante que la révolte commence à gronder au sein de la population locale. Tous les jours des animaux meurent après avoir bu l’eau dans laquelle se trouvent les déchets reversés, tous les jours des habitants développent des pathologies liées à l’utilisation de ces poisons. Si cette pratique toxique et destructrice continue, elle pourrait décimer toute la population de ces régions.
Des groupes terroristes sont encore fortement implantés dans le nord du Mali. C’est autour d’Abeibara, de Boughessa, de Talhendak, que les mines d’or sont exploitées. Chacun d’entre nous le sait, les chefs de groupes terroristes sont à la manœuvre pour tirer tous les bénéfices possibles de cette extraction. Les enlèvements, les trafics d’armes, la drogue et maintenant l’or financent tout leur écosystème mafieux. L’avenir et le bien-être de la population ne sont pas des priorités pour eux et ils ne le seront jamais !
L’un de ces tyrans est une figure du terrorisme, son nom est sur toutes les lèvres à Kidal. Il est connu pour avoir lâchement déserté l’armée malienne et pour avoir participé à de nombreux kidnappings et assassinats. Exécutant des basses œuvres d’AQMI, il verrouille l’activité dans les mines d’or, tout particulièrement dans la zone d’Inrhar. Il s’est entouré d’hommes sans scrupule qui organisent le pillage de la région et qui transforment les travailleurs en esclaves des temps modernes. L’orpaillage génère un système de taxes qui alimente directement les caisses des terroristes. Ces esclaves servent les intérêts du vassal d’Iyad Ag Ghali
Aujourd’hui, cette population ne veut plus se plier à ses ordres et travailler dans les pires conditions sanitaires que nous puissions imaginer. Que ce soient des hommes, des femmes ou des enfants, tous sont exploités comme des animaux. La population et surtout les jeunes ont besoin de travailler. Ils aspirent tous à sortir de l’emprise djihadiste. Mais comment les aider ? Il nous suffit de dire la vérité et de la disséminer le plus largement possible, voilà notre mission pour tenter de sauver une population en danger de mort !
Nous devons dire la vérité, toute la vérité sur les agissements des terroristes et sur les risques mortels qu’ils font subir aux populations. Comme le dit le proverbe : « Taire la vérité, c’est enfouir de l’or ! ». La vérité est notre or, l’or des Maliens, exploitons-la, cultivons-la et faisons cesser cette infamie !
Ousman K
@kouare
Bonsoir
http://www.leparisien.fr/societe/l-identite-volee-des-enfants-adoptes-du-sri-lanka-09-08-2019-8131422.php
enfants adoptés qui seraient en fait des enfants volé du sri-lanka!
Près de 1500 bébés sri-lankais ont été adoptés dans les années 1980 par des couples français. Aujourd’hui trentenaires, ces enfants découvrent qu’ils pourraient avoir été volés ou achetés.
Nour et Neil, deux enfants sri-lankais adoptés en France il y a trente ans, ont décidé de partir à la recherche de leurs parents.
Dans les années 1980, 11 000 à 14 000 bébés sri-lankais ont été adoptés par des familles en mal d’enfant, dont 1 500 par des Français. En toute légalité ? C’est ce qu’elles croyaient. En réalité, beaucoup d’enfants auraient été volés ou achetés à des mères vulnérables.
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