Après un refus de la DGE chargée de remettre les fiches de parrainages à Sonko, le recours en référé auprès de la Cour Suprême a été l’occasion d’une première brèche dans le dispositif de soumission du pouvoir judiciaire au pouvoir exécutif. La procureur de la République a rejoint les avocats de la défense de Sonko pour rejeter clairement tout fondement juridique au refus de lui remettre les fiches de parrainages pour sa candidature à la candidature.
Le juge du tribunal de Ziguinchor, malgré les pressions autoritaires illégales, a rétabli le droit contre l’État hors la loi.
Signalons la formidable mobilisation citoyenne pacifique des populations de Ziguinchor contre l’injustice chronique que ne cesse de faire subir l’État hors la loi à Pastef administrativement dissous et à son président Sonko.
L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) s’est insurgée en déclarant avoir « appris avec stupéfaction le communiqué émanant de l’Agent judiciaire de l’État suite à la décision rendue par le Président d’instance de Ziguinchor relative à la radiation d’un homme politiques des listes électorales » avant de « condamner vigoureusement les attaques contenues dans ledit communiqué et visant un juge qui a rendu une décision dans le sens qu’il croit conforme à la loi » et d’ajouter « l’UMS rappelle que le seul débat judiciaire valable est celui qui se tient au prétoire et non par voie de presse ».
Ces insoumissions du pouvoir judiciaire contre l’État hors la loi commencent à s’exprimer contre l’État hors la loi de plus en plus englué dans l’irrespect total des lois en vigueurs par la substitution sans scrupule de l’administration, des FDS, etc. Le Conseil Constitutionnel est donc interpellé sur sa capacité à préserver l’état de droit, son indépendance de décision et donc la séparation des pouvoirs même dans une démocratie bourgeoisie néocoloniale conquise de haute lutte par les générations passées du mouvement ouvrier, populaire, les démocrates et la gauche historique alors dans la clandestinité.
N’étant pas suspensif, l’appel acharné du pouvoir Exécutif devant les juridictions dakaroises ne peut empêcher sauf refus illégal la remise des fiches de parrainages au candidat à la candidature, chef du camp patriotique et de l’opposition, Sonko.
Vers la victoire des bulletins patriotiques dans les urnes
Une fois ces fiches de parrainages obtenues en vertu de la décision de justice, les 6 candidats à la candidature du camp patriotique dont Sonko doivent lancer une vaste campagne citoyenne et populaire de parrainages devant atteindre des millions de signatures pour faire la démonstration que rien dans la loi ne peut empêcher que Sonko day Book.
Ces millions de parrainages citoyens et populaires sont une anticipation du raz de marée électoral qui va chasser par le bulletin de vote l’État hors la loi qui sévit dans le pays depuis surtout 2021. et faire la preuve que la candidature de Sonko est une demande sociale majeure.
Ses millions de parrainages citoyens et populaires des 6 doivent aussi servir techniquement aux dépôts des candidatures de ceux des 6 candidatures en affectant à d’autres ceux des élus parlementaires. C’est en fait au camp patriotique, notamment Sonko lui-même de choisir les modalités techniques du dispatching de ces parrainages entre les 6 candidatures à la validation du Conseil Constitutionnel.
Une fois cette validation opérée par le Conseil Constitutionnel, le camp patriotique et Sonko pourront décider QUI est le candidat derrière lequel l’ensemble des 5 autres candidats devront se rassembler pour la victoire dans les urnes du 25 février 24.
Diagne Fodé Roland
14/10/23
Au mali/burkina/niger sonko serait deja bousiller.
Estimez-vous heureux d’être dans un pays où règnent l’état de droit et la démocratie. Quelle la dictature au monde qui accepterait que ses magistrats soient traînés dans la boue à longueur de journée ? Quelle est la dictature au monde qui accepterait que des appels à l’insurrection soient formules par des gens qui n’ont aucune culture ni histoire politiques ? Quelle la dictature au monde qui tolérerait que l’on menace le président de la république de le traiter et de le découper comme on fait à un président Africain que je terai le nom par pudeur ? Quelle est la dictature au monde qui permettrait que de soit-disant opposants aient un langage ordurier à l’endroit de ceux qui les gouvernent, le “gatsa-gatsa” qui n’est rien d’autre qu’une injure. Quelle est la dictature au monde qui permettrait à un opposant de dire que, je le cite”le président va me tuer ou je vais le tuer”. La liste des gaffes est loin d’être exhaustive !
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