Situation politique au Mali : Le jeune politicien Abdoulaye Allaye Koïta énumère les maux et propose

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Dans un entretien que nous a accordé le candidat indépendant à l’élection partielle des législatives de Mopti, non moins conseiller Clientèle PME/PMI à l’agence BNDA de Ségou, Abdoulaye Allaye Koïta est un jeune qui nourrit une grande ambition politique pour son pays. A cet effet, il a une vision  nette sur la situation politique du pays. Il estime qu’avec tout ce qui passe « le pays avec ces maux vont très mal et chaque jours, un peu plus ».  Ce premier coup d’essai avec l’élection partielle de Mopti, lui a permis de se frayer un chemin politiquement après s’être sorti 6e. Depuis, il est sollicité par les grosses pointures de la politique malienne.

Ainsi, c’est dans le but d’apporter sa part de pierre à l’édifice dans la reconstruction du pays que Abdoulaye Allaye Koïta a fait son entrée dans la vie politique avec le scrutin du 2 janvier 2017 suite au décès du député de Mopti Hamadoun dit Dioro Yaranangoré.

Les maliens selon Allaye les maliens souffrent dans tous les secteurs. Explication : le pays est divisé et il ne recouvrera pas son intégrité tant qu’on ne se remettra pas en cause et dire la vérité quant il faut et où il faut et à qui il faut. Ainsi dit- il que « tous les maliens savent actuellement que les séparatistes du MNLA n’ont aucun pouvoir militaire et politique. J’affirme cela, car, depuis la signature des Accords pour la paix issue du processus d’Alger il y a eu beaucoup plus de morts suite à des attaques qu’avant la signature de ce fameux accord. Cet accord je trouve qu’il ne pourra pas nous sortir de cette crise, puisqu’il n’est pas bon et son application pose et continuera à poser des sérieux problèmes. Sa dernière mise en œuvre qui concerne les autorités intérimaires aussi est bloquée par l’amateurisme de notre gouvernement. On devait convoquer des assemblées générales au niveau de ces localités auxquelles participeraient toutes les forces vives de la nation. A savoir parti au pouvoir, opposition, gouvernement, autorités religieuses et coutumières et société civile…, etc., pour élire en leur sein ces autorités, même si je n’approuve pas leur mise en place. Au centre, précisément dans la région de Mopti, la situation est catastrophique. Le gouvernement a dans un premier temps, abandonné ses fils face à la menace de quelques bandits armés pour, ensuite, revenir en force pour mater ces bandits parfois sans grand discernement en confondant ceux qui ont profité du vide laissé par l’absence de l’autorité de l’Etat et les vrais bandits ». Il poursuit pour dire qu’au sud, la pauvreté est en train d’être aggravée par le déguerpissement des commerçants sur les trottoirs sans aucune approche ni mesure d’accompagnement requises. Bien entendu, il n’approuve pas l’installation des vendeurs sur les trottoirs, mais, il est également contre le fait de mettre fin à une activité vieille de plusieurs décennies pour certains, à la ruine et en quelques jours seulement. A ce niveau, le jeune politicien propose qu’on devait leur donné d’abord des délais d’au moins 6 mois avec des mesures d’accompagnement légales. Mais, malheureusement, ce ne fut que la raison du plus fort qui est partout la meilleure. Au sud du pays, le phénomène de banditisme et de criminalité dont la pratique la plus courante est l’agression avec vols de motos parfois qui finissent par meurtres.

Dans le domaine de la santé, l’homme constate qu’ils sont mal gérés. Et, pour preuve, « les malades ne cessent de servir dans nos hôpitaux de véritables fonds de commerce. Les maux sont énormes. Cela, dans quasiment tous dans tous les secteurs socio-économiques et juridiques du pays » a t- il précisé.

Par ailleurs, pour une sortie de crise, Allaye propose à ce que les maliens tous ensemble retravaille l’accord d’Alger. Installer des bases militaires dans les régions du nord du Mali. Diminuer considérablement les charges du gouvernement en supprimant certains départements. Augmenter les salaires des fonctionnaires à 100% dans un délai de 8 ans (25% tous les deux ans).

F. Mah Thiam KONE

 

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