Situation politique du Mali : ‘’Parena, le bélier qui cherche un abreuvoir ! ‘’

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Dans cette contribution, reçue à notre rédaction, un citoyen a décidé de réagir par rapport à certaines déclarations issues de la conférence débats de la jeunesse du parti PARENA, tenue le samedi 12 juillet dernier au CICB.

 

  1.       Introduction

Le 12 juillet dernier, comme le 17 avril le Parena qui fait ses véritables premiers pas dans l’opposition après avoir officieusement renoncé à la compétition de la présidentielle s’est trouvé une occupation de disserter de ses convoitises sur l’opinion en prenant naturellement ses lectures pour la réalité.

 

Le Parti estime que son honneur a été souillé par Koulouba en avril et que l’histoire de ses diatribes lui a donné raison en seulement 3 mois.  Il a ouvert un registre pour noter les hauts et les bas pour en tirer des commentaires négatifs sans discernement de ses devoirs citoyens.

 

Au Parena de reconnaitre qu’il n’y a pas au Mali une gouvernance artisanale, familiale et imprévoyante. Mieux qu’auparavant le Gouvernement travaille sur la base de programmes, d’orientation et d’indicateurs de performance, en prenant les autres institutions et le peuple à témoin.  Aucun texte fondamental régissant les institutions et le fonctionnement régulier de l’Etat n’a été violé, en tous cas, pas plus que dans la gestion du comité d’organisation du sommet Afrique-France de décembre 2005 et dans la conduite du défunt ministère des zones arides et semi arides qui aurait pû aider à prévenir ce qui nous est tombé sur la tête en 2012 au nord et au sud.

Quant à la classe politique, animée par de nombreux anciens ministres et députés Parena, eux-mêmes, transfuges du Cnid Fyt, elle agit librement dans le cadre des activités parlementaires, politiques et les faits indiquent au contraire qu’une majorité gouverne en consultant l’opposition qui à son tour s’oppose. C’est l’instrumentalisation de ce droit et ses abus à contester jusque sur les questions d’intérêt national qui doit donner à penser que l’opposition fait partie du problème et non de la solution aujourd’hui.

 

 

  1.       Sur le Nord

 

Contrairement à ce que le Parena peut donner à penser, la crise du nord et de Kidal est un héritage de la transition, pardon un héritage de plus d’un demi-siècle. Le président IBK ne l’a pas créée. Le Président de la république et le Gouvernement en ont fait leurs priorités dès septembre 2013. Ainsi, ont eu lieu une pré-concertation en septembre 2013 à Bamako, celle exploratoire en février et juin 2014 à Alger puis l’Accord de cessez-le feu du 23 mai 2014 nonobstant de nombreuses rencontres intercommunautaires et  l’ensemble des implications de la communauté internationale.

 

Le nord du Mali n’est pas aujourd’hui plus perdu qu’il ne l’était avant septembre 2013. Il y a des cas graves de violation des accords de Ouagadougou, négociés sous la transition que le Gouvernement n’a de cesse dénoncé en même temps que les Nations Unies. Cette situation a emmené les autorités militaires à repositionner les forces pour réduire au maximum les risques de confrontations inutiles à la recherche de la paix. Que des drapeaux fantaisistes flottent sur certaines concessions pris çà et là donne au Parena l’occasion de se frotter les mains jusqu’ en  faire une publicité tapageuse, où est passé son attachement à la patrie proclamé.

 

En même temps que le Parena dénonce le silence du Président de la République, il reconnait dans le même document que le Président s’est exprimé sur le nord, ligne après ligne. Il fait table rase des avancées démocratiques. Et pire, le Parena exige une enquête que le Gouvernement avait notifié dans la nuit du 21 mai avec en plus des débats parlementaires démocratiques et une commission ad hoc. Le Parena veut-il coute que coûte une gestion consensuelle du pouvoir pour qu’à défaut de postes ministériels, ses hiérarques faute de légitimité se voient crever les écrans de télévision et exiger des prises de charge.

Toute la question de sa demande de concertations nationales ou de forums repose en réalité sur une tentative d’accaparement du fait majoritaire qui par ailleurs n’a jamais fermé la porte à toutes formes de contributions sérieuses et désintéressées.

 

 

  1.       Sur la diplomatie et les PTF

 

Jamais le Mali n’a suscité autant d’intérêts sur le plan de la diplomatie régionale et internationale. Le Parena a-t-il fait une petite estimation du rang des délégations étrangères et internationales que le Mali a accueilli depuis septembre 2013, sans motif de sommet quelconque ?

 

Le Mali n’a-t-il pas reçu récemment le Roi du Maroc, les présidents de la Tunisie du Burkina, de la Guinée Bissau  et d’importantes délégations de la communauté internationale dont plusieurs membres du Gouvernement français ?

 

Quant au partenariat avec les PTF, il est certainement plus préoccupant pour le Parena que dans la réalité, la plupart des financements extérieurs étant maintenue et de nombreux projets et programmes dont ceux relatifs à la formation professionnelle et l’emploi. Aucune malversation n’a été signalée, n’en  déplaise aux nouveaux détracteurs du Mali de l’intérieur.

 

 

  1.       Sur la famille du Président

 

Le Président de la république a-t-il nommé un membre de sa famille député ou président de l’Assemblée Nationale. A-t-il nommé un fils, une fille ou un neveu membre du Gouvernement ou d’une haute administration même si aucune loi ne l’interdit ?

 

 

  1.       Sur l’armée  

 

Le diagnostic étant connu, le Gouvernement est depuis 10 mois investit de façon consistante dans la remise en forme de l’armée, sa restructuration, sa formation, son organisation technique et tactique et son équipement.

 

Ce programme se poursuivra dans le cadre d’objectifs définis par les enjeux actuels de défense et de sécurité, mais également pour faire de nos forces de défense une force moderne, robuste et capable de relever les défis nouveaux.

 

La question que le Parena aurait dû poser est de savoir qui a conduit notre vaillante armée d’antan à cette situation regrettable ? Veut-il cacher la forêt avec l’arbre ?

 

 

Le Parena oublie-t-il que le Mali n’est plus en transition à moins que pour son compte et pour d’autres il soit ouvert une école élémentaire de l’opposition en démocratie. Le besoin est bien pressant dans notre cas malien.

 

 

  1.       Mon conseil aux élèves-opposants

 

Ne compromettez ni votre pays ni son image. Soyez patriotes  quel que soit votre agenda politique. Vos compatriotes vous observe et l’histoire avec. Soyez dans la solution, pas dans le problème. Nous savons que votre parti est incarné par un bélier, mais qui ne doit pas perdre la raison dans la quête d’un abreuvoir.

 

« On ne hait pas celui qu’on méprise. On hait l’homme dont les qualités balancent celles qu’on croit avoir, et dont les prétentions sont en opposition avec celles qu’on a. » enseigne Pigault-Lebrun.

 

Mamadou. A . Traoré

Fonctionnaire à la retraite, Lafiabougou

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2 COMMENTAIRES

  1. Quand vous bouffez la soupe de la nouvelle maman, vous ne pouvez rester sans rien dire. Tous savent que ce president qui disait ne pas se rabaisser au niveau d’un rebelle pour discuter, ne dialogue aujourd’hui qu’à cause de sa défaite miliataire. C’est honteux de dire qu’IBK n’a pas créé le problem du nord. ON le sait tous, il ne l’a pas créé mais il a majoritraire explosé les urnes pour le résoudre. Bande de lèche-bottes.

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