Situation de crise grave au Nord du Mali : Le COREN appelle à la résistance populaire

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Le Collectif des ressortissants du Nord (COREN) suit avec une grande préoccupation la dégradation de la situation économique, sociale et sécuritaire au Nord de notre pays. Les actes perpétrés par les occupants des régions du Nord de notre pays jour après jour prouvent à suffisance qu’ils sont sans Foi, ni Loi. La profanation du mausolée du vénéré Saint Cheick Sidi Mahmoud Ben Amar le vendredi 4 mai 2012 constitue une étape supplémentaire dans leur volonté d’asservir les populations et de porter atteinte à leur dignité.

Le Collectif des ressortissants du Nord (COREN) condamne avec la dernière vigueur cet acte indicible et ignoble.

Le Collectif des ressortissants du Nord (COREN) se félicite de la promptitude de la réaction de l’UNESCO condamnant cet acte inacceptable et l’invite à mobiliser la communauté internationale pour protéger le riche patrimoine culturel malien qui appartient désormais à celui de l’humanité toute entière.

Le Collectif des ressortissants du Nord (COREN) se réjouit de la réaction de la population de Tombouctou, notamment les jeunes qui ont manifesté leur colère suite à ce vandalisme et promis de ne plus jamais se laisser faire. « Plutôt mourir que de vivre dans la honte » ont affirmé les jeunes de Tombouctou.

Le Collectif des ressortissants du Nord (COREN) invite toutes les populations des zones occupées, restées sur place, à suivre l’exemple des jeunes de Tombouctou en organisant la résistance populaire. De Kidal à Douentza, de Léré à Ansongo, les populations sont invitées à faire face aux occupants soit par des marches, soit par des actes de désobéissance civile, afin de les bouter hors des terroirs occupés.

Le Collectif des ressortissants du Nord (COREN), interpelle les autorités politiques et militaires du Mali quant à leurs responsabilités de sécuriser et de protéger toutes les populations.

Bamako, le 10 mai 2012

Le Président du COREN

Malick Alhousseini

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6 COMMENTAIRES

  1. C’est dommage qu’un Pr ! analyse la situation malienne sous un seul angle “Est-ce pour faire plaisir aux bandits de Kati ? j’en doute , car Younoussa est vieux et peut mourir demain ou après demain ! donc n’aurait pas le fruit de son soutien ou plutôt de ses fourberies! pour indigence d’esprit là aussi c’est moins probable car M. Dicko est supposé être un Pr., Alors qu’est ce qui reste c’est un Diable né(créé à partir d’une flamme !), naturellement perfide et toujours œuvrant pour attiser la flamme dont il est créé , car le feu c’est l’aliment de sa vie de son âme … eh bien c’est ça votre Prof !! ” . J’aurais souhaité entendre une analyse pas impartiale mais plus sage et plus conciliante: Alors, nous sommes contraints de choisir entre deux situations toutes deux périlleuses. Moi, je dirais, d’une part, nous sauvegardons l’esprit du Changement et que le sentiment du changement soit vécu par chaque malien, bien sûr sans les Bandits de Kati.
    d’autre part nous sauvegardons notre démocratie et ses acquis, avec une application, pleine et stricte sans concession, du retour à l’ordre constitutionnel “la constitution est la seule référence qui vaille ” si on veut rester encore sur la planète terre…. Sanogo a déjà vilipendé les Mariko alors ce serait le tour des Pr comme Dicko.

  2. Je respecte l’opinion des ressortissants du Nord car ils sont les plus premiers et ceux qui souffrent probablement le plus par cette situation. Je leur demande de faire attention aux hommes politiques qui ont mis ce pays à plat par leur silence et leur complicité avec le régime déchu. Mon choix n’est pas Sanogo non plus car il est un sujet de division au sein de la nation. Cependant, s’il y a à choisir entre un Dioncouda et un Sanogo, je choisirais un Sanogo. L’irresponsabilité des hommes politiques n’est plus à démontrer au Mali. Où était cet homme (Ancien Ministre, Député, Président de l’AN) lorsque les localités suivantes ont été attaquées et tombées une à une : Léré, Amderaboucane, Tinzaoutine, Ménaka, Aguelhok, Tessalit. Tessalit, cette grande base militaire et ville stratégique dans le désert malien tant convoitée par les puissances internationales depuis les années 1960, était tombé la nuit du 10 au 11 mars 2012 bien avant le coup d’Etat. L’AN se taisait “consensuellement” sans interpeller Mme Le Premier Ministre pour s’expliquer, demander une motion de censure du gouvernement, ou proposer une solution de sortie de crise ! Mais non, ils voulaient coûte que coûte organiser des élections présidentielles couplées avec un référendum constitutionnel le 29 avril 2012 dans cet état : un Etat en guerre où flottent d’autres drapeaux sur son territoire : du jamais vu dans un pays démocratique (lisez la Constitution à ce sujet). Je rappelle que les populations du Nord, notamment la ville de Gao, avaient marché pour protester contre l’organisation d’élections ou de referendum tant que les territoires sont occupés. Je demande à mes compatriotes et particulièrement aux ressortissants du Nord de bien réfléchir au contexte car Dioncouda n’est pas la solution, il fait partie du problème pour avoir cautionné tout ce que l’ancien régime faisait. Son premier instinct “politique” sera toujours de tirer la couverture sur lui et ses partisans avant de penser au Mali comme il l’a fait au sommet de la CEDEAO à Abidjan. C’est ce comportement qui a déclenché le contre coup avorté du 30 avril 2012, afin de recevoir les militaires de la CEDEAO à Bamako pour le protéger et s’emparer du pouvoir de transition par la force. Pour ceux qui ne savent pas, c’est Moustaph Dicko qui était assis derrière lui à ce sommet. Alors, voulons-nous vraiment revenir en arrière?
    Je propose qu’il y ait un homme “apolitique” à l’image de Dr Cheick Modiba Diarra comme Président de la Transition. Cet homme n’est pas Sanogo à plus forte raison Dioncounda. A défaut ou dans l’attente de trouver cet homme, que le Premier Ministre (pleins pouvoirs) assure la Présidence de transition. Dioncounda n’a qu’à retourner au perchoir et apprendre son travail de contrôle gouvernemental (quelle honte de l’avoir comme Président de la Transition!). Cette situation n’a que trop duré, je souhaite très rapidement la récupération des régions Nord de mon pays. Que Dieu bénisse le Mali et nous accompagne dans cette période difficile (amen).

  3. AUTANT IL EST *****URGENT**** POUR LES POPULATIONS DU NORD DE COMMENCER LA *****RESISTANCE****** CONTRE AQMI ET LES AUTRES CAFARDS, AUTANT IL EST IMPERIEUX QU’A BAMAKO , KATI ET « AU SUD », ON ENTAME LA **** »DESOBEISSANCE CIVILE »***** JUSQU’AU JOUR OU LA JUNTE NOUS LAISSERAIT RESPIRER.

    Tant que la population dans les villes (Bamako, Kati, Segou Sikasso ect…) ne fait pas pression sur les politiques et les militaires, CEUX-CI NE VONT PAS BOUGER.
    Une grande partie des armes commandees par ATT est arrivee. On attend seulement que le CNRDR+E se barre pour que le reste soit autorise a rentrer au Mali.

    IL EST TEMPS QUE LA CEDEAO COMMENCE LES BOMBARDEMENTS AERIENS. IL NE FAUT PAS « DONNER AUX ANSAR DIENS, INDEPENDANTISTES DOMINES, AQMIENS ET AUTRES CAFARDS DE SE FECONDER INVITRO’LEMENT » ET DE S’INSTALLER.

    « HONTE AUX MILITAIRES QUI SE CACHENT A BAMAKO, KATI, KOULIKORO… ALORS QUE LES 2/3 DE LEUR PAYS SONT OCCUPES. A BAS LE MILITAIRES CITADINS »

  4. Pourquoi ne pas organiser une grande marche de tous les jeunes du Mali de Bamko , Kayes ,koulikoto,Segou,sikasso pouraller libererle Nord du pays ?
    Car les militaires ne cessent de montrer leur incompétence c’est à nous Civils de faire leur travail?

    • merci.

      pour cela les ressortissants doivent dire à leurs femmes de marcher sur Kati au lieu de féliciter les jeunes sous occupation.

      Avec un seul mot d’ordre, dire à la junte libérer le nord ou de laisser la CEDEAO faire son travail. 😈 😈 😈 😈

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