Sidy Mohamed Kagnassy et le marché de 69 milliards : Des soupçons infondés

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Une rumeur non fondée fait état d’un marché de plusieurs dizaines de milliards (près 70 milliards) octroyés à un conseiller spécial à la présidence de la République, en l’occurrence M. Sidy Mohamed Kagnassy. Mieux, bien qu’étant infondées, lesdites rumeurs ont été traitées par une certaine presse avec malveillance, en reproduisant de faux documents pour étayer une intoxication, si elle était une, visant à salir le Président le mieux élu des vingt dernières années au Mali. Au-delà, des confrères se sont laissés alleer à des rapprochements osés à l’endroit du président de la République, des rapprochements qui toisent la loi.

 

 

Pour en revenir à l’affaire proprement dite, disons que les journalistes qui ont choisi de approcher les services de communication concerné de l’Etat ou l’intéressé, pour être informé et pouvoir informer leurs publics, ont eu la bonne information : l’affaire en question n’est en fait qu’une manipulation et une grotesque intoxication qui relève de la diffamation. Aussi faut-il relever que les éléments d’informations disponibles démontrent toute la fausseté des faits présentés et en concluent à une cabale qui, au-delà de Sidi Mohamed Kagnassy, vise en fait à salir l’image et la réputation du président Ibrahim Boubacar Kéïta.

 

 

Lesdits éléments d’informations appellent à dix (10) observations de notre part:

– primo, il faut en convenir qu’il est d’une malveillance inqualifiable, d’une tentative de dénigrement en vue de ternir l’image et de salir la réputation d’homme intègre et juste de Ibrahim Boubacar Keïta, homme d’État et homme de parole, qui s’est engagé devant la Nation meurtrie à rétablir l’honneur du Mali et à bâtir une République exemplaire par l’instauration d’une lutte implacable contre la corruption avec une tolérance zéro et le respect absolu de la loi, le fait de soutenir, à l’appui d’un grossier mensonge, que celui en lequel les Maliens croient comme le “Kankelentigi” a non seulement nommé quelqu’un en récompense du financement de sa campagne, mais aussi lui a octroyé un marché de près de 70 milliards;

 

 

– secundo, le moment choisi pour poser un tel acte ne relève pas du hasard. En effet, la décision d’IBK, hautement patriotique et saluée par tous les maliens de la relocalisation du dossier Mali au Mali n’est pas du goût de tout le monde. Suivez mon petit doigt ! En imposant que désormais les problèmes du Mali seront discutés au Mali et entre maliens, le président IBK n’a pas fait que des heureux et n’a surtout pas élargi son cercle d’amitié. Aussi, ceux qui jusqu’ici jouissaient de l’immixtion dans les affaires intérieures du Mali comme d’un singulier fonds de commerce n’en seront-ils que marris et outrés. C’est dommage, pour l’honneur du Mali, que ceux qui ont œuvré vainement à la satellisation de notre pays durant toute la crise que nous avons connue puissent trouver, contre espèces sonnantes et trébuchantes, des Maliens pour les soutenir dans leur cabale, afin de ternir l’image de leur propre pays et de ses autorités. Et surtout de tenter de faire passer IBK pour celui qu’il n’est pas, celui qu’il n’a jamais été et celui qu’il ne sera jamais.

 

 

– tertio, républicain avéré, l’homme d’État attache beaucoup de prix à la compétence, à la probité et à la vertu républicaine. Oui, M. Sidi Mohamed Kagnassy, non pas parce que son père est un milliardaire, mais en raison de sa compétence et de son expertise, largement connues et reconnues, au plan interne et international, a été nommé Conseiller spécial à la présidence de la République comme d’autre maliens de la diaspora ayant servi dans les organisations internationales. Sidi Mohamed Kagnassy devrait-il être disqualifié du service de la République, parce qu’il est fils de milliardaire ? Et la Constitution de la République qui dit que tous les citoyens sont égaux en droits et en devoir ? Ce n’est pas parce qu’on est fils de milliardaire qu’on ne peut pas servir loyalement et honnêtement son pays.

 

 

-quatrièmement, M. Sidi Mohamed Kagnassy n’a jamais cherché pour lui ou pour quelqu’un un marché de l’État malien ni avant ni après sa nomination à la présidence de la République, en tout cas, pas sous le président IBK. Du 4 septembre 2013 à 25 février 2014, jamais un conseiller, spécial ou ordinaire, à la présidence de la République n’a bénéficié d’un marché de l’État. Et il en sera ainsi, Inch’Allah tant que IBK sera aux commandes de l’État.

 

 

– cinquièmement, un marché de fourniture d’équipement à l’armée malienne, dont nul ne peut dans le contexte d’aujourd’hui discuter la pertinence et l’opportunité, avait été attribué, mais à un opérateur économique connu, fournisseur attitré de tout temps de notre armée (avant l’arrivée d’IBK au pouvoir), mais pas à Sidi Mohamed Kagnassy.

 

 

Du reste avec un peu d’investigation, on aurait su que ce marché a été annulé parce que si le fournisseur présentait des garanties et cautions suffisantes, le contrôle de qualité effectué sur un marché similaire pendant la Transition ne plaidait point en sa faveur. Or, au regard de ce que notre pays a connu, au plan du manque et de la qualité de son outil de défense, les nouvelles autorités ne pouvaient prendre le risque de laisser un fournisseur livrer à nos hommes du toc. Le régime d’IBK a pris la responsabilité d’annuler le marché.

 

 

– sixièmement, M. Sidi Mohamed Kagnassy en est-il pour quelque chose dans l’annulation de ce marché ? Comme tout conseiller, il a un devoir de loyauté envers la République. Et conseiller spécial, le président peut requérir son avis. Est-ce pour cela qu’on le soupçonne et l’accuse d’avoir bénéficié du marché de la fourniture d’équipement de l’armée ? Un marché qui, à la date d’aujourd’hui, n’est pas encore octroyé à un nouvel fournisseur.

 

 

– septièmement, pour ceux qui connaissent le fils Kagnassy, l’armement n’est pas dans son rayon d’action et ses affaires ne sont pas domiciliées au Mali principalement. C’est le document produit, qui n’est plus ni moins qu’un montage, un faux et usage de faux passible de poursuites, qui disculpe M. Sidi Mohamed Kagnassy. En effet, tout le monde sait ou est en mesure de savoir que M. Sidi Mohamed Kagnassy n’est ni Directeur général, ni actionnaire de la société dont il est fait mention, à savoir GUO STAR Sarl. Cette société est bien connue de la place, elle n’a rien à voir avec un quelconque Conseiller spécial à la présidence de la République du Mali.

 

 

– huitièmement, on peut tout reprocher au président IBK sauf la complaisance et le favoritisme. Ceux qui sont autour de lui, au-delà de la confiance, ont chacun leur parcours. Et chacun sait qu’il ne peut compter sur IBK pour torpiller les procédures en vue d’obtenir une quelconque faveur et avantage au détriment de l’État. Surtout pas en matière d’équité, de probité et de transparence dans le domaine des marchés d’État.

 

 

– neuvièmement, les procédures de passation en matière d’armement et d’équipement de l’armée sont suffisamment connues comme dérogatoires. Du reste, les textes de passation de marchés publics sont suffisamment connus au Mali, pour ne point faire du fétichisme en matière de transparence. Ce ne sont pas comme les procédures de passation d’un marché de quelques cinq milliards d’une organisation internationale, marché relatif à la fourniture de points d’eau qui se dissipent entre les latitudes et les longitudes africaines ou de marché de quelques milliards qu’on attribuerait de manière complaisante à un marchand de sable.

 

 

-dixièmement, nulle part au monde on ne voit un État, de surcroit en guerre comme le nôtre, faire un tintamarre avec caméras et microphones pour rééquiper son armée. Alors que ceux qui convoitent ce marché, oublient un peu M. Sidi Mohamed Kagnassy pour se mettre à jour et fassent la preuve qu’ils ont les certificats requis, la surface suffisante, l’expertise et la garantie de bonne exécution. Le temps des magouilles et des chèques en blanc est terminé.

Une contribution particulière de Fassery DIAKITÉ

 

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