Sauvons le soldat IBK : organisons la désobéissance civile !!!

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Dans une énième sortie pour le moins catastrophique du Président IBK, dans une arrogance et un mépris pour son peuple, dont lui seul a le secret, il vient de relancer à nouveau le débat sur la révision constitutionnelle, cette fois-ci, en radicalisant les positions, en divisant les maliens.

En effet, à la suite d’une série de rencontre (après les notaires et les avocats, le Président va recevoir les officiers aujourd’hui, puis ce sera des chefs coutumiers et de quartiers).  Il consulte, soit-disant, mais tout le monde sauf la plateforme populaire AN TÈ ABANNA, qui aujourd’hui, est la seule et l’unique cadre de discussion et d’action des opposants à cette révision constitutionnelle.

Comme par surprise, le journaliste (dans l’interview en français) n’a même pas mentionné la Plateforme qui a mobilisé des centaines de milliers de Maliens ces deux derniers mois, sans doute, interview et journalisme de connivence !

De la foutaise. Le Président joue au dilatoire, plus soucieux des impressions et des intérêts de la France que de son peuple qui lui a voté à plus de 70%. Sa stratégie, celle d’un homme désespéré. Il veut gagner du temps en attendant que les centaines de millions de francs décaissés, le chantage, les pressions en tous genres et le temps, produisent leurs effets et finissent par provoquer l’essoufflement de l’extraordinaire mouvement populaire de la Plateforme. Les centaines de milliers dans les rues de Bamako, des villes de l’intérieur et à travers le monde le laissent de marbre. Il mènera à terme son projet de révision.  D’ici la session d’octobre de l’an.

Comme un petit enfant frustré, il nous menace même : “sed lex, dura lex” dit-il. Il met en garde les “séditieux” : nul ne pourra s’opposer à la liberté de vote des Maliens.

Il viole la constitution et son serment. Il divise le pays. Il reste sourd aux appels émanant de toutes parts. Que nous reste-t-il devant tant d’arrogance et d’irresponsabilité ?

Demander sa démission, organiser la désobéissance civile conformément à l’article 121 de la constitution du 25 Février 1992.

Nous ne devons pas nous laisser intimider par les accusations de “sédition” ou de “putschistes”.

“Putschistes”, nous ? Voyons !

C’est pourquoi, la bonne démarche est celle de la Plateforme ANTE ABANNA, qui dans son assemblée générale vient de décider de lancer un ULTIMATUM au Président de la République.

PASSER CE DÉLAI, NOUS ORGANISERONS LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE SUR TOUTE L’ÉTENDUE DU TERRITOIRE NATIONAL JUSQU’À SA DÉMISSION DE TOUTE SES FONCTIONS.

Pour paraphraser un de mes lecteurs internautes BI Ahmadou Balata « Il faut une vérité sans complaisance, penser au pays et non à une personne ou communauté internationale. L’accord est un engagement qui s’évalue et qu’on améliore au gré des atouts et limites. Pour ma part, l’accord a montré ses limites, une évaluation objective est nécessaire pour le revivifier, l’appropriation de tous. Sanctionner les fautifs et fauteurs de tout bord. La révision constitutionnelle n’amènera aucune paix mais peut amplifier l’insécurité et l’instabilité du pays. Alors un choix s’impose ».

Serrons les rangs. Maintenons une cohésion à toute épreuve. La victoire de l’humilité du peuple sur l’arrogance des pouvoirs publics est proche.

A tooo, N’i ma tooo…..

Notre force, c’est notre détermination !!!

Dr Etienne Fakaba SISSOKO

 

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. Bsr Dr Sissoko
    Moi, à ta place , je me tairai pour de bon. Tu aurais du être lapidé pour ce que tu as fait. Et saches que tu es comptable du bilan de ce pouvoir, car tu as fait un séjour à Koulouba, je ne sais pour conseiller en détournement de filles ou élèves ou en économie. Il y a un manque de cohérence dans ta démarche. Tu es devenu un aigri social ou un constipé intellectuel, dès qu’on t’as prié de quitter le bateau.
    Le Mali a plus besoin de ^paix que guerre civile. que DIEU nous en éloigne. Au contraire, tu dois prôner le dialogue, en démocratie, nul ne peut et ne doit prendre en otage un pays par son comportement. Je termine en disant ” ta liberté s’arrete là où commence celle des autres ”
    Salam

  2. IBK a achete son avion avec trois (3) prix differents. IBK est parti en Chine en grande pompe et est revenu avec beaucoup de mensonges des projets que les Chinois veulent faire pour le Mali. IBK est ensuite parti aux Emirats Arabes et est revenu encore avec des tonnes de mensonges. IBK nous a promis la paix mais il nous a amene la guerre avec la perte de l’integrite territoriale du Mali et de la souverainite nationale et la mort des prefets et sous prefets et des soldats Maliens faisant beaucoup d’orphelins. IBK nous a promis au moins 200,000 emplois mais aujourd’hui nous avons 180,000 chomeurs en plus. IBK a promis aux femmes des renvoyes de l’Huicoma de les aider en pleurant mais 2 jours apres il eatait au bord de son avion pour aller se faire soigner en France alors que nos parents meurent a Gabriel Toure et au Point-G par manque de soins. IBK nous a trompe en amenant les negotiations de paix a Alger et en marginalisant la CEDEAO qui pourtant avait habilllement dejoue le coup d’etat du petit Capitaine Sanogo au Mali. IBK n’a aucune solution pour le Mali et les Maliens. IBK degage s’il te plait.

  3. Un article bourré de fautes…et voir qu’il est écrit par un docteur. Depuis en primaire on sait qu’une phrase commence par un majuscule et se termine par un point.

  4. Un article bourré de fautes…et voir qu’il est écrit par un docteur. Depuis en primaire on sait qu’une phrase commence par un majuscule et se termine par un point.

  5. Chaque pratique sociale à un nom. La question c’est : est ce que le président IBK à trouver le bon qualificatif pour qualifier l’action sociopolitique conduite par la plate forme An tè a banna en les désignant de “séditieux” ? Si oui, est ce que ce ne serait-il pas ce qualificatif qui dérange les acteurs de ce mouvement (Etienne en l’occurrence) plutôt que son positionnement face à la question?
    Pourtant, si l’on observe de près ce qui se passe actuellement, on est tenté de donner raison à IBK. De façon simple, si nous analysons l’expression : “An tè abanna” (qui est d’ailleurs très mal écrit du point de vue grammatical. On doit lire : An tè, a banna!). Littéralement cette expression signifie : ” Je refuse et c’est fini !”. Vous êtes sans doute des intellectuels, alors je vous pose une question: qui est ce qui garde une position radicale?
    À mon avis, cette plate forme qui se veut être animée par des intellectuels devait être plus ouvert au débat politique et social. Mais je m’en doute fort si tel est le cas vu positionnement qui est très radical.
    Par ailleurs, si l’on s’intéresse également à la trajectoire sociale et politique des acteurs de la plate forme An tè a banna! On s’aperçoit que la plupart de ses grands ténors sont politiques. Et ça, c’est très inquiétant.
    Un autre point intéressant et qui nécessite d’être mentionné, tout porte à croire que vous êtes contre la neutralité des uns des autres. Selon votre entendement, soit on est avec vous ou on est contre vous. Ce fait est tellement réel au point que vous avez pris en otage le débat social, politique et intellectuel. Désormais, on oblige la population à ne pas se poser la bonne question. On l’oblige à ne voir qu’un seul chemin, celui de la violence. Et ça, c’est inquiétant. Combattre avec haine est une arme à double tranchant!
    Bon entendeur salut !!!

    • S’il y a radicalité dans la position du mouvement antè a banna,ça veut dire que la constitution en vigueur guide cette radicalité.
      On ne negocie pas les termes de la constitution,on l’ interpréte.
      L’ article 118 de la constitution cristallise le débat de l’ opportunité de tenir une révision constitutionnelle à l’ état actuel du pays.
      Lutter pour faire respecter cet article est un acte patriotique.
      Un acte patriotique peut s’accommoder des actes non conventionnels pour défendre son pays.
      Il n’y a pas plus pire que la guerre.
      Les hommes font la guerre pour défendre l’honneur de leur pays .
      La radicalité du mouvement est proportionnelle à l’ attitude du pouvoir puisque les actes posés par le mouvement sont patriotiques.

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