Respecter la décision du Président, c’est aussi respecter le Président lui-même, l’ensemble du peuple malien et la Communauté internationale.
Le Président de la Transition malienne, le professeur Dioncounda Traoré, vient de rendre son verdict. Il n’a pas exigé le départ du Premier ministre. Hormis la formation d’un gouvernement d’union nationale tant prônée, Cheick Modibo Diarra garde son poste. Ce dernier a été accusé d’incompétences et de complot avec le CNRDRE, quelques mois après sa nomination à Ouagadougou au cours d’une concertation avec la classe politique malienne sous l’égide du médiateur Blaise Compaoré. Certains, les membres du FDR par exemple, sont allés jusqu’à demander sa démission, voyant en sa personne les problèmes que le Mali a commencé à connaitre depuis des années avant son arrivée.
On peut imaginer que ce n’est pas dans la facilité et dans l’empressement que le Président y est allé de cette manière. Ce faisant, il a voulu faire comprendre à tous, Maliens ou non, qu’il voudrait jouer à l’apaisement des passions, mettre un terme à cette division que nous constatons depuis l’éclatement de la crise après le coup d’Etat du 22 mars. Même si tous n’ont pas obtenu ce qu’ils désiraient, les uns et les autres doivent être satisfaits tant soit peu, aussi bien ceux qui souhaitaient un gouvernement d’union que ceux qui étaient contre le départ du Premier ministre. Il s’agit maintenant de mettre de l’eau dans le vin, d’oublier les confrontations inutiles et d’aller de front commun s’attaquer à ce que les Maliens attendent : le règlement du conflit au nord par la voie du dialogue ou par celle des armes en dernier ressort pour préserver l’intégrité territoriale du pays.
Le professeur Dioncounda Traoré a jeté les bases du compromis en jouant habilement à l’arbitre entre plusieurs camps. La classe politique devrait se défaire des mesquineries, des jeux d’intérêts privés, d’accompagner et de soutenir le nouveau gouvernement dans les taches régaliennes qui lui sont confiées pour un retour à la stabilité et à la paix au Mali.
Avec pleins pouvoirs ou non, Cheick Modibo Diarra est là. Certes après de longues concertations. Continuer à demander sa démission signifiera désormais sans nul doute qu’il y a des Maliens qui ne respectent pas le Président qui est une Institution malienne, qui ne respectent pas non plus le peuple. Que leurs beaux discours dont ils nous rebattent les oreilles n’auraient en fait qu’un seul but : celui de se voir personnellement aux commandes du pays ou de voir le retour de leurs parents qui ont été sevrés de la « vache laitière malienne » après le putsch. Ceux-là mêmes qui ont conduit le Mali dans cette impasse, en se livrant à des irresponsabilités durant ces vingt dernières années.
Une contribution de Sekou Diallo, Alma Ata, Kazakhstan.
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grand griot il faudra vite rejoindre le Mali si non il ya tellement d’opportunistes de ta race ici que tu risqueras de rester sans poste.I diallo kouyaté!
Vive un Mali fort,juste et libre!
Grand griot on a pas besoin de ton eloge , s il vous plait le probleme malien ne pas un cas personnel c’est un probleme national le nord est pris propose nous une sortie de crise au lieu de prendre le micro pour une personne s’il vous .QUE DIEU BENISSE LE MALI
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