J’entends encore le « vieux Rharous » presque aveugle,
Evoquer de sa voix cassée, la misère qu’il est en train de vivre.
Temps de siècles anciens (on y voyait « le vieux Rharous »).
Marcher à pas de loup,
en pleurant à chaudes larmes, sa situation de cité perdue
dans le gouffre et le désespoir total.
Oh vieux Rharous !
Oh «vieux Rharous » !
Il est grand temps d’ouvrir largement tes yeux,
Pour voir clair devant,
Avant qu’il ne soit trop tard.
Et d’ailleurs, trop tard, il l’est.
Trop tard, il l’est ;
Car aux XXI ème siècles encore,
Au su des hommes politiques, et autorités communales,
l’administration fait la carte d’identité nationale à dix mille franc
(10.000F CFA) à ton citoyen, sans la photo.
Quelle honte ? « Vieux Rharous »
Trop tard, il l’est ;
car, au vu de tes paisibles populations,
les dons légués sont utilisés à des fins politiques.
Oh « vieux Rharous »
Oh « vieux Rharous »
Trop, c’est trop.
Tu dois cesser de te lamenter et de pleure.
Tu dois te lever vite, changer de comportement et faire changer les
mauvais comportements.
Cela, au prix de ne pas te voir toi-même
Aller vite, vite vers un monde imaginaire,
l’autre monde des temps anciens,
des siècles dépassés,
Proches du lointain,
très lointain,
synonymes de tomber dans un gouffre.
Je t’entends encore « vieux Rharous »
Presque aveugle,
évoquer de ta voix cassée, la misère que tu es en train de vivre.
Ecrit par un citoyen de Rharous
C’est très beau, très bien écrit. Une voix qui crie l’avenir. Sur les voies de la poésie.
Bravo.
Plutot mélancolique.Cest vraiment triste et écoeurant.
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