Révision de la constitution: Monsieur le Président, l’époque de Soundiata Keita est révolue

2

L’orientation et la convergence de la gestion de l’Etat du Mali, malade de ses dirigeants inquiète. Certains, se posent même, des questions pour savoir, qu’est-ce que les maliens ont fait au Bon Dieu pour mériter de telles dirigeants ? La question mérite d’être posée afin que chaque malien puisse réfléchir sur la posture à adopter.
Cette interrogation à mille réponses obligerait les maliens à se défaire de telles politiciens. Le Mali n’a eu durant ces dernières années de démocraties que des dirigeants de caniveaux, n’ayant aucune compétence à part dilapider les ressources du pays.

Certains qui se retrouvent ainsi, à des postes stratégiques pour le développement économique, social et politique d’un pays, n’ont pas le profil de l’emploi. Des ministres avec aucune expérience professionnelle ou intelligence pour faire bouger les lignes de l’émergence économique du pays sont payés à ne rien faire. Développer un pays, n’a pas besoin de milliards, mais juste, des ressources humaines qualifiées et de qualité.
Constat avéré… Aujourd’hui, seuls ceux qui sont intelligents sortent leurs populations de la misère. Mais, le malheur des maliens est d’avoir pendant plus de 30 ans, des dirigeants qui n’ont aucune intelligence pour mettre leur pays sur les rails du développement. Et, lesquels dirigeants sont plus intelligents quand il s’agit de s’enrichir sur le dos d’honnêtes citoyens, tout en se vantant d’avoir telle ou telle richesse. Au Mali, quand une personne est nommée à un poste de responsabilité.

Aussitôt fait, elle réfléchit sur les stratégies pour ramasser le maximum de sou pour remplir son compte bancaire, acquérir des maisons, des terrains, des véhicules et d’autres belles choses de la vie. Pour lui, les soucis sont désormais conjugués au passé. Durant tout le temps qu’elle passera dans son fauteuil, elle ne se préoccupera point de la réussite de sa mission.

Et, le cas du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita est un exemple largement suffisant. Dès son accession au pouvoir, il s’est payé un avion pour plusieurs milliards de francs Cfa. Voulant régner dans l’opulence, le président a complément oublié ses promesses de campagne, dont la plus attendue était de mettre fin à la rébellion dans le nord du pays en 100 jours. Les maliens n’ont vu que du feu. Comment un Président qui passe tout son temps entre les avions peut-il, répondre aux préoccupations de sa population ? De toutes les façons, les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Il a réussi à prendre le pouvoir en faisant de fausses promesses.

Durant toute sa vie, il voulait devenir Président. Et, l’année 2012 était tellement favorable qu’il n’a pas hésité à faire espérer les maliens de lendemains meilleurs une fois au perchoir.

Rien du tout ! Il a même oublié ses promesses pompeuses de la présidentielle de 2012. On se demande parfois si, le Président Ibrahim Boubacar Keita, champion de « Inchallahou » est conscient de la situation dramatique du Mali. Un pays qui risque de connaître la guerre civile comme au Rwanda si, l’on n’y prend pas garde. Au lieu de s’attaquer aux vrais défis, il est dans les calculs politiciens pour obtenir par tous les moyens un deuxième mandat. Alors que rien ne marche dans le pays. Les populations sont à bout de souffle et ne savent plus à quel saint se vouer.

Tous les maliens se cherchent. L’économie est au ralenti, la pauvreté s’accentue, l’insécurité s’agrandit, la solidarité s’estompe entre autres difficultés. Les maliens ne méritent pas de telles dirigeants. D’où la nécessité de revoir la façon d’élire nos présidents de la République. Il est plus que jamais nécessaire d’élire des hommes intègres, dignes et soucieux de l’avenir de nos pays et des populations.

Exigence … des hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Mettre fin à ce copinage indigne d’une République qui aspire au développement et, à l’émergence des populations. Mettre fin à cette corruption à ciel ouvert qui ne profite qu’aux corrompus et, aux corrupteurs. Mettre fin à des nominations de complaisance et partisans. Mettre fin à cette politique de bas étage, à l’indiscipline et, à l’analphabétisme. Pour ne pas perdre le sens de ma contribution, je viens à l’essentiel après cette digression.

Les maliens sont convoqués aux urnes, le 9 juillet prochain, pour adopter une nouvelle constitution taillée sur mesure. Seulement, après avoir obtenu copie de ladite constitution, j’ai été ébahi par le nombre de fautes, relevées sur ce document qui devrait être de la plus haute qualité. Des fautes inacceptables de la part d’honorables députés, représentant tout le peuple malien.

On a l’impression de lire des élèves de la première année. Chers maliens et maliennes, prenez le temps de relire le document en question pour vous rendre compte de la gravité du massacre grammatical. Chers compatriotes, exigeons un Mali plus fort avec un niveau de développement élevé.

Sinon … les populations meurtries vont continuer à vivre cette mésaventure imposée à vie. Le temps du refus a sonné. Refusons d’être des marionnettes de nos médiocres dirigeants, incultes qui oppriment le peuple.

Adama COULIBALY
Journaliste – consultant, spécialiste, expert en communication et en information.
damisjunior@gmail.com

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Sounjata fut Empereur et IBK est actuellement le Président de la République. De Sounjata à IBK, l’éducation de nos ancêtres devrait être une lanterne pour nous durant toute notre existence. Malheureusement je me rend compte que ce n’est vraiment pas le cas et plus que jamais certaines personnes ne peuvent plus prétendre et faire valoir ce privilège. Pour être respecté, apprenons à respecter les autres.

  2. Ce sont les griots qui dissent d’IBK descendant de Sounjata alors que meurent les Castes pour que vive la Republique au Mali. IBK est un veritable idiot de premiere classe avec un QI D’UNE VIEILLE ANESSE applique literallement cet adage, que Dieu sauve le Mali

Comments are closed.