La Constitution est l’ensemble des règles juridiques qui définissent les droits et les libertés des citoyens ainsi que l’organisation et le fonctionnement du pouvoir politique. Avec l’évolution de la société, elle doit pouvoir faire l’objet de retouches ou d’un toilettage plus important.
La Constitution, qui se situe au sommet du système juridique de l’Etat, traite de la nature, de l’étendue, de la dévolution et de l’exercice du pouvoir politique. Mais elle doit pouvoir s’adapter sinon elle sera, en réalité, en porte-à-faux avec son époque. Alors la loi fondamentale ne sauvait rester figée. Il est évident que les modes de dévolution et d’exercice du pouvoir ne doivent pas être les même pour toutes les générations. La réforme constitutionnelle vise normalement à corriger les lacunes, les insuffisances et les imperfections révélées par le fonctionnement des institutions. Elle peut parfois marquer un changement plus important dans l’orientation politique du régime.
La révision de la Constitution du Mali en vigueur depuis 1992 est nécessaire aujourd’hui pour une bonne marche de la démocratie. Le Premier Ministre malien, Moussa MARA, a d’ailleurs annoncé dans sa déclaration de politique générale, une éventuelle réforme de cette Constitution pour renforcer, selon lui, le dispositif institutionnel et le cadre démocratique. ” Nous engagerons rapidement d’importantes réformes du système et du processus électoral ainsi que des textes régissant l’activité des partis politiques “, a-t-il dit. Donc, le Mali doit corriger des dysfonctionnements institutionnels et se conformer aux normes de la démocratie moderne.
La classe politique malienne a vraiment dépossédé le peuple de sa souveraineté par des comportements indécents et irréfléchis comme la transhumance politique, une attitude opportuniste, narcissique et égoïste des hommes politiques. Cette pratique diabolique fausse le jeu démocratique en travestissant le choix des électeurs. En cas de démission ou d’exclusion d’un élu du parti auquel il appartenait au moment de son élection et si ce parti a présenté sa candidature, son siège doit demeurer vacant. Il doit être alors procédé, dans un délai qui sera fixé par la nouvelle constitution, à une élection partielle.
Par ailleurs, pour lutter efficacement contre les dérives dictatoriales et l’incompétence, il serait souhaitable qu’à tout moment les députés aient la possibilité de relever le président et les autres membres du bureau de leur mandat, à la suite d’un vote de défiance à la majorité absolue.
Le premier Ministre, pour sa part, dans un délai constitutionnel, après sa nomination et le conseil des ministres entendu, doit présenter devant les élus du peuple, sa déclaration de politique générale, qui donnera lieu à un débat, suivi d’un vote de confiance acquis à la majorité absolue. Les nouvelles dispositions constitutionnelles doivent aussi renforcer le pouvoir du président de la République, chef de l’Etat. Il nomme le premier ministre et il doit pouvoir mettre fin à ses fonctions de sa propre initiative. Cela ne doit pas se limiter uniquement sur présentation par celui-ci de la démission de son gouvernement.
La réforme de la loi fondamentale est, une fois de plus nécessaire, pour accorder le droit de vote et d’éligibilité aux maliens de l’extérieur, qui contribuent pleinement au développement économique et social du Mali, aux élections législatives. Les institutions de la République sont au cœur de la vie politique et doivent nécessairement suivre l’effort de modernisation par la réforme de la constitution.
Moussa DANIOKO, depuis Libreville
IL NE FAUT PAS DISTRAIRE LES MALIENS AVEC CE ARTICLE BIDON !
ce n’est ni urgent , ni indispensable , la priorité c’est kidal ! la sécurité et la stabilité du pays , il ne faut pas éssayé de détourné l’attention des malien avec ces connéries – les américains ont leurs constitutions ça fait 400 ans – et pour le mali ca ne fait que 20 ans il souffit de l’appliquée correctement – pour le moment on pas bésoins d’une nouvelle constitution on à bésoin seulement des hélicos de combats pour notre armée nationnale -si vous vous obstnées à changée cette constitution maintenant sans équipé notre armée et a réconquérir kidal – ca sera un autre échecs pour le régime , le gouvernement ❗
des revisions toujours des revisions sans aucune amelioration,rien que des disfonctionnements.nous n’esperons plus à une modernisation et un assainnissement de la gestion publique.qu’Allah nous guide salam
Cet article est intéressant
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