L’attaque du 2 mai contre un convoi de l’armée malienne entre Diabaly et Nampala serait le fait d’un lieutenant d’Iyad ag Ghali, Bah Ag Moussa, véritable criminel.
Le 2 mai, un convoi de l’armée malienne a été pris à partie entre Diabaly et Nampala. Huit soldats ont été tués.
Quelques heures plus tard, Radio France internationale nous apprenait que le chef des bandits terroristes auteurs de cette attaque n’était autre que Bah Ag Moussa.
Celui-ci aurait pris la tête des combattants du soi-disant Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans d’Iyad Ag Ghali, qu’on devrait appeler le Groupe de soutien à l’islam qui tue des musulmans, dans cette partie du Mali située près de la frontière mauritanienne.
Bah ag Moussa, c’est une crapule parmi les crapules. Un valet d’Iyad Ag Ghali, avec qui il a fait le coup de feu au sein du Mouvement populaire pour la libération de l’Azawad dans les années 1990
puis de l’Alliance démocratique pour le changement dans les années 2000, avant de se draper lui aussi dans les oripeaux pseudo-islamiques d’Ansar Eddine, contrefaçons de la bannière du prophète (PSL).
De rebelle raté, il est devenu terroriste taré.
En janvier 2012, il a mené l’offensive contre Aguelhok. 70 à 150 soldats maliens ont alors été sommairement exécutés.
Pas tués au combat, mais assassinés, égorgés, mutilés, éventrés après avoir été capturés. La Cour pénale internationale dit que c’est un crime de guerre.
Chacun peut dire que c’est un crime contre la religion, contre la décence, et contre le Mali.
Et aujourd’hui, c’est un homme comme celui-là qui revient à la tête des terroristes d’Iyag ag Ghali et d’Ahmadou Kouffa.
Un égorgeur de ses frères, lui qui, deux fois intégré dans l’armée malienne, a déserté deux fois (2006 et 2011) pour se retourner contre ses compagnons.
On doit soutenir encore et encore les FAMa quand ceux qu’ils combattent sont d’aussi tristes sires, qui terrorisent la population.
Alassane Adama
