RESPECT DU DÉLAI DE LA TRANSITION : Débarquer le Premier ministre Choguel Kokalla MAIGA et son équipe ou le Chaos.

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A l’approche de la fin théorique de la transition, le débat se cristallise, de plus en plus, autour du respect du délai de la transition conformément à l’article 22 de la charte de la transition.

Les autorités doivent maintenant mettre fin au jeu de cache-cache avec les Maliens et la communauté internationale autour du délai de la transition, qui, contrairement à la propagande des soutiens des autorités, n’est pas une exigence de la communauté internationale, mais plutôt des « forces vives de la nation » malienne réunies dans le cadre des concertations nationales les 10, 11 et 12 Septembre 2021 au CICB de Bamako.

Nous le savons et le voyons que tout est en train d’être mis en œuvre pour prolonger la durée de la transition. De l’organisation de l’inopportune et hypothétique Assise de la Refondation à la mise en place de l’Agence Indépendante de Gestion des Élections (AIGE), les autorités multiplient les initiatives tant que celles-ci aboutissent à leur accorder quelques mois supplémentaires à la tête de la transition.

Seulement voilà, la junte et leurs acolytes du M5-RFP ont péché dès les premières heures en opposant les Maliens, en catégorisant les Maliens, appelant pompeusement les militants du M5-RFP « les patriotes », « les dignes fils du pays » et la majorité silencieuse, « les apatrides ». Après une année de tergiversation, de tâtonnement et d’amateurisme dans l’apprentissage de la gestion du pouvoir, les militaires découvrent qu’ils ne peuvent arriver à rien dans l’exclusion, dans les invectives et dans la division et surtout sans ceux qu’ils ont, les premières heures, marginalisés.

Face aux pressions de plus en plus croissantes de la classe politique, de la société civile, d’une part, de la communauté internationale, d’autre part, la junte, aujourd’hui à travers le colonel Assimi GOITA, prône l’inclusivité.

Oui, une inclusivité qui passe par des mesures politiques fortes et courageuses, en l’occurrence :

Débarquer le Premier ministre Choguel et son équipe afin de calmer le climat politique et social au niveau national et donner des gages de rassurance à la communauté internationale. Bien entendu que les déclarations à l’emporte-pièce du clivant Premier ministre qui sonnent comme une sorte d’allégeance au Prince du jour qui devrait être serein face à l’écho d’un tam-tam populiste ;
Ouvrir les organes de la transition comme le gouvernement, le CNT qui pourrait passer de 121 à 147 conseillers ;
Une prolongation de neufs mois (trois mois trop peu et six mois coïncidant avec la période hivernale) afin de dessiner les contours de l’organisation des élections.
C’est à l’unisson que le Mali pourrait face à la communauté internationale et obtenir la prolongation de la transition. Il sera dès lors envisageable dans une démarche commune d’organiser l’élection présidentielle pour laisser place à un Président de la République légal et légitime qui aura la lourde mission de mettre tous les Maliens ensemble afin de faire face à la crise sécuritaire, d’engager les réformes politiques et institutionnelles, bref, de consacrer le Mali dans le concert des nations.

C’est à cette seule condition que l’on pourra échapper à une nième crise politique qui débouchera sur un nième coup d’État dont le Mali pourrait se passer au regard des enjeux de l’ère.

Il est encore temps d’agir.

Dr. Etienne Fakaba SISSOKO,

Analyste au Centre de Recherche et d’Analyses

Politiques, Économiques et Sociales du Mali.

Email : etienne@crapes.net

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6 COMMENTAIRES

  1. Alsace
    On ne traite pas d’ennemis ceux qui ne sont pas de vos camps.
    LE CHARME DE LA DÉMOCRATIE EST DE PERMETTRE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET DE PENSÉE.
    Seul le peuple doit trancher,qui seul doit désigner qui est ennemi et qui ne l’est pas.
    C’est pourquoi nos partenaires internationaux veulent des élus au sommet de l’Etat,non des COLONELS sortis de nulle part.
    On n’est pas sûr qu’une majorité de maliens se retrouve dans les agissements de CHOGUEL MAIGA contre la France.
    Il n’a pas été élu pour agir à la place des MALIENS comme l’est le président centrafricain.
    LES MALIENS PEUVENT DÉCIDER DE COLLABORER ÉTROITEMENT AVEC LES FRANÇAIS.
    Pour le savoir,il faut laisser les hommes politiques s’exprimer librement.
    Si les francophiles sont minoritaires,ça se saura dans les URNES.
    S’ils sont MAJORITAIRES,les souverainiste doivent l’accepter car c’est la volonté du peuple qui compte.
    Mais il faut nécessairement des RÉFORMES STRUCTURELLES pour faire connaître la volonté de la population dans les URNES.
    En l’état actuel des structures électorales,les résultats seront contestés par tous les compétiteurs,s’ils ne sont pas vainqueurs.
    LES MANIFESTANTS NE SONT PAS SORTIS À PARTIR DU 5 JUIN 2020 POUR DEMANDER À LA FRANCE DE DÉGAGER.
    Ils sont sortis pour exiger une bonne gouvernance,une bonne organisation des élections.
    Le M5-RFP,c’est d’abord L’EXPRESSION DE LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE d’où des RÉFORMES STRUCTURELLES nécessaires.
    CHOGUEL MAIGA,représentant du M5-RFP,n’a pas mandat de s’opposer à la France.
    Il doit faire des RÉFORMES STRUCTURELLES nécessaires sa préoccupation principale.
    Ça ne peut pas se faire dans la tension permanente sur la scène politique.
    Il doit faire comme en 2012 c’est à dire faire représenter les grands partis politiques ou regroupements de partis politiques dans le gouvernement.
    Il peut naturellement défendre les intérêts du Mali,s’il constate qu’ils ne sont pas respectés par nos partenaires internationaux.
    Par exemple,il peut et doit demander que L’ACCORD D’ALGER soit examiné par la représentation nationale avant son application intégrale.
    Il ne le fera jamais car son son souverainisme est hypocrite.
    CHOGUEL MAIGA PARLE BEAUCOUP CONTRE LA FRANCE,MAIS NE POSE JAMAIS D’ACTES.
    Il suffit d’une dose de courage pour exiger que la France arrête toute collaboration avec nos SÉPARATISTES par des actions à l’ONU.
    On ne le fera jamais car l’intention est de négocier sa docilité aux français.
    Il préfère le populisme pour atteindre son objectif: confisquer le pouvoir.
    Les naïfs sont entrain de coller à l’hameçon.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

  2. Étienne est vraiment malade! Il n’atteint CHoguel au cheville et il se permet de dire de n’importe quoi. Le Mali doit être vider de tous ses ennemis y compris les genres Étienne et Issa Kaou N’Djim.

  3. À quand ces intellectuels maliens s’ils sont vraiment des intellectuels vont comprendre que les problèmes du Mali ne sont pas les élections. IBK était elu, ATT etait élu aussi.

  4. PROLONGATION DE LA TRANSITION OUI PEUT SI LES MALIENS PENDANT LES ASSISES DECIDENT AINSI. MAIS TOMBER DANS DES CONSIDERATIONS DE PERSONNE CE N’EST QU’UNE EXPRESSION D’EGOISME.
    IL N’Y AURA AUCUNE NOMINATION DE PREMIER ENCORE CE SERAIT NOUS METTRE ENCORE EN RETARD.
    TROUVONS LE CADRE D’AVANCER TOUT EN LUTTANT CONTRE L’INSECURITE TE LA CORRUPTION. SERRONS LES RANGS CONTRE LES ENNEMIS DE LA REPUBLQUE

  5. TAI TOI VAURIEN MENTEUR.
    TU TE DIS DOCTEUR ALORS QUE ÂPRES VÉRIFICATION, L’UNIVERSITÉ A LAQUELLE TU DIS SOUTENIR TA THÈSE DE DOCTORAT A DIS QU’IL N’Y A AUCUN ETIENNE FAKABA SISSOKO DOCTORANT DANS SA BASE.
    TU ES UN LECHE CUI QUI A ETE VIRE DE LA PRESIDENCE SOUS IBK AU MOTIF DE TA LEGERETE ENVERS LE SEXE FEMININ. UN BUREAU N’est PAS FAIT POUR FAIRE DEFILER LES JEUNES FILLES.

  6. Étienne est un opportuniste …il est aigri parce qu’il n’a pas eu de poste dans cette transition … sinon je vous jure qu’il serait en train de dire autre chose qui est loin de ce qu’il dit maintenant. Ce n’est pas un probleme tous ces cris de coquille vide de FAUX DÉMOCRATES… dans un mois le monde entier verra et saura la vraie position du peuple malien.

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