Résistance du cheval à la volonté du cavalier

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Fatogoma Mohamed Ouattara

La chute d’ATT, véritable solution salvatrice à la déception et à l’angoisse existentielle des maliens, a surpris  toute la classe politique malienne, assommée et près de s’écrouler, qui certainement n’aura pas pardonné à la junte militaire d’avoir eu l’outrecuidance de contrecarrer son rêve de diadème présidentiel. Cette classe politique aussi coupable et incapable que le Prince déchu et son système, veut désepérement faire partie de ce jeu politique dont elle est logiquement disqualifiée. Ses  discours argumentatifs d’autodefense  conjugués avec l’arrogance de la CEDEAO ne manquent pas de nous hérisser. Au coup d’Etat militaire, la classe politique malienne veut opposer un coup politique qui s’apparente à s’y méprendre à un coup d’opportunisme.  Ces patriotes de clocher qui n’ont d’autres intérêts que les leurs, dans un ultime effort de survie, ne veulent rien lâcher et mettent leur dernière force et malice pour la perpétuation du darwinisme social auMali.  C’est de bonne guerre qu’ils s’opposent en contre –junte pour se poser, et qu’ils s’attachent aux crins et à la selle du cheval pour retrouver leur équilibre. En collusion avec la CEDEAO ils nous embarquent dans des arguties politiques qui s’accommodent mal à la véritable nature  de la démocratie qui a étécelleduMalid’ATT. De quelle démocratie veulent-ils nous parler? Y avait –il eu  une démocratie auMALI? Peut –on honnêtement parler de constitutionnalité?  Une reponse franche à ces questions fait tomber ridiculement le masque qui cachait la véritable nature du pouvoir àBamakosous le régime défunt.

Nous avons subi l’affront d’entendre des odes  chantées à l’endroit d’une démocratie de fard par les chantres  de la démocratie occidentale. Boileau aurait poétiquement dépeint la démocratie malienne ainsi: “C’est pour eux les étrangers qu’elle étale et l’or et le brocard, Que chez les maliens se prodigue et le rouge et le fard “. AuMaliune démocratie en a caché une autre.” Cette démocratie exemplaire” qui,  vue de  l’exterieur scintillait de mille et un feux, n’était à la vérité qu’un monarchisme constitutionnel. Dans la démocratie malienne, la justice, l’égalité, le droit , la légalité, la constitutionnalité dont ils parlent étaient un mythe. Cette démocratie de cache misère ne fut que l’expression du mépris d’une camarilla qui avait astucieusement programmé un coup d’état  constitutionnel pour perpétuer une  hégémonie. Point n’est besoin de noter que la fameuse démocratie consensuelle malienne fut le plus froid des monstres.  Point n’est encore besoin de noter que tout fut approximation, gaucherie et  mensonge dans la gestion de notre pays. Hourra, peut on avoir envie de crier!! La préparation baclée déliberée des élections allait amener les maliens dans une espèce d’imbroglio politico- social où les vaincus n’auraient pas accepté leur défaite. LeMaliaurait été en butte à une crise post-électorale qui aurait permis à la coterie malienne et ses clans (qui rivalisaient avec la Camorra et la Piovra sicilienne) de garder le pouvoir ou  de décréter l’état d’urgence en confiant les rênes du pouvoir à un héritier putatif ou présomptif qui assurerait la survie du suprémacisme d’une chapelle.. …..Le bas peuple qui a bu le calice de la pauvreté et de l’injustice jusqu’à la lie, va –elle encore être l’agneau sacrificiel expiatoire d’un embargo diplomatico-financier imposé par la CEDEAO?

Faisons fi des arguties politico-constitutionnelles du débat pour s’apesantir un tant soit peu sur la dignité et l’honneur du peuple malien qui se trouvent douloureusement écorchées aujourd’hui.                                              Le Mali souffre atrocement le martyre de la scission eu égard à l’avancée insolente de la rebellion du Nord qui ne cesse de pousser triomphalement ses pions. Le Mali est écartelé entre les vautours de la politique malienne et l’insolence des valets du néo-impérialisme français qui d’un ton paternaliste enjoignent non pas à la junte mais au peuple malien d’accepter leur diktat au rique de sanctions diplomatiques et financières qui ne manqueront pas de nous embourber davantage dans des troubles sociaux dont personne ne pourra augurer les conséquences. Comme pour ajouter l’insulte à l’injure, c’est un Blaise Compaoré du Burkina ou Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire qui viennent en avocaillons de la démocratie pour nous donner des leçons, sous la férule de la majorité présidentielle préoccupée par la reconquête de l’Elysée et qui  ne veut pas prêter le flanc aux critiques de ses adversaires.  Quel comble! J’en pleure de rage. Qu’ils se souviennent de ce que disait Corneille dans le Cid : ” Les affronts à l’honneur ne se réparent point “. Qu’on veuille bien nous laisser notre honneur qui est étymologiquement ce dont nous pouvons être légitimement fiers et qui constitue notre dignité d’homme.

J’enrage de voir ces larbins de la Franceappliquer le système de deux poids deux mesures. L’Afrique n’est pas à son premier coup  d’Etat militaire. Il n’y a pas si longtemps,  nous applaudissions des deux mains le coup d’état au Nigervoisin. Un coup d’état militaire “ salutaire” a permis au Ghanade sortir du merdier pour afficher aujourd’hui une croissance phénoménale. Le coup d’état qui a été fatal à ATT  n’est que le fac-simile de ce qui s’est passé sur la Grande Ile où Marc Ravalomana a été chassé du pouvoir par un certain Andy Rajoelina. La société a aussi été divisée en pro et con . Le Madagascar de Didier Ratsiraka était aussi pris en otage par un clan d’affairistes qui avait bâti des empires financiers aux origines douteuses. En Mauritanie, après les mises en quarantaine et leurs corollaires, le président déchu Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya est resté à la touche après avoir été bouté par le Conseil militaire pour la justice et la démocratie.

Alassane Ouattara, avec une hypocrisie insinuante qui ne saurait nous tromper se souvient du bon temps où l’Elysée l’a intronisé au Palais de Cocody. Ce n’est donc pas surprenant que lui et ses autres chiens de garde de laFranceprononcent la peine capitale à l’encontre duMali. Ce n’est pas tant l’arrogance et les sanctions qui inquiètent mais le motif. N’oublions pas que c’est la mêmeFrancequi a cautionné le choix d’ATT  à koulouba  en 2002. Bongo , Blaise et Ould Taya l’ont accompagné sous l’injonction de la France. La génèse du partage consensuel du pouvoir a  commencé là. IBK, peut en dire quelque chose en guise de témoignage. Pourquoi ce juge artificieux qu’est laFrancen’a t-elle pas mis le bonnet d’âne sur la tête du cancre de la classe et le mettre au pilori? Y’a t-il une volonté sournoise d’imposer un homme qui fera l’affaire de Paris? Que veulent laFranceet ses valets ? Ont-ils conscience que c’est le peuple qui en payera la facture?

J’enrage de voir leBurkina Fasodevenir un funeste sanctuaire de la françafrique. Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’état , se trouve être aujourd’hui curieusement le chouchou de laFrance, supposée parangon des droits de l’homme et de la démocratie, qui s’ingénie à lui forger un visage angélique. Arrivé au pouvoir à la suite d’une impardonnable fratricide operée le 15 Octobre 1987 , nous ne l’avons pas oublié. Blaise Compaoré affublé du titre de ” médiateur doublé de sage”, affiche tristement à son tableau de chasse la liquidation de ses opposants politiques, de journalistes “turbulents”, de collaborateurs suspicieux, d’étudiants trépidants. En sus, absence de bruit autour de son rôle dans les abominables guerres civiles libérienne et Sierra léonaise. Au regard du profil de l’homme, je souffre d’une douleur aiguë de le voir, sous l’impulsion de laFrance, jouer les médiateurs dans les crises togolaise, ivoirienne , guinéennne ….et aujourd’hui malienne. Pourquoi cette volonte insidieuse de vouloir ostraciser notre pays, de nous infantiliser et de nous ridiculiser?  Tel un cheval rétif à être cabré par le cavalier , disons non à ces donneurs de léçons démocratiques. Le Mali est une grande nation  dont la dignité  s’accomoderait  mal à un tel affront. Privilégions la grande nation malienne en nous accordant aujourd’hui sur ce qui nous divise. La fortune et la beauté du patriotisme dont parlent les uns et les autres se trouvent dans l’union sacrée des maliens à sauver notre honneur bafoué, à reconquérir notre souveraineté territoriale ménacée, et à redorer les blasons de  notre démocratie galvaudée. La solution du problème malien est à la fois militaire et politique.  Vivement une transition apaisée! Asseyons nous avec les militaires dans une saine convivialité pour imaginer des solutions de sortie de crise. Dans un gouvernement d’union nationale où les militaires s’occuperont du volet militaire en organisant une véritable reforme de l’armée dépouillée de ses bourgeois affairistes; et les civiles auront la responsabilité de diriger les autres domaines. Le Mali est riche de ses fils compétents, patriotes et consciencieux. L’erreur fatale serait de reconduire les mêmes qui ont hier mené notre pays dans le gouffre. La bêtise ne sera –t-elle pas de commettre la même erreur et s’attendre a des résultats différents?  Le problème du Mali actuel est moins la chute d’ATT que la présence des vautours politiques tapis à l’ombre dans le désir de pêcher dans l’eau trouble et d’une rebellion qui n’arrête de troubler nos sommeils. L’adoption d’une charte constitutionnelle garantissant l’immunité à la junte et lui interdissant de participer aux élections; d’écarter des compétitions électorales les membres de la transition apaisée et disqualifier tous ceux qui ont participé à la vie politique des 20 dernières années. Réduire drastiquement le nombre pléthorique des partis politiques à 5(cinq): il n’est un secret pour personne que le multipartisme débridé a été une tare pour notre démocratie. Arrêtons d’être complaisants, le besoin de renouvellement de la classe politique malienne s’impose, il est un impératif catégorique dont dépendra la santé  et la vitalité de la démocratie de nos rêves.

Le coup d’état militaire opéré par Amadou Sanogo et ses compagnons n’est pas a priori une mauvaise chose. Il a inauguré une véritable alternance salutaire. Ce coup d’état sera comme la langue d’Oeusope. Il sera la pire ou la meilleure des choses suivant l’utilisation que les maliens dans leur sagesse infinie en feront. Disons NON à l’ingérence des autres dans nos affaires, NON à la volonté de nous imposer leur façon de faire notre politique. C’est une certitude, l’investissement actif de nos consciences et de notre volonté incompressible de sauver ce grand pays qui ne saurait mourir nous permettront de bâtir demain, après l’orage, une démocratie d’excellence qui charmerait le regard admiratif de ceux qui sont à l’extérieur et à l’intérieur , par ses grâces et sa beauté dépouillées tout de tous les  fards, de toutes les  fioritures et de tous  les oripeaux. C’est le challenge qui se pose au peuple malien, nous le gagnerons.

Une contribution de Mr. Fatogoma Mohamed Ouattara

Orange, New Jersey, USA

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10 COMMENTAIRES

  1. Trop de contradiction M. Fatogoma Mohamed Ouattara
    il y a exactement un an voici ce que vous publiez sur un blog:

    http://elkhadra.over-blog.com/article-l-exercice-du-pouvoir-en-afrique-a-la-lisiere-de-la-pathologie-45942784.html
    Aujourd’hui vous dite:

    “Alassane Ouattara, avec une hypocrisie insinuante qui ne saurait nous tromper se souvient du bon temps où l’Elysée l’a intronisé au Palais de Cocody.”

    Les choses auraient elles changé dans le monde depuis lors???

    -La situation est elle différente quand il s’agit de la Côte d’ivoire?
    -Deux poids deux mesures?

    Ce que vous avez cautionné hier vous rattrape.
    Les Africains ne comprennent que quand ils deviennent la cible.

  2. Merci pour ta contribution frere Ouattara Dozo. Je partage les memes idees que toi. Il nous faut un changement radical et un virage a 360 degres. Cela vaut un sacrifice et un grand sacrifice pour que nous tous et toute et aprticulerement la nouvelle generation respire mieux et libre avec egalite, justice, paix, amour des uns et des autres sans distinction de race, de sexe, de religion et surtout de classe sociale car la la basse classe (les pauvres) qui constituent la majeur parite de notre population. Il faut qu’on les servent avec dignite, justice, egalite et surtout il faut que nous les soyons reconnaissant car se sont eux (ciltivateurs, eleveurs, pecheurs, vendeurs, etc, etc…) qui nous font vivre, ce sont reellement eux le Maliba dont nous revons tous. Je l’ai toujours dit tant aussi longtemps que nous ne donnerons pas la place que la basse classe que nous considerons tous comme rien, rien n’ira pour nous. Elle merite tout notre attention, notre respect. Ce sont eux nos valeurs, notre passee, notre present et surtout notre futur.
    Maliba uni pour tous et pour toutes dans la legalite sans distinction. Amine.

  3. Mr Ouattara vous avez ecrit la veritee,dure n’est-ce pas de voire Blaise Campaore aujordhui en Saint,oui l Afrique doit changer,un nouveau type d’Africain apparait et je le vois avec certitude,elle doit avancer malgre les obstacles.Le nouveau type d’Africain est nee, celle qui s’assure de la veritee de l’histoire, des valeures democratiques,des valeures humaines,du travail bien fait, dans la politique comme dans le prive,mr Ouattara vous faites partis de cela pour moi,nous n’avons plus le choix, les choses changent,les hommes changent.Bon courage et bonne continuation,ceux qui ne prennent pas le train du changement resteront a la gare.

  4. La seule chose qui est condamnable c’est je crois que les sanogo ont agit sous l’emprise d’une colère sans savoir réellement à quoi ils s’engagéaient. Et aujourd’hui ils sont dépassés par les évènements. Ce n’est pas un soutien qui a fait défaut en tout ici au Mali. Mais prendre les reines d’un pays en derrive demande plus que des actes de colères. Il faut du courage, le gout du risque, de la clairvoyance et meme benediction et un don total de soit. Dans peu de temps s’il n’ya pas de preuves toute la population va les lacher et bonjour les dégats.

  5. 17,5/20 au Lycée….et pourtant le style est lourd. Fatogma et toi devez savoir que certain d’entre nous sommes allés plus loin que le Lycée pour avoir de bonnes notes.
    Il me semble qu’il se répète et se qu’il se complaît dans des certitudes. Je trouve aussi qu’il est plus utile d’être radical, présent au Mali que de nous envoyer des certitudes à partir du New Jersey.
    Ceci dit le monsieur est courageux et n’a pas commencé à écrire aujourd’hui. Je le trouvais simplement plus pertinent il y a quelques temps. Mais comme vous le dites chacun est responsable de ses réflexions et de son évaluation.

    • mon cher kenedougou, tu es alle plus loin que le lycee, mais celui dont on parle ne s’est pas non plus arrete au lycee, je le connais personnellement, il a acheve son cursus scolaire. Tu sembles etre de ceux qui ont perdu leurs avantages depuis le 22 mars. En fait ton malheur. Tu souffres du meme mal que bon nombre de maliens: ceux qui voient aux maliens de l’exterieur des ennemis. Le fait d’etre a l’exterieur ne les disqualifie pas du debat politique. Les maliens de l’exterieur ont vraiment anime le debat politique. merci a ouattara et autres pour nous avoir ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Kenedougou, nous attendons ton article et sikasso pourra se vanter d’avoir de dignes fils comme toi et fatogoma.

      • Patriote 123 Sikasso à de dignes fils….. et le sens critique; il ne s’agit pas comme certains de se passer la calebasse parce que tu es mon parent de Mopti, Ansongo, ou Gao. Le résultat est là : Echec et manifestation bidon entre “nordistes” pour défendre le nord.
        Effectivement les maliens de l’extérieur doivent revenir, plus que jamais, et travailler ici, créer des emplois et empêcher à ce que nous ne retombions dans le piège du favoritisme régional et familial qui fait que l’état Malien était paralysé par la corruption et le népotisme élargi. La paralysie de l’Etat Malien qui a fabriqué des fuyards de l’armée se retrouve à l’exact dans l’administration qui à enfanté des individus peureux de dénoncer l’inacceptable.
        Donc que Fatogma se rassure chacun agit, dans l’armée dans l’administration à ce que ce coup d’Etat ne soit pas un coup pour rien. Et pourtant, sens critique du Kenedougou oblige: Le Capitaine Sanogo est totalement incompétent pour gérer le Mali. Qu’ATT soit responsable ne fait pas du Capitaine notre solution.

        La CEDEAO à pris la bonne décision c’est notre futur et notre présent puisque nous sommes probablement dans l’espace ceux qui avons le plus de concitoyens chez les autres membres. Insulter la CEDEAO c’est insulter nos hôtes et nos parents de l’étranger.

        Les analyses de Fatogma ne sont plus constructives, il se complaît dans la posture de dénonciateur systématique mais évite soigneusement les sujets qui fâchent par exemple: la place dans la politique des prêcheurs qui ont terrorisé ATT (et la presse malienne) lors de sa fin de mandat, le mélange grandissant de l’administration et du religieux qui fait qu’on invoque le nom de dieu pour faire peur aux âmes faibles. Plus que sa lachete congénitale face aux rebelles touaregs ATT aura crée les conditions de l’installation d’Ancar Din au Mali: le vrai danger pour nos valeurs du KENEDOUGOU.

        Si Fatogma veut écrire à visage découvert qu’il cesse de se répéter ou qu’il se taise et nous laisse agir à notre manière.

        Parent: bonne journée

  6. Si tu es reellement du kenedougou, informe toi aupres de ceux qui ont ete a l’ecole avec fatogoma, il n’a pas utilise un dictionnaire pour avoir des 17.50/20 en dissertation litteraire ou philosophique au lycee de sikasso. J’ai ete son promotionnaire. Tu peux verifier ces informations. Chacun est responsable de ses reflexions. Bon article monsieur ouattara.

  7. je suis surpris de vous entendre dire que le coup d’etat a priori n’est pas une mauvaise chose. Prendre le pouvoir par la forece,se substituer a la volonte du peuple dans une democratie meme malade ne saurait etre tolere, en tout cas cela est mon intime conviction. Nous sommes tous qu’il des problems dans notre democratie,personnellemnet, jai toujours ete oppose a cette democratie consesuelle du regime defunt, au regime D’ATT, mais je suis contre les coup d;etat, car nos avons des acquis, nous devrons faire la part des choses pour faire un pas en avant.Notre democratie est jeune, et aucune democratie, meme les democraties occidentalle qui sont nos models ont pris du temps a se construire et reconstruire.

  8. Mon parent écrit avec un dictionnaire, empile les mots, laisse sa colère se poser sur le papier….et utilise le féminin pour des mots masculins…Fatogma, tu te prends trop au sérieux, fais plus simple et ne nous écris pas du New jersey ce que tous les Bamakois un peu informés disent ici tous les jours. Tes articles n’ont plus aucune valeur ajoutée depuis un bon moment et ta colère devient ennuyeuse.

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