Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Mise en œuvre de l’accord de Bamako : Lettre ouverte au Président, aux Maliens et aux Partenaires portant sur mes répliques aux incohérences et aux critiques de Joseph Brunet-Jailly et à celles de l’opposition, sur l’accord de Bamako pour la paix et pour la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
Excellence Monsieur le Président de la République du Mali,
Excellence Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU.
Excellence Monsieur le représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Mali, Chef de la MINUSMA,
Excellence Monsieur le Chef de la File de la médiation,
Excellence Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires du Mali,
Excellences Messieurs les médiateurs et les facilitateurs pour la crise Malienne,
Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale du Mali,
Excellence Monsieur le Premier Ministre du Mali,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellence Monsieur le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, chef de la délégation Malienne aux pourparlers inclusifs,
Excellence Monsieur le Haut représentant du Président Malien dans les pourparlers inclusifs inter-Maliens,
Excellence Monsieur le Ministre de la réconciliation nationale,
Excellence Monsieur le Ministre de la défense et des anciens combattants du Mali,
Excellence Monsieur le Ministre de la sécurité et de la protection civile,
Excellence Monsieur le ministre de la communication, de l’économie numérique et de l’information du Mali, Porte-parole du gouvernement,
Messieurs les responsables des parties prenantes aux pourparlers inclusifs inter-Maliens,
Chers frères et sœurs Maliens,
Nous remercions, malgré de nombreuses redondances et incohérences, Joseph Brunet Jailly, enseignant et consultant à sciences PO, Paris, pour ce cinquième article qui reprend, l’essentiel des autres, en particulier, du quatrième article portant essentiellement sur le mandat de la MINUSMA au Mali et la résolution 2227 de l’ONU du 27 juin 2015 et le troisième article qui rappelle les points importants de ses deux précédents articles en liaison avec la situation au Mali et l’accord de Bamako pour la paix et pour la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
Comme le troisième et quatrième article, ce dernier constitue un ensemble de critiques acerbes de Joseph Brunet-Jailly sur l’accord de Bamako et sur les rôles du Président Ibrahim Boubacar Keïta et de son Gouvernement, de la MINUSMA et de la France en liaison avec la situation au Mali et l’accord de Bamako.
Comme dans ses précédents articles, certaines incohérences apparaissent dans ce cinquième article intitulé “ Le processus de paix au Mali, vu par Joseph Brunet-Jailly: « Le régime actuel manque cruellement d’inspiration, … ce régime ne se soucie que de perdurer ».
Il était publié dans le journal le Républicain Mali du 13/14 Juillet 2015.
Encore une fois de plus, mon objectif n’est pas de me substituer à qui de droit pour répliquer à ces critiques mais de me focaliser sur celles relatives à l’accord de Bamako.
Je souhaite pointer du doigt les incohérences de certaines de ces critiques et établir, à travers mes répliques, la vérité sur l’utilité de l’accord de Bamako pour la paix, pour la réconciliation au Mali et pour le bien-être des Maliens.
- Certaines Incohérences des critiques de Joseph Brunet-Jailly
Malgré la validation de l’accord de Bamako par la communauté internationale et toutes les parties Maliennes au processus d’Alger, Joseph Brunet-Jailly propose de le rejeter.
Il s’inquiète que la conférence nationale qu’il propose pour créer un autre accord n’ait pas démarré dès le début de la mise en œuvre de l’accord de Bamako, juste après sa signature.
Ce qui veut dire qu’il accepte, comme Tiébilé Dramé (PARENA), l’accord de Bamako pour une période transitoire.
Quelle incohérence et quel gâchis en ressources ?
Joseph Brunet-Jailly oublie qu’une conférence d’entente nationale est prévue dans l’accord de Bamako pendant la période de mise en œuvre de cet accord. Le comité de suivi de l’accord supervisera l’organisation de cette conférence.
Cette dernière se focalisera, entre autres, sur les causes profondes de la crise, sur la charte nationale pour la réconciliation, sur le statut des régions du nord que certains appellent azawad.
Malgré le fait que la MNUSMA doit faire un effort pour renforcer et rendre visible son implication au Mali, il n’est pas juste de dire que la MINUSMA dans son mandant au Mali, défini par la résolution 2227 de l’ONU du 27 JUIN 2015, ne s’occupera pas des causes profondes de la crise qu’affronte le Mali.
Attendons de voir.
N’oublions pas qu’un comité de suivi de l’accord de Bamako, incluant la MINUSMA et les parties prenantes Maliennes, supervisera sa mise en œuvre.
- Mes répliques aux critiques de Joseph Brunet-Jailly et de l’opposition
Comme je l’avais déjà dit, certaines des critiques de Joseph Brunet Jailly, relatives au projet d’accord d’Alger, et donc, à l’accord de Bamako, sont les mêmes que celles de l’opposition Malienne.
Vous trouverez, à l’adresse ci-dessous, mes répliques aux critiques, de Joseph Brunet Jailly et à celles de l’opposition Malienne, relatives à l’accord de Bamako :
- Conclusion
Quelque soient les visions des uns et des autres, en mettant en avant le Mali, sur cette base, indépendamment des bords politiques, les Maliens et les partenaires doivent s’unir pour la mise en œuvre de l’accord de Bamako.
L’implication de TOUS est indispensable pour la mise en œuvre de cet accord.
Pour ce faire, une organisation inclusive idoine est nécessaire : j’avais fait une proposition dans ce sens sous forme de lettre ouverte en ligne au Président, aux Maliens et aux Partenaires.
- Contact
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
E-mail : Webanassane@yahoo.com
TEL [00223] 78 73 14 61
Il n’y a plus de choix à faire. Nous sommes condamnés à aller vers la mise en œuvre de l’Accord de Paix qu’il soit bon ou mauvais. Cependant, il faut aussi féliciter ceux qui critiquent parce que leurs critiques peuvent servir pour l’amélioration de certaines approches stratégiques. En effet, j’estime que certaines propositions de Brunet-Jailly peuvent encore être prises en compte pour la bonne organisation de la Conférence d’entente nationale. A mon avis, cette conférence doit effectivement commencer par la base et de manière sérieuse. Il ne faut pas qu’elle soit comme d’autres concertations hâtivement menées à la base et dépourvue ainsi de toute crédibilité.
Concernant la partition du pays, il faut prévoir des garde-fous bien réfléchis dans la nouvelle Constitution pour éviter les conflits de compétences entre le Gouvernement central et ceux des régions. Il faut surtout des Institutions centrales fortes sans entraver la libre administration au niveau des régions, des cercles et des Communes.
Bonjour,
Merci Adoura de votre contribution.
Vous parlez de partition du pays : il n’a jamais été question de partition du pays mais de régionalisation dans le cadre de la décentralisation poussée. La fédération, la confédération et l’indépendance n’ont pas été retenues.
Vous avez raison :
– il faut faire attention lors de la modification de la constitution pour prendre en compte certains aspects de l’accord de Bamako.
– nous sommes TOUS condamnés à mettre en œuvre cet accord de Bamako pour le bien-être des TOUS les Maliens.
C’est pourquoi, indépendamment des bords politiques, nous devons nous unir autour de cet accord pour le mettre en œuvre collectivement.
Vous avez raison, pour la conférence d’entente nationale, comme je l’ai déjà proposé dans mes répliques aux critiques contenues dans le deuxième article de Joseph Brunet-Jailly et à celles de l’opposition, la méthodologie à utiliser lors de cette conférence pourra être choisie parmi celles proposées par l’opposition, celle proposée dans son cinquième article par Joseph Brunet Jailly, celle qui sera proposée par le gouvernement, celle que j’avais déjà proposée et que j’ai rappelé en répliques au deuxième article de Joseph Brunet-Jailly et éventuellement d’autres qui seront proposées lors de la conférence.
Maintenant, je constate que Joseph Brunet-Jailly adopte la même méthodologie que j’avais proposée.
C’est très bien, cela montre qu’on peut bien converger sur certains points malgré nos différences de points de vue.
Pour le Mali et pour le bien-être des Maliens, convergeons pour la mise en œuvre de cet accord de Bamako en profitant, autant que possible, de l’apport de TOUTES/TOUS.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, GOUVERNANCE ET SÉCURITÉ
TEL (00223) 78 73 14 61
Merci Docteur pour vos analyses claires et pertinentes qui enrichissent en plus le débat! Mais, Docteur, sauf votre respect, vous ne pouvez pas réveiller les morts ou même faire voire aux aveugles ou même faire entendre aux sourds! Aussi, je vous prie de continuer de faire ce travail de construction pour le bonheur du Mali et des maliens!
Bonjour,
Merci nyêmitéfayé de votre contribution et du fait de trouver mes analyses claires et pertinentes.
Merci aussi d’avoir la même opinion que moi sur l’indispensable travail de construction pour le bonheur du Mali et des Maliens.
Vous avez raison, chaque Malien(ne) a la liberté de chercher, en son âme et conscience, à établir la vérité sur l’utilité de cet accord pour le Mali et pour les Maliens.
Merci d’avoir choisi le camp de la vérité (s’unir pour la mise en œuvre de l’accord) pour le bonheur des Maliens.
Aujourd’hui, tous les Maliens doivent s’unir autour la mise en œuvre de l’accord de Bamako indépendamment de leurs bords politiques.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et sécurité
E-mail: Webanassane@yahoo.com
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Quand on s’exprime, on se découvre! Quel gâchis! Malgré les incapacités des membres de ce régime, il y a aussi des gens qui les soutien dans leur nullité. Dommage, on en sortira pas de cette façon. Continuons ce qui doit arriver arrivera.
Bonjour,
Cher frère Badre, merci de votre message.
Quand on ne s’exprime pas, on ne peut rien partager avec les autres et on ne se découvre pas.
Avez-vous compris de quoi je parle ?
Oui, quel gâchis en ressources, la solution proposée par Tiébilé Dramé et Joseph Brunet-Jailly de créer un nouveau accord à travers une conférence nationale ou des assises nationales, tout en mettant temporairement en œuvre l’accord de Bamako.
A quel moment faut-il arrêter la période temporaire dont, Tiébilé Dramé, parle ?
Dans leur cas, lorsque la conférence nationale proposera un nouvel accord, que faire des ressources mobilisées lors de la mise en œuvre de l’accord de Bamako ?
Ces ressources constitueront un véritable gâchis : dommage.
Détrompez-vous, cher frère, l’accord de Bamako ne doit pas être confondu avec le jugement que vous faites des membres du régime.
Vous pouvez les juger comme vous voulez mais ne confondez pas ce jugement avec celui que vous faites de l’accord de Bamako.
Cet accord est conçu pour apporter le bien-être à tous les Maliens à condition qu’ils s’y impliquent collectivement, en le mettant TOUTES/TOUS en œuvre, indépendamment des bords politiques.
Sachez que IBK ou pas, cet accord sera appliqué car il est issu d’un compromis et d’un consensus multi-parties prenantes Maliennes sous la supervision de la communauté internationale.
Cet accord constitue un espoir pour tous les Maliens, il met en avant la paix, la sécurité et la réconciliation au Mali ainsi que la prospérité des MALIENS.
Impliquez-vous pour la mise en œuvre de cet accord si vous souhaitez la prospérité des Maliens.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
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Chercheur de poste.
Bonjour,
Merci, cher frère.
C’est facile de chercher un poste mais c’est difficile de contribuer à sortir son pays de la crise qu’il traverse.
Vous êtes appelé à ce devoir patriotique.
Chercher un poste est aussi un devoir patriotique.
Contribuons à sortir notre pays de la crise et évitons les amalgames.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
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Mon docteur ! ayons l’esprit critique que l’esprit de critique qui sied mal à un intellectuel de votre niveau. Votre article est un cri d’appel au pouvoir pour avoir un portefeuille ministériel. Je comprends que procèdent de cette façon pour être dans la grâce du président qui a son réseau de chercheurs de têtes
Bonjour,
Merci Keïta de votre commentaire.
Vous croyez qu’on ne sert son pays qu’à travers un poste ministériel ?
Détrompez-vous et surtout rappelez-vous que c’est un devoir patriotique de servir son pays.
Quel est votre contribution dans ce sens ?
Merci de répondre.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
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Vive Kalman! J’allais dire la même chose. Notre docteur veut nous vendre un âne peint en noir et blanc et nous faire croire que c’est un zèbre. Toujours il essaie d’embellir cet accord douteux comme étant une solution définitive. Le Mali n’est pas prêt pour ce type d’accord, parceque cet accord à été signé avec le couteau sur la gorges. L’état malien n’était pas en position de force
Voilà ce que je retiens de tout ça.
Bonjour,
Merci, frère Abdoul, de votre message.
Vous vous trompez, cet accord de Bamako, même s’il n’est pas parfait, est issu d’un consensus et un compromis inter-parties prenantes Maliennes sous la supervision de la communauté internationale.
Il a été validé par la communauté internationale et les parties prenantes maliennes, il donne l’espoir à TOUS les Maliens pour aboutir à un paix, une sécurité et la réconciliation au Mali, à condition QUE CHACUN(E) Y METTE DU SIEN pour son application.
Éliminons nos différences et allons dans ce sens.
Les défenseurs de l’accord et ceux qui le critiquent ne sont pas en compétition ni en guerre entre eux MAIS VEULENT TOUS DÉFENDRE LE MÊME MALI ET APPORTER LA PROSPÉRITÉ POUR TOUTES/TOUS.
Sur cette base, retrouvons-nous, indépendamment des bords politiques, autour de cet accord pour garantir la paix, la sécurité, le développement et la réconciliation au Mali.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
MAIL: Webanassane@yahoo.com
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Docteur, quand on réagit il faut apporter des arguments convaincants. En tant qu’intellectuel, vous vous devez de réagir, cela on le comprend toutefois en tant qu’intellectuel vous vous devez de réagir comme tel. Il ne s’agit de nous renvoyer vers des liens. Ne trimballez pas les lecteurs. Et cet article m’a tout l’aire de celui d’un “opportuniste”.
Bonjour,
Merci cher frère Kalan de votre commentaire.
Je ne trimballe personne mais cet lettre ouverte est structurée et toutes les critiques qui ont déjà fait l’objet de mes répliques sont indexées à travers des liens : au contraire, cela devrait améliorer la lisibilité.
Vous avez le droit de juger comme vous l’entendez de la pertinence de ces répliques.
C’est un DEVOIR de répondre à des critiques qui ont tendance à annuler l’effort de TOUT un peuple : cet accord est issu d’un consensus et un compromis inter-parties prenantes Maliennes sous la supervision de la communauté internationale.
Interprétez ma position comme vous voulez.
Nous attendons que vous contribuiez à répondre au DEVOIR PATRIOTIQUE qui est de sortir le Mali de la crise qu’il traverse.
L’implication pour la mise en œuvre de cet accord est une des réponses donnant espoir à tout un peuple : le peuple Malien.
Pouvez-vous y contribuer ?
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et sécurité
TEL 78 73 14 61
Pouaahh !!
Comme on dit : tout ça pour ça !!! !
Un peu court mon Docteur Expert Tic Gouvernance, sécurité et autres choses
Bonjour,
Merci, j’en tiendrai compte.
Comme vous semblez le dire, tout ça pour ça, c’est-à-dire montrer les incohérences des critiques de Joseph Brunet Jailly et celles de l’opposition sur l’accord de Bamako.
Cet accord de Bamako a été validé par la communauté internationale et les parties prenantes maliennes, il donne l’espoir à TOUS les Maliens pour aboutir à un paix, une sécurité et la réconciliation au Mali, à condition QUE CHACUN(E) Y METTE DU SIEN pour son application.
Éliminons nos différences et allons dans ce sens.
Les défenseurs de l’accord et ceux qui le critiquent ne sont pas en compétition ni en guerre entre eux MAIS VEULENT TOUS DÉFENDRE LE MÊME MALI ET APPORTER LA PROSPÉRITÉ POUR TOUTES/TOUS.
Sur cette base, retrouvons-nous, indépendamment des bords politiques, autour de cet accord pour garantir la paix, la sécurité, le développement et la réconciliation au Mali.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
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