Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Accord d’Alger pour la paix et pour la réconciliation au Mali : Lettre ouverte en ligne au Président, aux Maliens et aux Partenaires portant sur les répliques de Dr ANASSER AG RHISSA aux critiques, d’André Bourgeot, relatives au projet d’accord d’Alger.
Excellence Monsieur le Président de la République du Mali,
Excellence Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU.
Excellence Monsieur le représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Mali, Chef de la MINUSMA,
Excellence Monsieur le Chef de la File de la médiation,
Excellence Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires du Mali,
Excellences Messieurs les médiateurs pour la crise Malienne,
Excellences Messieurs les facilitateurs pour la crise Malienne,
Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale du Mali,
Excellence Monsieur le Premier Ministre du Mali,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellence Monsieur le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, chef de la délégation Malienne aux pourparlers inclusifs,
Excellence Monsieur le Haut représentant du Président Malien dans les pourparlers inclusifs inter-Maliens,
Excellence Monsieur le Ministre de la réconciliation nationale,
Excellence Monsieur le Ministre de la défense et des anciens combattants du Mali,
Excellence Monsieur le Ministre de la sécurité et de la protection civile,
Excellence Monsieur le ministre de la communication, de l’économie numérique et de l’information du Mali, Porte-parole du gouvernement,
Mesdames et Messieurs les participants aux pourparlers inclusifs inter-Maliens,
Chers frères et sœurs Maliens,
Nous vous remercions André Bourgeot, Directeur de recherche émérite au CNRS, en France, pour votre analyse du projet d’accord d’Alger pour la paix et pour la réconciliation au Mali, qui, malheureusement, montre que vous n’avez pas lu tout le projet d’accord (vous ne vous limitez qu’à l’aspect institutionnel) et fait apparaitre certaines contradictions :
- D’une part, vous vous gardez de dénaturer la philosophie générale du projet d’accord d’Alger,
- Mais, en même temps, vous stipulez que ce projet d’accord n’apportera pas une paix durable car, entre autres, n’assurera pas le renforcement politique de l’Etat-nation et pas d’émergence du peuple Malien dans l’arène politique nationale,
- Le projet d’accord régionalise l’Etat, ethnicise la Nation et révèle une dérive régionaliste qui met à mal l’extrême fragilité de l’Etat-nation en voie de démantèlement et soumis à des pressions étrangères défendant, avant tout, leurs propres intérêts,
- Vous trouvez que l’élection des conseillers régionaux est démocratique et celui du président de la région, qui est fait en utilisant le même suffrage universel direct, ne l’est pas et ne serait pas proche du peuple : Quelle contradiction,
- Vous dites, qu’il faut, néanmoins, parapher le projet d’accord sans illusion.
Avec ces contradictions et n’ayant pas lu tout le projet d’accord, pourquoi, André Bourgeot, avez-vous conseillé de parapher un projet d’accord qui n’apportera pas, selon vous, une paix durable et qui n’implique pas le peuple Malien ?
Vous trouverez ci-après mes répliques aux critiques d’André Bourgeot relatives au projet d’accord d’Alger.
DANS MES REPLIQUES, JE M’ADRESSE A ANDRE BOURGEOT.
- Pas de Paix durable sans implication du peuple
Sachez que le projet d’accord a utilisé une méthodologie inclusive basée sur des pourparlers inclusifs inter-Maliens et une feuille de route composée de quatre thématiques centrées sur les questions institutionnelles MAIS aussi les questions de sécurité et défense, d’économie, de réconciliation, de justice et d’actions humanitaires.
Comment pouvez-vous parler de paix durable et d’implication du peuple sans tenir compte de ces questions et de ces éléments ?
Le projet d’accord d’Alger met en avant la régionalisation dont une des clés de voûte, comme vous le dites, est l’élection des présidents des régions au suffrage universel direct.
La décentralisation et son opérationnalisation, la régionalisation, prévoient un Etat décentralisé avec partage de pouvoir (art 6 du projet d’accord), des missions, des responsabilités, des compétences et des attributions avec les collectivités territoriales.
Ce partage ne doit pas être vu comme un effondrement ou un démantèlement de l’Etat central (Etat-nation).
Malheureusement, c’est ainsi que vous l’interprétez à travers l’élection des présidents de régions au suffrage universel direct.
Vous trouvez que l’élection des conseillers régionaux est démocratique et celui du président de la région, qui est fait en utilisant le même suffrage universel direct, ne l’est pas et ne serait pas proche du peuple. Quelle contradiction.
Bien sûr que les régions seront autonomes dans le cadre de cette régionalisation à travers leur libre administration avec les populations et les ressortissants de ces régions qui seront au centre de leurs gestions et gouvernances.
Donc, contrairement à ce que vous craignez, le peuple sera au centre de la gouvernance et de la gestion des régions et des collectivités territoriales.
Malgré l’existence d’une zone de développement des régions du nord (art 33), les demandes de la coordination de l’azawad, à savoir la création d’une entité géographique, politique et juridique représentant les régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka et Taoudéni ainsi que l’assemblée interrégionale associée seraient impossibles car cette dernière constituerait une exception à l’architecture institutionnelle et, en plus, l’entité azawad ne pourra être validé que lors de la conférence d’entente nationale qui aura lieu après la signature de l’accord.
Le contrôle de la légalité des opérations des collectivités territoriales sera assuré par le représentant de l’Etat central.
La coopération entre l’Etat central et les régions existeront.
Ce n’est pas grave qu’il y ait des régions qui créent des services et établissent des relations, avec des partenaires et/ou d’autres régions, leur permettant de se développer rapidement.
On aboutira à des régions puissantes mais ce n’est pas ce qui les rendra indépendantes.
Certaines de leurs ressources pourront être mises en commun avec celles d’autres régions et de l’Etat central pour éventuellement aider au développement des régions en retard ou créer de nouveaux investissements ou services.
Vous voyez, donc, qu’il y a bien renforcement politique de l’Etat-nation à travers la coopération et la mutualisation des ressources entre l’Etat-nation, les institutions régionales et les régions autonomes dans le cadre de la régionalisation.
L’autonomie dans le cadre de la régionalisation est différente de l’autonomie dans le cadre de la fédération ou confédération ou de l’indépendance que vous insinuez.
La crise au Mali et la déchirure du tissu social et politique feront que le démarrage au Mali d’une fédération sera chaotique car au niveau fédéral la cohésion sera limitée, le courant décentralisateur sera très fort et le courant centralisateur sera affaibli par les cicatrices issues de la guerre (guerre de Kidal, tuerie d’Aguelhoc, effets de la crise) entre les parties à fédérer.
Au Mali, dans le cadre d’une fédération, le courant centralisateur sera difficile à impulser à cause des querelles internes au sein de la partie fédérée constituée par le nord du Mali et des conflits entre parties fédérées.
Il restera très faible par rapport au courant décentralisateur qui s’amplifiera.
D’où une INSTABILITÉ CONSTANTE de cette fédération, qui mènera à une guerre civile comme vous le dites dans votre analyse.
Ce n’est pas le cas d’une autonomie dans le cadre de la régionalisation.
La paix durable s’établira par l’implication des acteurs à travers la gouvernance participative (exigé dans le projet d’accord, dans tous les domaines y compris la sécurité, la défense et la réconciliation) et la conjonction de plusieurs éléments tels que :
– cette régionalisation et le développement équilibré qui s’appliqueront à toutes les régions mais aussi,
– les dispositions sécuritaires, de défense, de réconciliation, de justice et les actions humanitaires associées, et
– les garanties qu’apporte le dispositif de suivi-évaluation par le comité international de suivi de l’accord et l’observateur extérieur.
- Ethniciser la nation et possibilité de créer des états régionaux ethniques ou claniques
Vous parlez d’émergence d’une idéologie régionaliste à caractère ethnique qui mettra de côté l’unité nationale.
Vous savez, dans nos régions, à quelques rares exceptions près, les ethnies sont minoritaires et il sera difficile voire impossible, sans s’ouvrir aux autres (aux niveaux local, régional, national et international), de remporter les élections au suffrage universel direct.
D’où l’impossibilité au Mali de créer des états régionaux ethniques ou claniques.
Concernant les Touaregs, vous avez raison, il sera impossible de créer un état Touareg pour les raisons que vous évoquez (problèmes de leadership, fractions indépendantes les unes des autres et qui ont leurs propres histoires et qui coopèrent difficilement, dynamiques segmentaires (union/scission), amalgame entre communauté culturelle et communauté politique ethniquement homogène, …).
- Pourquoi un irrédentisme sans issue même de secours ?
Comme vous le dites, devant la difficulté de revenir à un système démocratique, sans assises et sans base ou avec une base limitée, certains sont ramenés à cet irrédentisme sans issue même de secours.
- Alors, une paix inclusive avec qui, avec quoi et comment ?
A travers le projet d’accord d’Alger, cette paix inclusive, avec TOUS les acteurs, est réalisable à condition que TOUS les acteurs s’impliquent et l’entretiennent (à travers le renforcement du vivre ensemble par des initiatives communautaires en s’appuyant sur les outils du terroir).
Parmi les acteurs, les djihadistes ne doivent pas être mis de côté surtout pour la réinsertion de nos enfants qu’ils ont enrôlés de force et des djihadistes Maliens repentis sincèrement. J’ai déjà adressé en ligne, au Président, aux Maliens et aux Partenaires, une lettre ouverte dans ce sens .
L’intégration/réintégration des ex combattants dans les forces de défense et sécurité Maliennes en utilisant des critères ou bien leur réinsertion dans le civil (dans des projets, …) est possible à travers le mécanisme DDR (Démobilisation et Désarmement et Réinsertion) intégré dans le projet d’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali.
- Conclusion
Quoique pouvant faire un clin d’œil à la fédération à travers l’appellation Azawad et la création de cette zone de développement des régions du nord (article 33), l’article 32 offre la même possibilité à plusieurs autres régions de promouvoir leur développement économique et social, dans la limite de leurs compétences.
En plus, les articles 1 à 4 apportent l’équilibre entre les régions du Mali à travers, entre autres, la promotion d’un développement équilibré de toutes les régions du Mali, l’application à l’identique des dispositions requises, réglementaires, législatives, voire constitutionnelles, dans toutes les régions et la régionalisation.
En somme, le projet d’accord met plus en avant la régionalisation au Mali et un système de gouvernance, basé sur la libre administration des régions, mettant les populations au centre du dispositif.
La paix durable s’établira par l’implication des acteurs à travers la gouvernance participative (exigé dans le projet d’accord, dans tous les domaines y compris la sécurité, la défense et la réconciliation) et la conjonction de plusieurs éléments tels que :
– cette régionalisation et le développement équilibré qui s’appliqueront à toutes les régions mais aussi,
– les dispositions sécuritaires, de défense, de réconciliation, de justice et les actions humanitaires associées, et
– les garanties qu’apporte le dispositif de suivi-évaluation par le comité international de suivi de l’accord et l’observateur extérieur.
Au nom de la réconciliation nationale et de la paix, ce projet d’accord doit être validé et mis en œuvre par toutes les parties prenantes sachant que, plus tard, une conférence d’entente nationale sera organisée pendant la période de transition, elle portera sur les causes profondes du conflit, les solutions idoines et la promotion de la paix et de la réconciliation nationale.
Pendant cette conférence le terme Azawad pourra être discuté.
Ce qui est important, aujourd’hui, c’est, indépendamment des bords politiques, de s’unir pour la mise en œuvre de l’accord pour paix et la réconciliation au Mali qui sera signé le 15 Mai 2015 à Bamako.
- Contact
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
E-mail : Webanassane@yahoo.com
TEL 78 73 14 61
N’est ce pas que cette analyse va dans le sens ce que je vous avais bien dit dans mes precedents commentaires, juste pour reueillir vos commentaires encores une fois Dr
Art. 46 : Aucune disposition de la présente déclaration ne peut être interprétée comme … un acte contraire à la Charte des Nations Unies, ni considérée comme autorisant un acte ayant pour effet de détruire ou d’amoindrir, totalement ou partiellement, l’intégrité territoriale ou l’unité d’un État souverain et indépendant.
Ces citations mettent en relief les attitudes et assurances des leaders de la CMA. Elles s’inscrivent clairement dans les propos propagandistes de la Coordination, notamment lors des négociations et des positions politiques défendues par la Coordination. Il appartient aux autorités maliennes compétentes d’accéder au contenu du dossier déposé par le MNLA et approuvé par l’ONU. Si d’aventure, on y retrouvait les mêmes allégations que celles abondamment diffusées sur l’existence d’un territoire touareg nommé « Azawad », alors il ne s’agirait plus d’une seule imposture historique (il n’y a jamais eu de chefferie ni de royaume ni d’empire de l’Azawad), mais également d’une forfaiture politique labellisée par une instance onusienne : gravissime erreur !
On rappellera que cette notion de « peuples autochtones » est typiquement angle saxonne et qu’elle a le soutient des présidents étatsuniens.
La reconnaissance du mouvement indépendantiste au sein de l’ONU pourrait elle conduire à une relation contextualisée entre les revendications autochtones de ce mouvement et l’écho de celui ci auprès de cette autre organisation relevant de l’ONU, à savoir la MINUSMA, notamment à propos de la prise de Ménaka par le Gatia au détriment du MNLA ? On rappellera que les responsables politiques de la mission militaire onusienne, à l’instar de la CMA, avaient demandé, le départ de la milice d’auto défense Gatia de cette ville reconquise. Or, la feuille de route de cette mission onusienne est de protéger les populations civiles et d’aider les autorités maliennes à restaurer leur souveraineté sur l’ensemble du territoire national. C’était là une belle occasion pour réintroduire les FAMA dans leurs fonctions régaliennes : ce sera (peut être !…) pour une prochaine fois !….
À cette dimension onusienne, vient se surajouter la reconnaissance par l’Union Européenne (source à vérifier) d’une « ambassade » (dans le sens culturel du terme) de l’Azawad par le MNLA, dénommée « New world ambassy of Azawad » initiée, semble-t-il, par des artistes et inaugurée à Utrecht au moment où se déroulait à Alger des pourparlers de paix. Son représentant en est le fils d’Essaghid, baptisé Moussa, porte-parole irrédentiste du MNLA.
Dans un souci de transparence démocratique et par respect pour le peuple malien et ses amis, il serait convenable que les autorités politiques et culturelles européennes, maliennes, « ménaliennes » et hollandaises, procurent et diffusent auprès du peuple ce dossier en procurant a minima, les données suivantes :
– La composition de la délégation
– Les objectifs de cette « ambassade »
– Le budget qui lui est alloué : par qui ?
Allez ! Chiche ! Chiche de le diffuser sur la toile et au
Dr Rhissa que repondez- vous à Bourgeot quand il affirme que le concept de régionalisation devrait être accompagné de dispositions claires afin qu’une autorité soit au-dessus des présidents des régions pour que les situations d’opportunisme n’entrainent pas des excès tout aussi graves que les choses actuelles. Et préconise comme alternative le recours au peuple malien pour trancher Il trouve qu’il y a une differenece entre le regionalise reclamer par le mouvement touareg et le regionalisme évoqué dans l’accord
Bonjour,
Merci Malien de votre message.
Ce que André Bourgeot doit savoir c’est que la régionalisation permet à chaque région de gérer ses affaires et place les citoyens au centre de la gouvernance et de la gestion de la région.
A travers la gouvernance participative (art 6 de l’accord), chaque citoyen peut participer aux décisions à tous les niveaux, de même qu’à travers les conseils consultatifs locaux de sécurité qui seront introduits à tous les niveaux (aux niveaux d’une région, d’un cercle, d’une commune), voir l’article 28 de l’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali.
En plus de ses représentants que sont les députés et les conseillers régionaux, le peuple peut aussi intervenir à travers le sénat (art 6 de l’accord).
Un autre contre pouvoir, c’est le suivi-évaluation, à tous les niveaux, auquel participent les citoyens.
Donc, vous voyez, le peuple assurera le contre pouvoir à tous les niveaux.
Je pense qu’André Bourgeot doit vraiment lire attentivement l’accord pour être édifier sur plusieurs points qu’il pense être absent de cet accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
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🙄 🙄 🙄 , merci pour vos contributions Dr. Ag Rhissa, c’est formidable mais je comprends pas trop vos reactions spontanees face des personnes connaisseurs du Mali aussi. On peut etre d’avis differents avec d’autres mais sans meme aucun point de partage la je me pose des questions tres serieurses ❓ .
Je ne doute doute de tes competences ni des autres mais alors que le meilleur gagne et je suis impatient de voir les resultats tant attenduss.
Cas meme; LA NOTION DE PRESIDENTS DE REGIONS AVEC TOUS LEURS POUVOIRS ET TOUT J’Y SUIS FORTEMENT OPPOSE ( le nom est deplace, tres deplace meme je dirais du jamais vu meme dans les pays federes, en plus les pouvoirs etc…). C’est un peu trop et trop a mon avis.
A suivre et j’espere que Vious auriez raisons sinon, ca ne sera que deception et deception encore pour une nieme fois.
Vive le Maliba Un et Indivisble.
Bonjour,
Merci frère 1FILSDUMALIBA de ta contribution et du fait de trouver mes contributions formidables.
Sache que parmi ceux qui répondent à mes lettres ouvertes ou à mes contributions tout comme ceux auxquels je réponds à leurs contributions ou à leurs critiques relatives à l’accord d’Alger, si quelqu’un(e) a des idées que je partage, je le dis. Dans le cas contraire, j’apporte ma (mes) réplique (s) en argumentant.
Relis, même parmi ceux qui ont répondu à cette lettre ouverte, il y en a qui ont des idées que je partage.
Concernant les critiques d’André Bourgeot, relatives à l’accord d’Alger, je l’ai dit que je partage, par exemple, l’impossibilité de créer un Etat Touareg au Mali à cause des raisons invoquées.
De même, je suis d’accord avec lui sur la réponse à sa question : Pourquoi un irrédentisme sans issue même de secours ?
Donc, tu vois bien que je ne fais qu’aller vers la vérité.
Comme je te l’avais dit, nous ne sommes pas en guerre contre ceux qui critiquent l’accord d’Alger ni ceux qui pourront émettre des arguments contraires aux nôtres, ce qui est important, c’est de prendre de la hauteur et d’établir la vérité et la suivre.
Soyons patients, mettons en œuvre l’accord avant de voir les résultats qui seront issus de ce dernier.
Il convient maintenant de se prendre la main dans la main et de mettre TOUS en œuvre cet accord afin de récolter ses résultats pour le bonheur des Maliens.
N’exagérons pas les choses, le Président d’une région n’assure que la gouvernance et la libre administration de sa région et la présidence de l’assemblée régionale.
C’est le partage du pouvoir (art 7 de l’accord) et de compétences entre l’Etat central et sa région qui l’autorise à assumer ces tâches.
N’oublie pas que nous ne sommes plus dans un état centralisé mais décentralisé avec une décentralisation poussée.
De ce fait, il y aura bien transfert étendu de pouvoir, de compétences et d’attributions de l’Etat central aux régions. Il faut bien s’y faire.
La régionalisation, qui a été retenue dans cet accord d’Alger, permettra l’opérationnalisation de cette décentralisation poussée.
Un représentant de l’Etat dans une région assurera le contrôle de la légalité des opérations au niveau de cette région.
La coopération entre l’Etat central et les régions existera.
La richesse qui sera issue de cette coopération et de la mutualisation des ressources entre l’Etat central et les régions permettra d’impulser le développement des régions les moins avancées ou de lancer de nouveaux investissements ou services.
C’est cette intelligence collective qui sera un des intérêts de cette régionalisation.
Partout où on exploite l’intelligence collective, on arrive à des résultats probants, cas des réseaux sociaux.
Mettons-nous TOUS ensemble, indépendamment des bords politiques, autour de l’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali, pour profiter de cette intelligence collective et des résultats induits dans un Mali Un et Indivisible sans fédération.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et sécurité
E-mail : Webanassane@yahoo.com
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Bonjour,
Merci aux très nombreux internautes et Maliens qui ont contribué ou m’ont appelé ou m’ont envoyé des messages pour me féliciter de cette lettre ouverte portant sur mes répliques aux critiques d’André Bourgeot relatives à l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali.
L’accord d’Alger met en avant la régionalisation dont une des clés de voûte est l’élection des présidents des régions au suffrage universel direct.
La décentralisation et son opérationnalisation, la régionalisation, prévoient un État décentralisé avec partage de pouvoir (art 6 et 7 du projet d’accord), des missions, des responsabilités, des compétences et des attributions avec les collectivités territoriales.
Les régions seront autonomes dans le cadre de cette régionalisation à travers leur libre administration avec les populations et les ressortissants de ces régions qui seront au centre de leurs gestions et gouvernances.
Chaque président de région sera chef de l’exécutif, de l’administration et du législatif de sa région.
Ce cumul de fonctions du Président de région n’est pas grave et n’est pas préjudiciable à la paix et à la sécurité, d’autant plus que la possibilité de déléguer certaines des fonctions à un ou des collaborateurs existe.
Et en plus :
– le suivi-évaluation des régions et collectivités territoriales permettra d’éviter les dérives,
– il n’y a pas collision de rôles avec les niveaux national et local de gouvernance.
Chaque niveau de gouvernance a sa sphère de responsabilité même si les niveaux doivent coopérer ensemble.
Des régions pourront créer des services et établir des relations, avec des partenaires et/ou d’autres régions, leur permettant de se développer rapidement.
On aboutira à des régions puissantes mais ce n’est pas ce qui les rendra indépendantes ou les transformera en « monstres » qui dérogeront, comme vous l’insinuez, aux règles de coexistence et de coopération.
Certaines des ressources de ces régions pourront être mises en commun avec celles d’autres régions et de l’Etat central pour éventuellement aider au développement des régions en retard ou créer de nouveaux investissements ou services.
Ce qui permet de créer de la richesse et constitue un avantage.
Le fait que le président de chaque région soit élu au suffrage universel direct, au lieu d’être élu par ses pairs comme on le faisait avant dans les conseils régionaux, est salutaire.
L’avantage vient du fait qu’il sera élu directement par les citoyens, donc, les tricheries et corruption impacteront moins sur l’élection.
La régionalisation telle qu’elle est prônée par l’accord d’Alger permettra aux régions une réelle gestion de leurs affaires avec les citoyens au centre de la gouvernance et gestion.
Ce qui facilitera la responsabilisation et le suivi-évaluation.
Engageons-nous autour de cet accord pour mettre en œuvre cet accord et cette régionalisation dans le cadre de la décentralisation poussée dans un Mali Un et Indivisible sans fédération.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
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M MAIGA : Selon l’article 6 de l’Accord d’Alger, les régions seront dirigées par des président élus au suffrage universel direct et cumulant les fonctions de Président de l’Exécutif Régional, de Président de l’Assemblée Régionale et de Chef de l’Administration. Ne pensez-vous pas , Dr Ag Rhissa, que trop de pouvoirs seront concentrés entre les mains d’un seul homme qui peut être préjudiciable à la paix et à la tranquillité du pays? Ne créons nous pas là “un monstre” contre l’avenir de notre pays que nous voulons un et indivisible pour le développement du Mali tout entier. Nous devrons y réfléchir. Faisons attention, Allons-y par étape pour ne pas prendre trop de risques. Je pense que le président peut être élu par ses pairs du Conseil Régional.
Bonjour,
Merci M MAIGA de votre contribution, merci de votre appel téléphonique pour en parler et pour féliciter de cette lettre ouverte.
Le projet d’accord d’Alger met en avant la régionalisation dont une des clés de voûte est l’élection des présidents des régions au suffrage universel direct.
La décentralisation et son opérationnalisation, la régionalisation, prévoient un Etat décentralisé avec partage de pouvoir (art 6 du projet d’accord), des missions, des responsabilités, des compétences et des attributions avec les collectivités territoriales.
Les régions seront autonomes dans le cadre de cette régionalisation à travers leur libre administration avec les populations et les ressortissants de ces régions qui seront au centre de leurs gestions et gouvernances.
Chaque président de région sera chef de l’exécutif, de l’administration et du législatif de sa région.
Ce cumul de fonctions n’est pas très grave et n’est pas préjudiciable à la paix et à la sécurité, d’autant plus que la possibilité de déléguer certaines des fonctions à un ou des collaborateurs existe.
Et en plus :
– le suivi-évaluation des régions et collectivités territoriales permettra d’éviter les dérives,
– il n’y a pas collision de rôles avec les niveaux national et local de gouvernance.
Chaque niveau de gouvernance a sa sphère de responsabilité même si les niveaux doivent coopérer ensemble.
Des régions pourront créer des services et établir des relations, avec des partenaires et/ou d’autres régions, leur permettant de se développer rapidement.
On aboutira à des régions puissantes mais ce n’est pas ce qui les rendra indépendantes ou les transformera en « monstres » qui dérogeront, comme vous l’insinuez, aux règles de coexistence et de coopération.
Certaines des ressources de ces régions pourront être mises en commun avec celles d’autres régions et de l’Etat central pour éventuellement aider au développement des régions en retard ou créer de nouveaux investissements ou services.
Ce qui permet de créer de la richesse et constitue un avantage.
Je pense qu’il est bien que le président soit élu au suffrage universel direct, donc, directement par les citoyens, au lieu d’être élu par ses pairs comme on le faisait avant dans les conseils régionaux.
L’avantage vient du fait qu’il sera élu directement par les citoyens, donc, les tricheries et corruption impacteront moins sur l’élection.
La régionalisation telle qu’elle est prônée par l’accord d’Alger permettra aux régions une réelle gestion de leurs affaires avec les citoyens au centre de la gouvernance et gestion.
Ce qui facilitera la responsabilisation et le suivi-évaluation.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 78 73 14 61
Bonjour Rhissage merci pour ta réaction que je qualifie de calme , sans passion et très ouverte à la discussion. Vous savez la diffrenece entre toi et moi c’est l’approches primo mais aussi le fait de considerer la signature de l’accord comme une fin en soi secondo or je vois plutot les choses sous la faisabilité du point de vu économique et diplomatique eu egard aux éventuelles consequences liées au non respect de l’accord par les parties en conflit surtout pour l’ Etat malien. Vous savez bien que l’implication je dirais proactivité de la communauté internationale que qualifie de complot de la communauté internationale est basée sur le principe de la protection des minorités ce qui est meme discutable pour la communauté touareg au Mali. Puis que dès le debut on sait qu’il y a des dispositions de cet accord qui seront difficiles à appliquer ou honorer ayons alors le courage de le denoncer ou d’attirer l’attention des gens. C’est dans cadre que situe la demarche de brunet jaillit et d’andré mais eux tous l’on fait sur un autre plan pas sur le plan politico économique si vous etes d’accord avec moi on pourrait poursuivre la discussions sinon mieux vaut s’ arreter tout suite
Bonjour,
Merci , Malien, de votre message qui est plus calme que le premier et moins accusateur.
Sachant que tout le monde connait mon approche, pour savoir si nos approches sont différentes, il faut déjà qu’on connaisse la vôtre.
Je ne considère pas, comme vous le dites, la signature de l’accord d’Alger comme une fin en soi mais comme début du processus d’établissement d’une paix durable et de la réconciliation au Mali.
Vous dites que certaines dispositions de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali seront difficiles à appliquer, lesquelles ?
En réalité, TOUT sera difficile à appliquer si l’implication de TOUS les acteurs n’est pas effective et franche.
C’est donc, à TOUS les Maliens et à TOUS les acteurs, y compris la communauté internationale, de s’impliquer, franchement, pour rendre aisée la mise en œuvre.
Je ne crois pas qu’il faille interpréter les critiques, relatives au projet d’accord d’Alger, de Joseph Brunet-Jailly et André Bourgeot, comme vous le faites, car signaler des difficultés de mise en œuvre de l’accord et rejeter l’accord d’Alger et proposer de recommencer tout le processus comme le dit le premier, ce n’est pas la même chose.
Mes répliques à leurs critiques ont pour but de rétablir la vérité sur l’utilité de l’accord d’Alger pour le Mali et de contribuer à la paix et à la réconciliation au Mali.
Malgré tout, je suis heureux de voir que, en tant Malien, vous supportez l’accord même si certaines dispositions pourraient être difficiles à mettre en œuvre.
Mais avec un engagement collectif, on palliera à cet aspect.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
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Bonjour Rhissage merci pour ta réaction que je qualifie de calme , sans passion et très ouverte à la discussion. Vous savez la diffrenece entre toi et moi c’est l’approches primo mais aussi le fait de considerer la signature de l’accord comme une fin en soi secondo or je vois plutot les choses sous la faisabilité du point de vu économique et diplomatique eu egard aux éventuelles consequences liées au non respect de l’accord par les parties en conflit surtout pour l’ Etat malien. Vous savez bien que l’implication je dirais proactivité de la communauté internationale que qualifie de complot de la communauté internationale est basée sur le principe de la protection des minorités ce qui est meme discutable pour la communauté touareg au Mali. Puis que dès le debut on sait qu’il y a des dispositions de cet accord qui seront difficiles à appliquer ou honorer ayons alors le courage de le denoncer ou d’attirer l’attention des gens. C’est dans cadre que situe la demarche de brunet jaillit et d’andré mais eux tous l’on fait sur uu autre plan pas sur le plan politico économique si vous etes d’accord avec moi on pourrait poursuivre la discussions sinon mieux s’ arreter
Bonjour,
Merci , Malien, de votre message qui est plus calme que le premier et moins accusateur.
Sachant que tout le monde connait mon approche, pour savoir si nos approches sont différentes, il faut déjà qu’on connaisse la vôtre.
Je ne considère pas, comme vous le dites, la signature de l’accord d’Alger comme une fin en soi mais comme début du processus d’établissement d’une paix durable et de la réconciliation au Mali.
Vous dites que certaines dispositions de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali seront difficiles à appliquer, lesquelles ?
En réalité, TOUT sera difficile à appliquer si l’implication de TOUS les acteurs n’est pas effective et franche.
C’est donc, à TOUS les Maliens et à TOUS les acteurs, y compris la communauté internationale, de s’impliquer, franchement, pour rendre aisée la mise en œuvre.
Je ne crois pas qu’il faille interpréter les critiques, relatives au projet d’accord d’Alger, de Joseph Brunet-Jailly et André Bourgeot, comme vous le faites, car signaler des difficultés de mise en œuvre de l’accord et rejeter l’accord d’Alger et proposer de recommencer tout le processus comme le dit le premier, ce n’est pas la même chose.
Mes répliques à leurs critiques ont pour but de rétablir la vérité sur l’utilité de l’accord d’Alger pour le Mali et de contribuer à la paix et à la réconciliation au Mali.
Malgré tout, je suis heureux de voir que, en tant Malien, vous supportez l’accord même si certaines dispositions pourraient être difficiles à mettre en œuvre.
Mais avec un engagement collectif et une franche détermination de TOUS, on palliera à cet aspect.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 78 73 14 61
Ce drame imposé aux populations du Nord du Mali, n’a pas d’autre but que de faire de cette région une zone de non droit pour les trafiquants en tout genres. Et pour y arriver la COMMUNAUTE dite INTERNATIONALE, fait tout pour humilier en permanence l’Armée Malienne, affaiblir la souveraineté du Mali et la crédibilité de nos Dirigeants…! ILs doivent arrêter leur jeu malicieux criminel… Leur but est tout bonnement empêcher le développement économique et social de ce pays…
Bonjour,
Merci Bamakèba de votre message.
La signature historique de l’accord pour la paix et pour la réconciliation du Mali a eu lieu le 15 MAI 2015 à Bamako, avec une grande mobilisation nationale et internationale.
Il est indiqué dans l’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali qu’une lutte contre le terrorisme, le narco-trafic et le crime organisé, voir les articles 29 et 30 de l’accord, est désormais engagée, avec la participation de Tous, aux niveaux national, régional et international.
Ce qui permettra de lutter contre cette zone de non droit, dont vous parlez, et de la détruire avec l’implication de TOUS les acteurs, dont la communauté internationale.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, gouvernance et Sécurité
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Ce drame imposé aux populations du Nord du Mali, n’a pas d’autre but que de faire de cette région une zone de non droit pour les trafiquants en tout genres. Et pour y arriver la COMMUNAUTE dite INTERNATIONALE, fait tout pour humilier en permanence l’Armée Malienne, affaiblir la souveraineté du Mali et la crédibilité de nos Dirigeants…! ILs doivent arrêter leur jeu malicieux criminel. C’est tout bonnement empêcher le développement économique et social de ce pays…
Bonjour,
Merci Bamakèba de votre message.
La signature historique de l’accord pour la paix et pour la réconciliation du Mali a eu lieu le 15 MAI 2015 à Bamako, avec une grande mobilisation nationale et internationale.
Il est indiqué dans l’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali qu’une lutte contre le terrorisme, le narco-trafic et le crime organisé, voir les articles 29 et 30 de l’accord, est désormais engagée, avec la participation de Tous, aux niveaux national, régional et international.
Ce qui permettra de lutter contre cette zone de non droit, dont vous parlez, et de la détruire avec l’implication de TOUS les acteurs, dont la communauté internationale.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, gouvernance et Sécurité
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Après cet accord, il faut une forte armée au Nord du Mali pour le bonheur du peuple malien. Si ce gouvernement n’apprend pas cette assertion indéniable, ce sera le KO dans un bref délai. Les bandits armés Touareg préfèrent que cette zone soit une zone de non droit, afin qu’ils fassent leurs sales besognes dans le calme et le silence des contrôleurs de notre très cher territoire.
Bonjour,
Merci COULIBALY Yacouba de votre message.
Après la grande mobilisation pour la signature historique de l’accord pour la paix et pour la réconciliation du Mali, il a été effectivement signé le 15 MAI 2015 à Bamako.
Il est indiqué dans l’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali :
– un renforcement des forces de défense et sécurité du Mali à travers une reforme du secteur de sécurité et leur redéploiement progressif dans les différentes localités du Mali.
– qu’une lutte contre le terrorisme, le narco-trafic et le crime organisé, voir les articles 29 et 30 de l’accord, est désormais engagée avec la participation de Tous. Ce qui permettra de lutter contre cette zone de non droit dans vous parlez.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, gouvernance et Sécurité
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Merci Dr sincèrement merci pour votre éclairage et votre contribution pour la paix et la réconciliation au Mali . C’est avec beaucoup de pédagogie que vous expliquez point par point en répondant aux inquiétudes des uns et des autres.
Malgré les dérapages verbaux et les arrogances de certains internautes, vous arrivez toujours à garder votre calme et votre sang froid.
Vos répliques sont très pertinentes , difficile de faire plus mieux
@minti a dit: “difficile de faire plus mieux” que le Francais est difficile surtout quand on veut faire du “griotisme” avec la langeu de Moliere.
Bonjour,
Merci Kinguiranke de votre message.
Dire la vérité sur l’intérêt de l’accord d’Alger et reconnaitre sincèrement la pertinence de mes répliques aux critiques de l’accord d’Alger, ce n’est pas faire du “griotisme” comme vous le dites.
En son âme et conscience, chacun(e) est placé(e) devant ses responsabilités et est interpellé(e) pour aller vers cette vérité.
La signature HISTORIQUE de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali , faite le 15 MAI 2015 à Bamako, a montré au grand jour cette vérité.
Comme l’a fait Mynti, cheminons TOUS vers cette vérité pour le bonheur des Maliennes et des Maliens.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 78 73 14 61
Bonjour,
Merci Mynti pour votre contribution et du fait de reconnaitre la pertinence de mes répliques aux critiques relatives au projet d’accord d’Alger ET celle ma pédagogie pour expliquer point par point en répondant aux inquiétudes des uns et des autres et aux différentes critiques.
Merci de votre support et du fait d’aller vers la vérité sur l’intérêt de l’accord d’Alger pour le Mali.
Tout cela vous honore.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
E-mail: Webanassane@yahoo.com
TEL 78 73 14 61
@AMANIAG, @asSO d’abord plus malien que moi il n’en existe pas car nous avons le même sang et 100%. Ensuite je respecte vos opinions et les respecte comme celle de notre docteur, mais laissez dire que nul ne peut faire l’unanimité. C’est pour quoi je suis contre la façon de faire du Dr Anasser, je n’ai rein contre sa personne, ce sont certaines de ses idées que je ne partage pas et cela est de mon droit absolu, sans rancune.
Mr Touré A LE PROPHETE CELUI QUI EST POUR MOI LE DERNIER, BIEN SUR MOUHAMMAD (PS) CAR JE NE SAIS PAS POUR TOI A DIT CECI: » Si tu ne sais pas, tu te tais »
Mr Touré A LE PROPH2TE CELUI QUI EST POUR MOI LE DERNIER CAR JE NE SAIS PAS POUR TOI A DIT CECI: ” Si tu ne sais pas, tu te tais”
Mr Touré, tu n’es pas un malien digne de non donc vous ne pouvez pas savoir le travail que nous fais ici Dr ANASSER contre le complot de la France et de ces “pédant” ou de quelle nationalité – je sais pas- comme André Bougéot. Il fait des analyse bidon qui ne facilité pas les choses et qui vise à enrichir ces “apatrides d’idées”/ On a pas besoin de son analyse et comme l’opposition malienne est remplie d’incapables pourquoi ne pas nourrir de telle personne contre le Mali contre cet accord.
Ces lettres de Dr ANASSE constitue des vérités immuables adressée aux Président avec tous les maliens à témoins; Combien d’idées dans les lettres ont adressé au Président ? En sais-tu ? et Tu ne le saurais jamais car IBK est en train de piloter sans idées et sans propositions crédibles
En tout cas Merci Docteu
Bonsoir,
Merci AsSO de votre contribution, de votre soutien et du fait de trouver que mes lettres ouvertes contiennent des vérités immuables et des idées pertinentes qui pourront être utilisées par le gouvernement et le Président IBK.
Établir ces vérités sur l’utilité de l’accord d’Alger pour les Maliens est important et permettra à chacun de se positionner en connaissance de cause.
Unissons-nous sur la base de ces vérités issues des répliques aux critiques relatives au projet d’accord d’Alger.
Mettons en oeuvre, indépendamment des bords politiques, cet accord d’Alger qui sera signa le 15 MAI 2015 à Bamako.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
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Ce pédant aime toujours à balancer des lettres ouvertes sur le net au lieu de les adresser fermées à leurs destinataires. Les targui sont connus pour être des “bourgeois” vivant des razzia et vols de leurs voisins et ce alors qu’ils disposaient uniquement des sabres, alors que voulez que ces va-nu-pieds fassent à l’heure où ils ont kalachnikov ❓ ❓ La solution de ces rébellions à répétition au Mali est la violence comme au Niger, s’ils sont châtiés à hauteur de leur révolte ils arrêtent net ❗ J’en ai marre de ce monsieur qui se dit intellectuel et qui est incapable de faire un résumé succinct de son opinion à la place nous avons chaque fois une encyclopédie 👿
Bonjour,
Merci frère Touré A de votre message et du fait de trouver que je fournis à travers cette lettre ouverte une encyclopédie.
Sachez qu’elle est structurée donc, vous pouvez la lire aisément.
Vous souhaitez que j’envoie, par courrier, cette lettre aux intéressés mais pourrais-je envoyer une lettre à tous les Maliens et à tous les partenaires ?
C’EST POURQUOI, UNE LETTRE OUVERTE EST ADAPTÉE. ELLE PERMET DE TOUCHER EN UNE OPÉRATION, DES MILLIONS DE RÉCIPIENDAIRES.
JE VOUS L’AI TOUJOURS DIT QUE LA GUERRE, SURTOUT DANS UN CONTEXTE DE GUERRE ASYMÉTRIQUE, NE SERA JAMAIS LA SOLUTION IDOINE AU MALI.
Elle ne fera que générer un cycle d’insécurité et empêchera que la paix durable s’établisse.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
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Voici un autre “bougnafle” qui vient “se taper le ventre apres le tamtami”.
Bonjour,
Merci T.sankara de votre néologisme.
Tout le monde connait ceux qui ont toujours recherché des solutions pour une sortie durable de la crise.
AUJOURD’HUI, CE QUE NOUS VOULONS, C’EST DE RÉTABLIR LA VÉRITÉ SUR L’UTILITÉ DE L’ACCORD POUR LE MALI.
Mes répliques aux critiques relatives au projet d’accord d’Alger vont dans ce sens.
Nous souhaitons que vous contribuiez à ces répliques ou que vous suiviez la vérité.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, gouvernance et Sécurité
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Dr. Anasser, savez-vous ce que c’est que cet accord: rien d’autre qu’une tentative de “reformer l’Etat Malien”. Et cette refonte de l’Etat, elle ne peut se faire, sous la menace des armes, et en DEHORS DES MALIENS (LA POPULATION), c’est ce que tentent de dire autrements, certains maliens et et certains amis des maliens. CE N’EST PAS PARCE QUE CERTAINS ONT PRIS DES ARMES QU’IL FAUT “FEUX AU F” se ruer pour creer ” a la mesure des tenants des kalash” un nouvel Etat. Cette transformation a debute depuis et la derniere tentative a ete la COMMISSION DABA avec le President ATT.
Si c’est vraiment le but de refonder ou reformer l’Etat Malien, la Communaute Internationale devrait de reunir a la limite du possible toute les sensibilites, les regions, toutes ensembles qui constituent le Mali et les maliesn et leur faire adopter, apres discusions, forum concertation rencontre, “les articles et dispositions par lesquelles, ils veullent vivre en commun.TU NE PEUX PAS PRENDRE QUELQUES MALFRATS D’UNE REGION ET LES OPPOSES AUX GOUVERNANTS ET ESPERER OBTENIR D’EUX L’EN\LABORATION D’UNE NLLE CONSTITUTION.
Exemple tere a terre comme on dit: dans une querelle de famille, t’opposant en tant que chef de famille a un enfant d’une de tes 4 femmes (et enfant issus d’un autre marriage) accepterais-tu qu’un autree chef de famille vienne te “dicter la conduite a tenir” dans ta famille?
Dans cette affaire, que CE SOIT LA “COMMUNAUTE INTERNATIONALE”, LES PAYS AMIS ET PIRE ENCORE LES AUTORITES MALUENNES JOUE A UN JEU TRES LEGER TROP LEGER pour l’etre humain.
Bonjour,
Merci T.Sankara de votre contribution.
Même si la rébellion est à l’origine de la recherche d’une solution, l’approche utilisée est globale et prend en compte les problèmes de tout le Mali en donnant la priorité aux régions du nord qui ont accusé un retard de développement.
Pour éviter de se faire dicter la conduite à tenir par quelqu’un d’autre ou d’autres, l’accord définitif est issu d’un COMPROMIS multi-parties prenantes Maliennes avec la supervision de la communauté internationale.
Sachez qu’une méthodologie inclusive, pour la participation des populations (des représentants des populations de GAO, KIDAL et TOMBOUCTOU avaient participé aux pourparlers) et des forces vives, a été utilisée par les pourparlers inclusifs iinter-Maliens pour aboutir à ce projet d’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali.
Des pré-accords ont fait l’objet d’amendements des forces vives et ces derniers ont été soumis à la médiation.
J’étais le Président et modérateur du groupe dédié au volet sécurité et défense d’une de ces tables rondes des forces vives. Nos propositions ont été prises en compte dans l’accord.
Le 15 MAI 2015 à Bamako, l’accord définitif a été signé avec une grande mobilisation aux niveaux national et international.
L’essentiel, maintenant, c’est d’organiser une mobilisation générale, indépendamment des bords politiques, pour la mise en œuvre de cet accord.
Prenons-nous la main dans la main pour ce faire.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 78 73 14 61
je comprends que ce monsieur Ag Rhissa n’est d’accord avec personne, c’est lui seul qui a le monopole du savoir et de l’intelligence, je trouve qu’il a une façon deguisée de defendre rebelles touareg avec l’arme du savoir, il dit le contraire de ce qu’il fait, je suis desolé il est plus pire et plus perniseux que ceux qui se sont devoilés clairement, ne l’écouter pas et pourtant je pensais qu’il étais honnete dans ses analyses mais hélas pauvre pays
Bonjour,
Merci Malien de votre message et le fait de dire que j’utilise l’arme du savoir.
Rassurez-vous que je ne l’utilise que démocratiquement pour rétablir la vérité pour le bien-être de TOUS les Maliens , pour la paix et pour la réconciliation nationale.
SACHEZ QUE JE SUIS D’ACCORD AVEC CEUX QUI SOUTIENNENT LA VÉRITÉ OU RÉTABLISSENT LA VÉRITÉ SUR L’UTILITÉ DE L’ACCORD D’ALGER POUR LE MALI.
Sachez qu’André Bourgeot, malgré les contradictions qui se trouvent dans son article, a dit un élément sur lequel on est d’accord, à savoir qu’il est impossible d’avoir un état Touareg pour les raisons évoquées, à savoir :
– problèmes de leadership,
– fractions indépendantes les unes des autres et qui ont leurs propres histoires et qui coopèrent difficilement,
– dynamiques segmentaires (union/scission),
– amalgame entre communauté culturelle et communauté politique ethniquement homogène, ….
Sachez que je suis honnête, je ne défends pas les rebelles Touaregs (LA PREUVE, CONTRAIREMENT A MOI, ILS VEULENT UN ÉTAT TOUAREG INDÉPENDANT OU LA FÉDÉRATION) mais je défends la paix et la réconciliation au Mali.
POURQUOI M’INDEXEZ-VOUS DE LA SORTE ?
Pour avoir écrit ces répliques aux critiques d’André Bourgeot, aux critiques de l’opposition et aux critiques de Joseph Brunet-Jailly, qui ne sont pas favorables à l’accord d’Alger ?
Sûrement, NON.
Évitez les amalgames malsains.
Acceptez la vérité, c’est elle qui nous permettra de nous retrouver autour de cet accord d’Alger indépendamment des bords politiques.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
TEL 78 73 14 61
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