Le refus d’obtempérer des délinquants financiers et corrompus pour le bateau IBK

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Les conseillers agricoles polyvalents du Mali et de l’ex PRO.D.E.S.O (projet de développement de l’élevage au Sahel occidental) après 30 à 35 ans de service d’esclavage moderne, réclament toujours leur droit, après une retraite anticipée et forcée depuis leur intégration à la fonction publique Malienne en 2010.

 

Séquestrés au gré des administrations politiciennes, parce que il fallait et il faut à tout prix transformer le secteur de l’élevage en E.P.A.

 

Où sont les cadres supérieurs de l’élevage qui ont posé les bases du développement ? Il s’agit bien (la liste n’est pas exhaustive) : Dr Fernand Traoré (paix à son âme), Dr Zanga Coulibaly (paix à son âme), Dr Boubacar Sada Sy (paix à son âme), Dr Alassane Touré (paix à son âme), Dr Almozar Maïga, Dr Samba Sidibé, Dr Ousmane Guindo, Dr Abdoul Bâh, Dr Ousmane Bâh, Mme Zanga Emilie Camara, Mme Diarra Djeneba Diallo, Dr Ibrahim Alassane Touré. Ceux qu’ils ont formés au centre de formation et communication de Sotuba, et sur le terrain dans le domaine de l’agro-pastoralisme soufrent d’injustices. Certains sont admis à la retraite forcée après une trentaine de service surtout après de loyaux services rendus au secteur de l’élevage (PRO.D.E.S.O). Pourtant, leur revendication est antérieure à celle des autres conventionnaires de l’enseignement et de la douane. Etant statut particulier depuis 1984 pour échapper aux exigences du FMI, sans pour autant bénéficier des avantages dans la catégorie A8 (Catégorie A8ème échelon de la grille du décret 038PRM du 27 janvier 2000). Ils sont déclassés de leurs reclassements de 1984 : de A8 à C2. Pourtant, le décret présidentiel 038PRM du 27 janvier 2000 signé par le président de la république A.O Konaré pour une revalorisation de la grille, devrait s’appliquer à tous les conventionnaires dans toutes ces dimensions et cela n’a pas été le cas en 2001.

 

 

Mieux, après le concours d’entrée à la fonction en 2010, malgré les réclamations avant et après, il n’ont pas pu bénéficier de correction de leur grille indiciaire, ou catégorielle d’origine qui est la catégorie B7 au moins, et A8 après un reclassement de 1984 pour une imputation budget national, tout salaire étant remis en son temps avec bulletin de salaire de 1984 à nos jours.

A la ruse des délinquants financiers et des administrations corrompues, ils sont admis à la retraite au gré des administrations malgré des réclamations depuis des décennies de pratique de bas salaires, de diminution de salaires légaux contrairement au décret de revalorisation de la grille salariale de tous la 3ème classe au 1er échelon à l’indice 172 après 30 à 35 ans de service, depuis 2012. Le ridicule ne tue plus… !

 

M. Kanouté Secrétaire Général Adjoint

Comité SYNAPRO – D.R.P.I.A et D.R.P – District de Bamako

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