Suite à l’entretien qu’il a bien voulu nous accorder dans notre dernière parution, le recteur de l’USFSJP de Bamako, Pr Salif Berthé a tenu à corriger ce qu’il a appelé « des coquilles survenues dans l’entretien » qu’il a accordé à notre reporter. La rédaction de « MALI DEMAIN » prend acte et publie in extenso.
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Monsieur le Directeur de Publication du Journal « Mali-Demain »
Monsieur le Directeur,
Dans sa parution N°362 du vendredi 10 octobre 2012, le Journal « Mali -Demain » a publié un texte d’interview dont j’étais l’invité.
Une synthèse, un ramassé d’un échange
Je remercie votre journal d’avoir accepté de bien vouloir nous aider dans l’éclairage de l’opinion publique sur les problèmes auxquels nous sommes confrontés dans notre travail de tous les jours, à l’université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako. Mais, l’interview dont il est question est en fait une synthèse, une sorte de ramassé d’un échange à bâtons rompus que j’ai eu avec votre journaliste. Il est donc compréhensible que le texte publié ne reprenne pas in extenso mes propos. Cependant, il contient un certains nombre de coquilles et d’affirmations qui ont dénaturé quelques uns de mes propos. Aussi vous saurais –je gré de bien vouloir publier les rectifications suivantes, pour la bonne compréhension de ladite interview.
L’université a besoin de détenteur de Doctorat que de DEA
1- Parlant du corps professoral : j’ai plutôt dit qu’à l’Université nous avons besoin de détenteurs de doctorat et qu’un détenteur de DEA ne devrait même pas, en principe, assumer la fonction d’Assistant, à plus forte raison de dispenser des cours magistraux.
Un bémol à son militantisme…
2- Concernant le Parti MIRIA je n’ai pas dit que ce parti a adhéré à l’ADEMA. (Il vit et existe bel et bien encore aujourd’hui). J’ai plutôt dit que certains de mes camarades et moi-même avons quitté le MIRIA pour revenir à l’ADEMA ; mais que, depuis quelque temps, j’ai mis un bémol à mon militantisme ; en attendant de voir plus clair.
J’ai composé avec l’AEEM que sur le terrain administratif…
3- Quant à l’AEEM je regrette beaucoup la manière dont mes propos ont été transcrits ; car comme on le dit la manière de dire vaux mieux que ce que l’on dit.
En fait j’ai expliqué que je n’ai composé avec l’AEEM que sur le terrain administratif. Vu que cette association était considérée comme un partenaire de l’école au même titre que le syndicat des enseignants, j’étais, je suis obligé de composer avec elle. Mais ceci dit, je n’ai jamais eu de rapports personnels (ou privés) ni avec un responsable de l’AEEM, ni avec un groupe d’étudiants membres de l’AEEM.
Le texte n’était pas une interview !!!
4- Pour terminer je rappelle, que le texte en question n’était pas celui d’une interview comme telle, mais le ramassé d’un échange à bâtons rompus. J’espère que les lecteurs feront la part entre ce qui a pu être une transcription fidèle de mes propos et ce qui a pu relever d’une erreur de transcription du journaliste ».
NB : Le chapô et les intertitres sont de la rédaction
Pr. Salif BERTHE.
Ces imb eciles (jounaleux) sont toujours comme ca Professeur, ils ne savent transcrire ce que leurs dit
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