Nous serons toujours à votre école, grand professeur de L’ENA. Chaque pan de vos idées nous transcende et nous interpelle au plus haut degré de nos réflexions. L’une de vos interpellations sur la maturité démocratique est une dimension très colorée de la culture démocratique d’un peuple, issue d’un Etat à régime libéral.
Dans ce régime, le peuple jouit d’une liberté politique et une justice sociale, caractéristiques de la démocratie. Donc les grands principes de liberté (juste limité) et de lois (rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses) sont admis par le peuple pour harmoniser la bonne gouvernance.
Pour accéder à cette maturité, le citoyen doit consentir des sacrifices, faire des efforts pour l’aboutissement du système. Dans ce système des dérives autoritaires sont amoindries. Chaque citoyen jouit de son droit et participe à la vie de l’Etat, et chacun reste dons son rôle, donc les compétences de nous tous sont définies. La notion de liberté comprise pour une bonne organisation de la vie sociale, c’est l’Etat, le moteur pour nous inculquer ses valeurs démocratiques et de savoir concilier nos valeurs sociétales aux esprits philosophiques qui ont élaboré, et expérimenté ces grands principes. Comme par exemple (Montesquieu avec l’Esprit des lois en 1748) parce que notre démocratie ne saurait se bâtir sans les deux. On n’est pas démocrate parce que on est ancien politicien mais c’est plutôt l’observation de ses grands principes qui fait de nous des hommes mûrs en démocratie Mon professeur Modibo Sidibé, le président qui nous inculque ses valeurs nationales ambitionne de grandes reformes institutionnelles.
Modibo DIAKITE, commerçant au marché de Ouolofobougou
