Quelques mois après son limogeage : Etienne Fakaba dans un esprit de vengeance

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Chassé il y a quelques mois de la Présidence de la République, le jeune Etienne Fakaba Sissoko est en ce moment dans une posture vengeresse. Aujourd’hui, celui qui se veut exemplaire alors qu’il jouait dans les locaux de la première institution du pays, affute ses armes pour s’aventurer dans les représailles.

 Couramment, il est admis que la démocratie est le respect du choix majoritaire. Autrement dit, la démocratie impose à ceux qui la respectent en tant que système, à donner du crédit à terme, les mandats électifs qu’elle procure.

De même, dans la démocratie, toute entrave tendant à réduire arbitrairement les droits et libertés des citoyens est désorientée. Ce qui, depuis le début de cette polémique autour du référendum constitutionnel, a permis aux Maliens de tous les bords d’exercer librement leurs droits les plus absolus.

Cependant, si à l’instar d’Etienne Fakaba, les personnes opposées au référendum sont sorties pour s’exprimer, il s’avère que le cas Etienne saute les yeux.

Pour rappel, M. Sissoko Etienne est l’ex Conseiller chargé des Affaires économiques du Président de la République. Il a quitté son poste après avoir été, selon des proches de l’Institution, pour la faute grave.

Le même jour, des vidéos du jeune Docteur en Economie, avec une fille, supposée être son étudiante, font le tour des réseaux. Cet épisode indigne d’un personnage censé être modèle, est suivi d’un long silence d’Etienne. Lui qui, selon certains, devraient être entendu par la justice pour dépravation de meurs dans un local public.

Il a fallu le 17 juin, le jour où des opposants ont marché à Bamako pour apercevoir Etienne Fakaba s’enflammer.

Qu’Etienne marche, s’oppose et se batte pour ses idées. Personne n’y trouvera certainement des motifs pour l’en empêcher.

Par contre, appeler à la destitution de l’Assemblée nationale et à la démission du Président de la République, deux Institutions démocratiquement élues, relève d’une illégalité sans égale. C’est là où Etienne exagère. Carrément !

En appelant à la mise à terme, avant l’échéance des mandats des Institutions, Etienne affiche sa détermination à mener des représailles contre le régime en place, avec lequel il avait fleureté, avant de se voir débarqué avec fracas.

Dans cette posture, Etienne semble être prêt à tout pour jeter l’opprobre sur ses amis d’hier. Alors que même dans la plateforme opposée au référendum dont il se réclame, l’homme est avec des hommes politiques et de la société civile, républicains, donc opposés à toute initiative brutale du genre rêvé par M. Fakaba. Et tout ce qu’il nous réserve, c’est une double crise, tendant finalement à donner champ libre à l’ennemi et diviser les Maliens.

Ahmadou Cissé, enseignant à Kalabancoro

 

 

 

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7 COMMENTAIRES

  1. Etienne n’est rien depuis le jour ou il a acceptĂ© le poste de conseiller Ă  la presidence, vu ses critiques depuis les premiers jours de ce pouvoir qu’il qualifiait de tous les mots d’Israel.Donc en acceptant ce poste il a plutot ecoutĂ© son ventre.En resumĂ© il n’est pas un homme de conviction,pas une personne Ă  qui il faut croire .Un homme de grande valeur est calme et ne bavarde pas trop.Je vous dis aussi que Etienne et RAS BAT sont differents car le premier chante pour se donner de la valeur alors que le second est dans une mission de destabilisation du regime

  2. c’est la femme d’Etienne que j’admire pour lui avoir pardonne après avoir vu ses photos choquants!!!

  3. je suis vraiment desolé pour etienne et moussa mara , je me pose tjr la kestion pourkoi ils sont accepter de participer aun gouvernement dont ils savent bien ke le leader ibk a eté elu ss programme ; ils gahes leurs avenirs politiques

  4. Vous dites qu’il a ete limogĂ© ? En tout cas on a vu sa lettre de dĂ©mission bien signĂ©e et dĂ©charger. Le parallĂ©lisme des normes veut que vous publiĂ© son dĂ©cret d’abrogation sans quoi pure spĂ©culation.
    De plus pkoi n’a t il toujours pas Ă©tĂ© poursuivi par la justice malgrĂ© cet acte grâve.

  5. Ce jeune vous tape sur les nerfs on dirait. À lire sa lettre de démission contrairement à ce que tu dis, on comprends aisément que ce monsieur a des principes aux quels il tient.
    Toi, AHMADOU tu as bien fait de prendre ton argent et raconter des bobards.

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