Aujourd’hui plus que jamais, il est patent de remarquer l’état maladif de notre pays où rien ne va, où rien ne marche, où tout est faux, où tout n’est que du théâtre. De L’Est à L’Ouest, et du Nord au Sud, le Mali donne l’image d’un pays meurtri , empoisonné à tous les niveaux, surtout nécessiteux d’une nouvelle politique d’eau, d’électricité, d’emploi, de santé, d’un nouveau système éducatif, d’une nouvelle armée, d’une nouvelle gendarmerie, d’une nouvelle police, même d’un nouveau contrat spirituel et religieux entre les maliens et Allah. …. Plus grave, notre pays est en manque d’HOMMES Politiques VALABLES sur lesquels nous pouvons réellement compter pour diriger Il est en manque d’une classe politique solide, de leaders politiques réellement dynamiques, conscients, soucieux, engagés, innovateurs, responsables, …… avec des valeurs intrinsèques proportionnelles aux aspirations du peuple Malien. Et cela est plus grave qu’une période de génocide car l’existence de tout un pays et des générations futures en dépendent.
En scrutant l’élite politique malienne principalement composée d’une caste de politiciens, son évolution, sa composition, et son comportement politique, nous nous rendons compte aujourd’hui qu’elle est subdivisée en deux races de politiciens selon leur niveau d’instruction, leur engagement politique et la période de leur naissance politique. La première race est celle constituée des pseudo-démocrates vampires et suceurs de sang qui se sont battus gaillardement contre les moulins de vent pour faire partir le régime dictatorial, nul, corrompu, et sanguinaire de Moussa Traoré (soit maudit le jour où il prit le pouvoir). Pour cette première race, c’était la politique du « ôte toi pour que je m’y mette ». Ainsi, ils ont tout simplement retourné les vestes pour reprendre les mêmes habitudes que leur prédécesseur (GMT). Ce n’est un doute pour personne que ces habitudes au conduit le Mali au chaos.
La seconde est celle fondamentalement formée de ces jeunes ordures corrompues, sans connaissance, ni formation civique, et encore moins aucune graine de patriotisme qui ont émergées de la cendre de la première race.
Cette seconde race de politiciens est celle caractérisée par les soi-disant jeunes politiciens, jeunes candidats, jeunes leaders, … formatés par une légèreté absolue, un opportunisme politique sans commune mesure, un vide d’idéal politique, un manque de rigueur morale,… . Ils sont ambigus et paradoxes. Ils sont prêts à tout pour le pouvoir et l’avoir. Ils défendent la démocratie et la dictature au même moment. Ils parlent de la souveraineté du Mali et pensent que la solution du Mali réside dans les mains des occidentaux. Ils suscitent, à l’approche de chaque échéance électorale, de l’espoir au peuple malien pour plus tard le sacrifier en faveur des fiançailles d’essai. Bref, ils ne sont que des politiciens alimentaires et des jouisseurs qui constituent en grande majorité notre classe politique.
Au vu des comportements de ces deux races de politiciens de chez nous, y-a-t ‘il une différence idéologique entre les deux ? Non ! Car, ils sont les mêmes. Ils sont tous esclaves du matériel, de l’argent, de l’opulence, du pouvoir, ….
Cependant, il y a une différence majeure entre les deux classes ; si les aînés sont dotés d’un background scolaire solide et d’une formation politique aigüe, les cadets sont que de simples coquilles vides.
Voir vraiment ces jeunes faire de la politique dans le pays de Modibo ressemble à une comédie dramatique. Car, ces jeunes vieux politiciens n’ont aucune valeur intrinsèque. La qualification étant un levier incontestable dans tous les parcours pour le leadership manque vraiment à ces jeunes. Ils ne sont que des promoteurs de l’anti développement et gourous de l’avenir de notre pays. A la faveur du pouvoir et des postes juteux, ces jeunes vieux leaders sont prêts à tout car ils ne sont d’autres que des jongleurs d’opportunités. Demandez-les de marcher à 4 pattes pour l’avoir et le pouvoir, ils vous montreront qu’ils peuvent mieux faire en rampant. Leur nomadisme et transhumance politiques ne sont des secrets de polichinelles. Démunis de toute éthique, de toute conviction ou d’honneur, la plupart d’entre eux se donnent constamment à la recherche du meilleur pâturage électoral et politique.
Comme démontré dans le tableau ci-dessus, nous pouvons remarquer comment ils passent d’un parti politique à un autre, ou d’une idéologie à une autre.
Impatients qu’ils soient, ces jeunes corrompus, corrupteurs et corruptibles, jeunes politico- mendiants d’opportunités sont prêts à brader leur loyauté contre le succès rapide et un parachutage dans l’appareil gouvernemental. Docteurs en recherche des opportunités ils sont toujours à l’affut du gain facile. Ce désir malsain a conditionné la majorité d’entre eux à soutenir sans honte l’accord de la division du Mali, et celui de l’injuste système au détriment de la Compétence, de l’Egalite, de l’Equité, et plus grave contre la Constitution du Mali.
Quand va-t-on alors tirer la sonnette d’alarme quand un climat mal saint et dangereux continue de survoler le Mali? Attention, Attention, la spirale descendante que prend notre classe politique est plus que sérieuse.
Au vu de ces multiples retournements de veste, point besoin d’être un charlatan politique pour présager le danger que nous encourions avec ces migrants politiques pour qui la transhumance est la seule norme.
Sans hésitations, ils changeront de directions, trahiront et iront au gré du vent politique.
Il faut le dire, le nom de leurs clubs électoraux au rythme cacophonique (RAP, CAP, PACP, CODEM, ADM, MAP, PAPAP, Djaama, Fitini, Tchama, Tahgnè, Tahko, Da Yirimè, Souenni, Nan fiki Ya, Foukariya, Guari bouya, Yèrè ndo baliya,…) qui naissent juste à la veille des échéances électorales leur convient personnellement.
Quelle est l’origine de ces soi-disant partis politiques ? Leur engagement politique ? Leur idéal ? Leur conviction ? Où est la constance dans ces leaders ?
A y voir de très près, malgré quelque lueurs d’espoir concernant certains jeunes, ces soi-disant partis politiques ne sont pas très différents des anciens. Vigilance reste donc de mise. Beaucoup de dirigeants de ces partis ne sont que des politiciens saisonniers qui ne font qu’enterrer la dignité de l’art politique aux cimetières de la médiocrité, de la bassesse, du vol, du mensonge et la de la démagogie à travers leur sport favori, la recherche constante d’une fructueuse migration.
Sans hésitations, ils changeront de directions, trahiront et iront encore au gré du vent politique.
Au regard de ces Cancres politiques, l’avenir du Mali est hypothéqué.
Dans un monde ou l’Afrique subsaharienne semble se diriger vers la mondialisation faite d’élites et de compétences, quel avenir notre pays a avec de tels leaders ? Seront- ils réellement en mesure de défendre l’intérêt du Mali et du peuple à travers des mesures économiques, sociales, sécuritaires, scolaires et éducatives, ponctuelles et concrètes pour ce pays ?
Voyez-vous réellement ces vautours gagner même un simple débat avec leurs homologues sénégalais ? ivoiriens ? …. Ou français ? Rien de leurs parcours scolaires, politiques et patriotiques ne nous garantit un tel rêve.
Si le peuple malien aspire réellement à vivre dans un Mali digne et prospère, il faudrait qu’il se méfie de cette caste de politiciens composée d’amateurs et de pourritures qui n’ont aucun sens de la patrie. Car, ils sont en permanente gymnastique pour se tourner de l’esclave de l’argent en maitre de l’argent en quelques mois ou années à temps. Avec de tels politiciens, nous ne vivrons que de l’imaginaire de réussite.
Que Dieu sauve le Mali de ces genres de politiciens cupides, et sans morales qui constituent le gros de sa classe politique.
Attention, Attention, Attention à « ces jeunes mafieux qui apparaissent déjà formatés par le système mafieux » Pr Issa Ndiaye.
Attention, Attention, Attention à « ces jeunes loups aux dents très longues qui n’ont pas fait de preuves ; qui sont jeunes physiquement mais vieux mentalement » Dr Soumana Sacko
Le Reseau de Citoyens Actifs-Mali
Simples Citoyens Maliens
De L’Ecole de la Vie et de L’Amour du Pays
lerecamali@gmail.com
Très belle analyse. No comment tout est dit et bien dit.
Franchement ce régime d’IBK est une des plus grandes déception de l’histoire politique du Mali. Dommage pour mon pays.
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