La résolution 2085 de l’ONU, adoptée le 20 décembre 2012, à l’unanimité, avec deux volets, réconciliation politique (à travers le dialogue et la négociation) et militaire, à mener en parallèle, octroie une autorisation conditionnelle pour mener la guerre au Nord Mali mais que faut-il pour la gagner et pour une reconstruction durable en garantissant l’intégrité territoriale du Mali, la réconciliation nationale, la paix et la sécurité durables ?
Que prévoit cette résolution 2085 de l’ONU et quels sont les critères de validation du déploiement de la force internationale ?
A quel moment faut-il organiser les élections présidentielles et législatives au Mali ?
Quel type de guerre fau-il mener au Mali avec une garantie de réussite en minimisant les dégâts collatéraux ?
Quel lien y-a-t-il entre la guerre informationnelle d’intelligence collective contre le terrorisme et l’usage des TIC ?
Que faut-il pour gagner la guerre et pour une reconstruction durable en garantissant l’intégrité territoriale du Mali, la réconciliation nationale, la paix et la sécurité durables ?
Quel lien y-a-t-il entre la solution de sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne que je propose et celle du gouvernement de transition au Mali ?
Quel lien y-a-t-il entre la solution de sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne que je propose et celle de la CEDEAO/UA/ONU ?
1. Que prévoit la résolution 2085 de l’ONU et quels sont les critères de validation du déploiement de la force internationale ?
Cette résolution 2085 de l’ONU, comprend deux volets, réconciliation politique et militaire, qui doivent être menés parallèlement.
Le volet RÉCONCILIATION POLITIQUE doit:
(1) via le dialogue politique, rétablir l’ordre constitutionnel à travers les élections présidentielles et législatives avant avril 2013,
(2) engager des négociations entre les autorités de transition du Mali et les groupes présents au Nord Mali et n’acceptant pas le terrorisme, essentiellement les groupes Touaregs, comme le spécifie la résolution.
Le volet MILITAIRE avec deux étapes:
– parallèlement à la réconciliation politique, la préparation de l’armée Malienne et des troupes de la force internationale pour être prêtes à reconquérir le Nord Mali,
– déploiement de la force internationale MISMA (Mission Internationale de Soutien au MAli) après accord du conseil de sécurité de l’ONU s’il juge l’état de préparation suffisant à partir de certains critères (entraînement suffisant, efficacité du commandement, équipement et adaptation au terrain).
2. Déploiement de la force internationale et Élections au Mali
Compte-tenu du temps nécessaire à la préparation de cette force internationale et pour des raisons climatiques, des responsables de l’ONU et des diplomates estiment que le déploiement de cette force MISMA ne peut démarrer avant l’automne (septembre) 2013.
Le Ministre Français de la Défense estime que le déploiement pourra se faire durant le premier semestre 2013.
CETTE RÉSOLUTION 2085, DE L’ONU, DONNE, IMPLICITEMENT, LA PRIORITÉ AUX ÉLECTIONS AVANT LA LIBÉRATION DU NORD MALI.
C’est dommage, une partie de la population Malienne sera dans l’impossibilité de participer à ces élections.
POUR QUE LES ÉLECTIONS AIENT LIEU APRÈS LA LIBÉRATION DU NORD MALI, IL SERA IMPÉRATIF DE LE LIBÉRER AVANT AVRIL 2013.
Est-ce possible ?
DIFFICILE, compte-tenu de la complexité de la situation et de l’état de préparation de l’armée du Mali ET celui de la force internationale de soutien, sauf si les forces de défense et de sécurité du Mali et les Maliens s’engagent SEULS, le plus rapidement possible, pour cette libération.
Dans ce cas, les conditions seront-elles réunies pour que la libération du Nord Mali, dans l’unité, soit effective ?
3. Quel type de guerre faut-il mener et comment assurer son efficacité ?
3.1. Pour une guerre stratégique de renseignements sur le terrorisme
J’ai adressé en ligne au Président Malien, au médiateur de la CEDEAO et aux Maliens, une lettre ouverte [1] contenant une proposition d’un guide et d’une plateforme de concertations nationales [2] et de négociation pour une sortie durable [3] et honorable pour tous de la crise Malienne.
Pour lutter efficacement contre le terrorisme, j’ai proposé [1; 2; 3] une guerre stratégique de renseignements sur le terrorisme au Mali. Elle est plus précise, plus ciblée et plus efficace qu’une guerre classique.
Ainsi les terroristes seront délogés, sans trop de dégâts collatéraux, par les forces de défense et sécurité du Mali avec le renfort de la coalition régionale et internationale.
3.1.1 Processus et base stratégique d’intelligence collective
Au Mali, compte-tenu de la difficulté pour identifier et isoler les terroristes sans l’aide des communautés locales, un processus consensuel négocié, global et participatif, d’intelligence collective, intégrant les communautés locales et les groupes MNLA et Ansar Dine, qui voudront négocier, est indispensable.
Ainsi, en coopérant, les citoyens et les communautés aideront à faciliter l’identification lorsqu’ils ont des informations à fournir. Par l’intelligence collective, en collectionnant et en liant toutes les informations recueillies à travers une base d’intelligence stratégique, les terroristes seront isolés et capturés en évitant les dégâts collatéraux : toute action sera ciblée.
Une telle base pourra être liée avec celles des autres pays de la sous-région ou au delà pour une efficacité encore plus grande.
Un processus consensuel négocié, global et participatif, d’intelligence collective est utilisé dans cette proposition [1; 2; 3] pour résoudre le problème Malien par le dialogue, la négociation et le compromis via des conférences de compromis, intégrant toutes les communautés et tous les Maliens de toutes les régions, sécurisées par les FDS (Forces de Défense et Sécurité) du Mali avec le renfort de la force internationale de l’ONU/UA/CEDEAO.
Les FDS du Mali avec le renfort de l’ONU/UA/CEDEAO, assureront la sécurisation de la population dans toutes les régions du Mali, de la transition et des conférences de compromis, en liaison avec les Forces de Défense et Sécurité (FDS) du Mali.
3.1.2. Quel lien y-a-t-il entre la guerre informationnelle d’intelligence collective contre le terrorisme et l’usage des TIC ?
L’intervention militaire contre les terroristes se fera dans un milieu comportant une grande zone désertique.
Pour agir efficacement dans un tel milieu, il faut des préalables, une connaissance minimale de ce milieu, de ses habitants et l’adaptation à ce milieu.
Les soldats Maliens connaissent mieux le désert pour en avoir subi les intempéries, pour ceux ayant travaillé au nord Mali, que d’autres qui n’ont jamais vu le désert ou n’y ont jamais vécu.
Un minimum de connaissances sur ce milieu et ses habitants et des adaptations et simulations sont nécessaires pour tous ceux qui participeront à la force internationale d’intervention au Mali.
Ces connaissances minimales sur le milieu sont nécessaires car même ses habitants ne le connaissent pas complètement, surtout l’immense zone désertique incluse dans le nord Mali n’est pas connue de tous.
Alors, comment agir efficacement dans ce milieu du Nord Mali et dans sa zone désertique ?
Il faut une identification ET une codification rigoureuses de ce milieu et de sa zone désertique utilisant autant que possible l’intelligence électronique et les TIC (Technologies d’Information et Communication).
Sachant qu’un GPS (Global Positionning System), système global de détection du positionnement, n’est efficace que sur un espace géographique bien identifié, il est indispensable, au préalable ou dynamiquement, de créer une telle identification et de la codifier.
Basée sur l’intelligence électronique et des systèmes TIC complexes, d’identification et/ou de surveillance et/ou d’attaque, incorporant des équipements type GPS, pouvant utiliser des drones (avions militaires sans pilotes), une GUERRE INFORMATIONNELLE D’INTELLIGENCE COLLECTIVE ou GUERRE STRATEGIQUE DE RENSEIGNEMENTS ET DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME, exige une telle identification et une telle codification.
En plus de l’identification et de la codification du milieu, celle des terroristes (afin de faire la différence entre eux) est aussi importante dans un contexte où la population locale est mélangée souvent avec les terroristes, des fois, sans qu’elle le sache.
Compte-tenu de la complexité de la situation (guerre exigeant de la précision car pouvant se dérouler en ville avec la population mélangée avec les terroristes des fois sans qu’elle le sache, extensions et renforts régionaux et internationaux possibles), IL EST PRUDENT, COMME L’EXIGE LES CRITÈRES POSÉS PAR L’ONU DANS LA RÉSOLUTION 2085, que l’état de préparation des forces de défense et de sécurité du Mali et de la force internationale de soutien soit vraiment satisfaisant avant d’envisager la guerre contre les terroristes.
L’exigence d’une guerre précise, ciblée et de courte durée milite, comme je l’ai proposé dans ma solution de sortie durable [3] de la crise du Mali, pour une guerre informationnelle d’intelligence collective ou guerre stratégique de renseignements sur les terroristes.
UNE TELLE GUERRE EXIGE L’ENGAGEMENT DE TOUS LES MALIENS EN FRONT UNI ET CELUI DES PARTENAIRES RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX.
ELLE EXIGE AUSSI UNE DURÉE CONSÉQUENTE POUR DES INFORMATIONS (CORRÉLÉES ET SÉCURISÉES) FIABLES SUR LES TERRORISTES.
Tout cela montre la complexité de la guerre dans le nord Mali et exige une préparation sérieuse de cette dernière ET l’utilisation forcée de la guerre informationnelle d’intelligence collective contre le terrorisme pour plus de précision et moins de dégâts collatéraux.
3.2. Cas de guerre : Organisation et direction des opérations au Mali
La guerre ne se produira que quand on sera sûr avec précision, de la cible terroriste à un endroit donné.
AIDÉES PAR LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU), LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI DOIVENT ASSURER LA DIRECTION OU LA CODIRECTION DES OPÉRATIONS AU NIVEAU DU MALI.
Pour résorber durablement la crise au Mali, le Mali et ses forces de défense et sécurité doivent jouer un rôle central dans l’élan harmonisé au niveau du Mali et dans les coordinations et harmonisations associées car l’essentiel de l’opération s’effectuera au Mali et que les forces de défense et sécurité maliennes connaissent mieux le terrain que quiconque et par devoir sont plus préoccupées par l’opération pour laver l’affront de l’occupation de leur territoire et pour restaurer l’intégrité territoriale.
En plus, toute coordination et harmonisation exige des adaptations aux réalités locales (contexte local), que seules les forces du pays concerné connaissent.
Après tout, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Les autres pourront aider mais l’adaptation au contexte doit être fait localement en liaison avec les autres.
La coordination de la partie Malienne de l’intervention pourra et doit être assurée par les forces de défense et sécurité du Mali avec le concours des autres contingents étrangers.
Une codirection des opérations au Mali pourra être acceptée surtout concernant les aspects techniques liés aux équipements et moyens techniques (drones, systèmes de renseignements, …) utilisés.
C’est pour toutes ces raisons que le Mali et ses forces de défense et sécurité doivent jouer un rôle central dans l’élan harmonisé au niveau du Mali et dans les coordinations et harmonisations associées.
Concernant d’autres zones couvertes par l’intervention et qui ne font pas partie du Mali, le pays auquel appartiennent ces zones assurera aussi la direction ou codirection des opérations.
Au Mali, pour jouer efficacement ce rôle central dans l’élan harmonisé et dans les coordinations et harmonisations nécessaires, il est indispensable que les forces de défense et sécurité du Mali :
– soient réconciliées et aient une parfaite cohésion entre elles,
– aient la confiance, le moral et soient redynamisées en valorisant aussi leurs métiers et leurs salaires,
– soient bien formées et bien conseillées: les militaires de l’union européenne qui viendront au Mali à partir de janvier 2013, pour aider les forces de défense et sécurité du Mali, seront d’un ultime apport.
– se synchronisent et travaillent en harmonie avec les autres (CEDEAO/UA/ONU).
4. Reconstruction durable : Développement équitable, décentralisation, sécurisation, unité nationale et réconciliation nationale
La pauvreté sous toutes ses formes et le sous-développement, dus à plusieurs facteurs dont la sécheresse et la désertification caractérisant la zone sahélienne, font partie des causes qui pourront pousser des citoyens et des communautés à des révoltes ou à la récupération par des groupes terroristes ou djihadistes qui pourraient leur fournir des moyens (nourriture ou argent) de subsistance ou de développement de leurs zones.
C’est pourquoi, le développement durable et équitable de toutes les régions du Mali dans un cadre démocratique, décentralisé et sécurisé, est nécessaire ainsi que l’intégration équitable des communautés et des citoyens dans ces régions et dans le pays en donnant la priorité à celles qui sont très en retard (discrimination positive).
La solidarité doit éviter que des citoyens soient marginalisés ou exclus ou discriminés.
La décentralisation permettra de développer les différentes régions en tenant compte de leurs spécificités dans le cadre d’un développement endogène utilisant, autant que possible, les ressources locales. Les gouvernances au niveau des collectivités territoriales avec les sous niveaux, sous-national (régions et cercles) et local (communes), doivent être responsabilisées, s’intégreront à la gouvernance nationale et coopéreront efficacement pour la bonne gouvernance du pays dans l’unité nationale.
Les citoyens à travers la démocratie, la citoyenneté et la gouvernance participative doivent contribuer aux décisions à tous les niveaux (local, sous-national et national).
La cohésion et les identités locales (attachement à une zone donnée ou une région donnée ou à un endroit) et nationale (attachement au Mali) influent sur la durabilité sociale (qualité de la vie pérenne pour tous les citoyens), la durabilité économique (croissance économique durable à travers la mobilisation collective) et la durabilité environnementale (qualité de vie en collectivité en protégeant l’environnement).
Ainsi, par [3] la bonne gouvernance de la décentralisation, la démocratie, la citoyenneté, la gouvernance participative, la cohésion, les identités locale et nationale, l’équité de traitement des collectivités territoriales, des communautés et des citoyens à travers le développement équitable et la solidarité, la reconstruction de l’unité nationale, l’intégrité territoriale et la réconciliation nationale seront faciles et seront admises par toutes les communautés et tous les citoyens, pour une sortie durable de la crise en garantissant la paix et la sécurité durables.
5. Lien avec la transition au Mali et résolution du problème Malien
Pour résorber la crise, le gouvernement de transition du Mali a retenu la négociation comme option prioritaire. Si cette dernière échoue, l’option militaire sera utilisée.
Pour plus de précision et pour minimiser les dégâts collatéraux, je propose au gouvernement du Mali d’utiliser une guerre informationnelle d’intelligence collective contre le terrorisme (guerre stratégique de renseignements judicieusement collectés, corrélés et vérifiés) au lieu d’une guerre classique, comme vu au chapitre 3.1.
Associer la population Malienne aux décisions et à la sécurité est primordiale. Ainsi, elle épaulera le gouvernement pour résoudre le problème du Mali, en particulier le problème sécuritaire. Pour ce faire, c’est une excellente idée que le Président par intérim du Mali ait proposé le haut conseil de l’Etat et ses composantes, la commission nationale aux négociations et le comité national de transition (conseil consultatif) pour servir de cadre de dialogue
Mais, malgré le fait que ce conseil consultatif intègre la société civile, les dignitaires religions, les opérateurs économiques, les militaires et les acteurs politiques, n’est-il pas judicieux de créer un tel conseil dans chaque région du Mali avec un conseil consultatif global indépendant centralisant les décisions, ce dernier devant coopérer avec le gouvernement de la transition ?
Sûrement, l’intérêt étant de préparer périodiquement une conférence globale de compromis à laquelle devront participer tous ces comités pour une consultation plus large et pour des bilans périodiques reflétant les avis de tous les Maliens.
Le comité national de transition (CNT) peut jouer le rôle de ce conseil consultatif global.
Avec cette approche consensuelle globale et participative, identique à l’approche globale utilisée pour les conférences de compromis et les consultations nationales, la consultation sera plus large et plus significative :
(1) pour résoudre efficacement les problèmes du Mali en garantissant l’unité nationale et la réconciliation,
(2) pour accompagner efficacement la transition.
6. Lien avec la proposition de la médiation de la CEDEAO
La solution que je propose [3] pour résoudre le problème Malien pourra servir de plate-forme, globale et négociée, en complément de celle de la CEDEAO.
Elle se distingue de celle de cette dernière par :
(1) les compromis à travers les conférences de compromis intégrant les différentes communautés et tous les citoyens du Mali,
(2) les aspects intelligence collective qui aideront à résoudre, entre autres, les problèmes de terrorisme en utilisant la coopération avec la population Malienne, avec les pays voisins et au niveau international à travers une base d’intelligence stratégique (base d’informations et de renseignements stratégiques). Ainsi, les actions contre le terrorisme seront mieux ciblées et plus maîtrisées.
La CEDEAO opte pour l’utilisation de la force (la guerre) si la négociation échoue. Dans ce cas, n’y aura-t-il pas plus de dégâts collatéraux à cause de la non maîtrise du terrain et du fait que la guerre pourra être urbaine car les terroristes se mélangeront à la population ?
Dans ma proposition, une guerre informationnelle collective est utilisée à travers l’intelligence collective et la participation de tous.
Les technologies d’Information et Communication (TIC) seront utilisées pour l’implantation de la base d’intelligence stratégique support.
7. Conclusion
Finalement, pour gagner la guerre contre les terroristes et assurer la reconstruction durable et la réconciliation nationale, dans l’unité, les Maliens doivent les préparer avec précaution.
L’engagement et la participation de tous sont nécessaires au Mali et dans les pays partenaires.
8. Contact
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
9. Références
[1] Dr ANASSER AG RHISSA, Guide et Plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise Malienne, 19 Novembre 2012, Téléchargeable depuis le portail Agora21 :
[2] Dr ANASSER AG RHISSA, [Proposition] Gouvernance, Utilité des concertations nationales et sortie de crise au Mali, Téléchargeable depuis le portail agora21 à l’adresse internet :
[3] Dr ANASSER AG RHISSA, Mali : Sécuriser la population puis opter pour une sortie de crise honorable pour tous en garantissant la réconciliation et l’unité nationales par une solution négociée via une conférence globales de compromis entre Maliens, Paru sur agora21 à l’adresse suivante avec possibilité de téléchargement à partir de ce lien :
Bonsoir,
Sachant que le Mali est un et indivisible, la solution durable au problème Malien se fera, Walati et Shahid, à travers la bonne gouvernance de la décentralisation et le renforcement de la gouvernance démocratique et participative et non par l’autonomie ou l’autodétermination ou le fédéralisme.
Le droit légitime des minorités à vivre en liberté et le respect de la liberté de culte pour tous constituent une réalité au Mali depuis très longtemps. Il n’est, donc, pas nécessaire, Shahid, d’avoir une autonomie ou une autodétermination ou le fédéralisme pour ce faire.
Walati, à travers la citoyenneté et la gouvernance démocratique et participative, chacun peut participer aux décisions à tous les niveaux et se faire entendre sans être obligé de prendre les armes ou de diviser le pays.
Cette démocratie, Alkerou, a permis de créer plusieurs partis qui finiront par se regrouper pour atteindre la masse critique.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
OUI MAI chacun vois sa poche et son vendre avens de voire le mali ou le peuple malien d abord donc la masse ne va jamais atteindre la critique
les payes développe fonctionne comme ca et pourquoi pas un payes pauvre comme le mali et sa ne me conviens pas tros ta réponse 🙄 🙄 🙄 :roll:j attendre
Bonjour,
Merci Alkerou de votre commentaire.
Il convient de faire un effort de compréhension de ce que j’ai dit avant d’attendre une autre réponse.
Quand je parle de masse critique pour un parti politique, ça veut dire atteindre un niveau (taille, expérience, …) permettant de répondre convenablement aux attentes des électeurs et du pays.
Ceux qui pensent à leur poche ou à leur ventre seront éliminés démocratiquement de la bataille avant d’atteindre ce niveau d’exigence (masse critique).
Tous les pays démocratiques du monde fonctionnent de cette façon.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
merci dr anasser j aime bien tes proposition de sorti de crise actuel au mali mai que est ce tu en pense de ma proposition vie vie de la classe politique le mali est un payes pauvre et na vrai ma pas besoin de tout ce partir politique 150 le nombre association et sosie te civile compris
et ma question est ce on peut pas dissoudre tout ce partir politique qui a empoisonne et bafoue la démocratie malienne et de garde que 2 grand partir comme USA ou EN EUROPE GAUCHE OU LA DROITE
parce que tout ce partir politique coute trocs cher a état malien
et qui a bouffe et affaibli la par de notre armée national et on vie plus ce que on na subi après 22 mars la crise politco malienne
et ct subvention revienne a la l éducation a l armée ou la sante
et mercis encor j attendre ma reponse
La solution des problèmes du nord malien doit commencer par la reconnaissance des droits légitimes des minorités à vivre en toute liberté sur leur territoire.
Le respect de la liberté de culte,de toute composante ethnique .
Proposer à ces communautés une autodétermination pour vivre dans un Mali uni ou pour devenir indépendant dans le cadre de l.’etat de l’azawad.
Les maliens songhois peulhs bambanas arabes touaregs sommes chassés de nos terres par Iyad MNLA et des étrangers venus de nulle part organise la vie chez nous comme bon leur semble.
Ce n’est plus un problème de touareg les maliens sont ensembles pour la libération du pays et nous devons tout mettre en oeuvre pour éviter le racisme animé par MNLA et le Fanatisme animé par ANNESAR DINE.
Nous devons à tout prix préservé le caractère unitaire de notre Etat et consolider la démocratie et la décentralisation vectrices d’une bonne gouvernance.
Et surtout mater les esprits malin comme MNLA ANNESAR DINE.
Ils défendent qui en chassant toutes nos populations sans distinction?
Ceux qui ont des projets de fédéralisme et d’autonomie qu’ils les gardent ce n’est pas ce qu’il faut pour le Mali.
Dr Anasser toutes mes considérations et je pense que Mosa Ag Attaher un ami d’enfance à moi et Moussa Ag Assarid sont de jeunes intellectueles touaregs qui ont raté leur mission qui devrait être de se battre pour l’insertion socio economique des touareg dans un Mali uni et defaons intelectuelle et intelligente et non s’aventurer dans une voie militaire et séparatiste à l’issue impossible compte tenu des réalités socio démographiques des régions.
Bonjour,
Merci aux très nombreuses personnes qui m’ont écrit en ligne ou par messagerie ou m’ont téléphoné pour me féliciter au sujet de cet article.
Le Mali a besoin, aujourd’hui, de tout ce qui contribue à unir toutes ses composantes et toutes ses valeurs dont sa diversité. C’est pourquoi, les élections avant la libération du Nord ne doivent pas être organisées. Elles contribueront à la division et non à l’unité qu’on recherche.
Certains n’ont pas confiance à l’armée du Mali et d’autres sous-estiment les valeurs des Maliens et leur pouvoir à reconquérir le Nord Mali.
Nous devons croire en nous, nous unir autour de nos forces de défense et sécurité, leur faire confiance, les motiver et aller ensemble, en front uni, pour la reconquête du Nord en ayant préparé la guerre.
Ne les sous-estimons pas et ne sous-estimons pas nos valeurs et notre valeur une fois réunis avec la force internationale.
bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.
Dr. ANASSER,j’apprécie vos écrits. Mais il y a une grande différence entre la théorie et la pratique, croyez moi j’en sais quelque chose car je suis diplômé en physique générale et appliquée, et ingénieur en électronique, traitement de l’information et du signal codé, informatique industriel et imagerie.
Souvent vos pensées sont bien élaborées sur du papier mais le problème viendra des expériences ou des pratiques.
– Bref je pense que vous faites, à travers quelques unes de vos idées, une FUITE EN AVANT.
-Comment pouvez-vous demander à des gens de financer une guerre, quelque que son degré de difficulté, alors que vous même vous ne faites rien pour vous en sortir?
-Le Mali est un pays pauvre, vaste, sans vraiment de ressources minières conséquentes, humaines compétentes et déterminées pour pallier au problème de développement social, alors comment pouvez-vous demander à des gens de fournir des engins de guerre de dernière génération alors que vous même vous ne faites rien pour réussir
Dr. ANASSER,
J’apprécie vos écrits.
Mais il ne faut pas faire une FUITE EN AVANT. Évitons de mettre la charrue avant les Bœufs.
Il ne s’agira pas simplement de collecter des renseignements par ci, par là.
Une guerre informelle ou stratégique de renseignement nécessite du TEMPS, de la réflexion, surtout des compétences, de l’expertise et de l’expérience en matière de renseignements et de décryptage, mais actuellement le TEMPS ne joue pas en faveur des maliens.
– Connaissez-vous le budget des services de renseignement américains, français, russes ou autres pays développés spécialisés en la matière?
– Connaissez-vous le TEMPS qu’il faudrait à un service de renseignement pour établir Juste les préalables (unité scientifique, décryptage, ingénieurs, inspecteurs, experts,…etc) dans une telle situation?
– D’après vous, combien d’experts travaillent dans un service de renseignement performant?
-Connaissez-vous le salaire minimum d’un expert travaillant pour un service de renseignement?
Dr. ANASSER,
J’apprécie vos écrits. Mais évitons de faire une FUITE EN AVANT dans cette crise qui ne demande que du pragmatisme, de la volonté et de l’action concrète sur le terrain.
– On ne se met pas à réfléchir et à faire des calculs pendant des mois quand ton territoire est déjà occupé.
– Savez-vous que même le temps de réflexion à un coût?
– Combien d’années ou d’heures de réflexion il a fallu aux services de renseignements américains pour gagner une guerre stratégique de renseignements contre BEN LADEN?
-Combien de [BEN LADEN] occupent actuellement le Nord du Mali? Pouvez-vous évaluer le coût en argent, en heure et en année il faudrait à un pays comme le Mali pour mener une telle de guerre stratégique de renseignement?
Où allez-vous trouver un tel financement?
– Je pense qu’il serait moins coûteux et plus judicieux pour Mali, de prendre ses Mitrailleuses, ses kalachnikovs, son courage et de mener une guerre rationnelle et pragmatique.
Actuellement le Mali n’a pas VOTRE TEMPS
Bonsoir,
Merci pour vos commentaires. Ce n’est pas une fuite en avant que de demander une préparation minutieuse de la guerre. Compte-tenu des dégâts collatéraux potentiels, une guerre non préparée coûtera plus chère que ce qu’il faut pour la préparer minutieusement ou pour la rendre plus précise.
Liée au terrorisme, la guerre au Mali concerne le monde entier et sera livrée par une coalition mondiale qui aidera l’armée du Mali. Le coût de la guerre de renseignements sera pris en charge par la coalition et pas le Mali seul. Il sera réduit car plusieurs pays de la coalition pratiquent déjà une telle guerre.
Quelque soient les chiffrages, dépendant d’ailleurs de plusieurs facteurs (dont les équipements utilisés), même si le coût du personnel et de la logistique nécessaire pour une guerre de renseignements peut être élevé, il sera toujours nettement moins cher que les dégâts collatéraux induits par une guerre non préparée.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
Bonsoir,
Merci Lesablier de votre contribution.
Je sais que le temps est précieux surtout lorsqu’il s’agit de trouver la solution idoine et durable de sortie de cette crise qui mine tout le Mali.
Mais, il est des cas où, comme dit la fable, RIEN NE SERT DE COURIR, IL FAUT PARTIR A POINT.
Donc, dans le cas qui nous préoccupe, il sera sage et prévoyant d’être bien préparée avant d’engager la guerre au risque de perdre beaucoup de temps et beaucoup de vies humaines et de ressources.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
âne sdardine vient d’annoncer renoncer à la cessation des hostilités comme recemment abondamment rapporté par la presse. mnla n’existe pas âne sardine = aqmi = mujao = boko haram alors il ne reste plus que la guerre!
Bonjour,
Merci, Touré A, pour votre commentaire.
S’il ne reste plus que la guerre, le Mali la mènera et la gagnera avec la contribution de la coalition internationale.
Mais, il n’est pas interdit d’aller aux négociations pour montrer que les principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme et coexistence pacifique) et les conditions (dépôt des armes, intégrité territoriale et laïcité) posés par le Mali, et retenus lors de la première rencontre entre les parties prenantes, au Burkina, ne sont pas respectés, donc, les négociations doivent s’arrêter.
Ce qui rendra heureux les terroristes, qui tenteront de fusionner avec le MNLA et Ansar Dine OU d’en récupérer des membres.
La justice doit faire son travail pour mettre hors d’état de nuire TOUS ceux qui ont commis des atrocités.
Comme je les toujours dit, en s’ouvrant aux négociations, on se prépare à la guerre.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
jAPPROUVE CETTE ANALYSE DR
Une belle analyse. Merci Dr.
Après cette guerre(inévitable) viendra le beau temps au Mali, si elle est bien menée dans l’union.Mais pour le moment beaucoup de brouillard se dessine à l’horizon.
Bonjour,
Merci André Samaké. Comme je l’ai dit dans cet article, l’union et la cohésion sont importantes pour gagner cette guerre.
Avec ces dernières, le brouillard qui se dessine à l’horizon sera dissipé et sera remplacé par la lumière du bonheur retrouvé en étant unis.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Merci DR pour ces idées très constructives comme les précédentes d’ailleurs mais je voudrais te proposer d’écrire des articles ou des propositions courtes c’est synthétiques et lympide et je sais que tu peux le faire. Les gens ont la paresse de lire actuellement des articles trop longs.
Bonjour,
Merci Donko de votre commentaire et du fait de trouver les idées de cette proposition très constructives, comme celles de mes autres propositions.
Concernant les articles, dans certains cas, le détail est exigé pour la précision et les explications pour la clarté, ce qui fait qu’un article peut être long.
Vous avez raison, autant que possible, il faut être concis.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
DR Rrhisa
tu es Malien ou nigerien
Bonjour,
Merci de poser cette question à laquelle j’ai déjà répondu plusieurs fois. Je suis de père Malien et de maman Nigérienne, vivant en France.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Bonjour,
Qui est ce Docteur en TIC.
Bonjour,
Comme dit précédemment, je suis de père Malien et de maman Nigérienne. Je suis expert TIC et Gouvernance.
Je suis Président de l’ONG TILWAT International, spécialisée dans le développement international par l’apport des TIC et de la gouvernance.
J’anime à travers le monde, en particulier au Niger et au Mali, des séminaires internationaux sur des thématiques liées aux TIC, au développement durable et à l’économie verte.
Je viens de terminer l’animation, du 27 au 31 décembre 2012, d’un séminaire international sur la bonne gouvernance et les TIC au service du développement durable, de l’assainissement, de la paix et de la sécurité, à Bamako. L’OBJECTIF DE CE SÉMINAIRE est d’assurer AUX PARTICIPANTS un renforcement de capacités sur les moyens efficaces pour une sortie durable de la crise au Mali.
J’avais aussi animé au Niger plusieurs séminaires internationaux de ce type.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Merci Dr Ag pour ton analyse suffocante, j’espère que nous aurons l’occasion de se rencontrer pour discuter de ton humble strategie de reconpete du web au lieu de reconquète du Nord, avant d’aller ensemble au Nord pour comparer les réalités de làbas par rapport à ton analyse…
Bonjour,
Merci Gabor de votre remarque. Compte-tenu de ce que vous dites, il me semble que vous n’avez pas lu mon article.
Je suis présentement à Bamako pour animer un séminaire international sur la bonne gouvernance et les TIC au service du développement durable, de la paix et de la sécurité.
Ecrivez-moi par mail, je vous donnerai une place, ainsi, on se rencontrera pour échanger sur LES MOYENS POUR SORTIR DURABLEMENT DE LA CRISE MALIENNE ET L’USAGE DES TIC POUR CE FAIRE.
Je suis désolé, contrairement à moi, vous ne me semblez pas connaitre le nord sinon vous n’avancerez pas ce que vous dites.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
M. Anasser, je ne comprend pas ce que vous entendez par sortie de crise HONORABLE pour TOUS. Je pense que cela est irréalisable et irresponsable, parce que ceux qui ont posé des actes déshonorables contre le peuple entier, ne peuvent en aucun cas avoir une sortie Honorable de cette crise. Beaucoup seront traduits devant la justice et d’autres a défaut exécutés pour les crimes commis.
Pour ce qui est du renseignement, la constitution du Mali dit que la défense de la patrie un devoir pour tout citoyen Malien.
De plus je suis sure que les populations du Nord victimes de séquestrations ne seront pas avares a partager les informations cruciales( nombre des insurges, retraites, positions etc..).
Pour le renseignement l’armée n’a qu’a demander , elle en aura pleine sur les mains et des plus fiables. Je doute si elle n’ a pas déjà tout ce dont elle a besoin.
Bonjour,
Merci pour votre contribution.
Ma proposition utilise des conférences de compromis pour les négociations entre Maliens pour une sortie durable de la crise.
La sortie est honorable pour tous à cause de l’équité à travers la JUSTICE ET LES COMPROMIS IMPARTIAUX sur lesquels s’entendront les Maliens, sans exclusion ni discrimination, EN ACCEPTANT LES PRINCIPES (Refus du terrorisme, non impunité, coexistence pacifique et respect des droits de l’homme) ET CONDITIONS (dépôt des armes, intégrité et laïcité) DE L’ENGAGEMENT RESPONSABLE ET PATRIOTIQUE.
Pour ceux qui ont commis des atrocités, quelque soit la sentence, elle sera prononcée par la justice, donc, en principe, impartiale.
Enfin, il y a aussi la fierté et l’honneur d’avoir contribué à une sortie durable de la crise.
Pour la guerre collective de renseignements, la population et les partenaires mutualiseront leurs informations sur le terrorisme.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Moi je propose que tous les bras valident viennent à sevaré et qu’on donne des armes à tout le monde, direction le nord en une semaine c’est fini, on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs
Bonjour,
Merci Joseph 1er de votre commentaire. Ce que vous dites est irréalisable car les moyens manquent, de même que l’engagement simultané de tous.
Par contre, à travers une guerre stratégique d’intelligence COLLECTIVE de renseignements sur le terrorisme, ce que vous dites prendra corps, avec en plus l’aide des partenaires étrangers.
Ainsi, les œufs seront cassés à travers cette intelligence collective et la précision de l’action induite fera l’omelette que vous souhaitez en un temps éclair.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Dr Anaser. Merci d’abord pour l’effort de reflexion pour une sortie de crise au Mali.
Ma réserve porte sur la sincérité des groupes armés ANSAR DINE ET MNLA, pour dénoncer les térroristes qu’ils connaissent bien, individuellement. AQMI ET MUJUAO constituent une carte maîtresse pour ANSAR DINE qui va pas les lâcher, avant de disposer d’une autre carte maîtresse plus sûre. Et le MNLA ne dispose presque pas de territoire.
Par ailleurs, il va falloir couper, de façon durable, les voies d’approvisionnement des terroristes (mercenaires internationaux); exercice quasiment impossible pour des frontières aussi porreuses dans un Etat aussi pauvre ainsi que des forces armées toujours démotivées de servir dans cette partie du territoire (muté un agent de l’Etat au Nord équivaut à une punition, dit-on).
Je voudrais votre réaction sur ces réserves.
Bonjour,
Merci de votre commentaire.
Vous avez raison de douter de la sincérité des gens qui ont commis des actes ignobles envers leur pays, mais sachez que s’ils (MNLA et Ansar Dine) ne dénoncent pas les terroristes, il y en a qui le feront.
Les membres du MNLA ne disposant presque plus de territoire seront obligés de dénoncer ceux qui occupent les endroits où ils habitaient.
QUAND LA COALITION INTERNATIONALE SE METTRA EN MARCHE ET AIDERA L’ARMÉE MALIENNE A ATTAQUER LES TERRORISTES AU NORD MALI, LES FRONTIÈRES SERONT SUREMENT FERMÉES.
IL SERA ALORS DIFFICILE AUX TERRORISTES DE S’ÉCHAPPER OU DE DE SE FAIRE APPROVISIONNER.
A PART QUELQUES UNS QUI S’ÉCHAPPERONT DANS LE DÉSERT, ILS SERONT DONC CONTRAINTS DE RESTER PARMI LES POPULATIONS LOCALES, QUI FINIRONT PAR LES RECONNAITRE ET LES DÉNONCER.
Concernant l’armée Malienne, la discipline de l’armée exige que les officiers iront là où l’autorité militaire les mutera.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
On ne peut que louer l’effort intellectuel de l’article. Mais il prend trop de précautions, prend un énorme marteau pour écraser une mouche. Au premier mouvement de l’armée, ces bandits de grand chemin s’envoleront comme des mouches pour se fondre dans le désert. Leur unique force reste la mobilité dans cette immensité saharienne. C’est dire qu’il n’existe absolument aucun risque de guerre urbaine, tout leur comportement en Libye, au Mali et partout ailleurs le confirme. On n’a pas affaire avec des rebelles tenant à des idéaux sur un territoire qui pourrait leur appartenir. Contrairement à ce qu’ils professent, tous les faits et gestes du MNLA/ANESARDINE (les supposés maliens) prouvent à suffisance que l’on n’a à faire qu’à des commerciaux sans foi ni loi s’attaquant à plus faible que soi : se servir de la religion (AQMI, ANESARDINE, MUJAO et autres AO encore), se servir du développement (MNLA), se servir de l’armée (CNDERRIERE), se servir de la politique (beaucoup de politiciens et COPAM/SADIQUE notamment), se servir du syndicalisme (beaucoup de syndicalistes), se servir de la société civile (beaucoup d’associations), pour des intérêts sordides. Seuls les moyens utilisés par les uns et les autres diffèrent.
Le seul vrai problème de cette non guerre est financier. Le Mali est pauvre et sa diplomatie est à son image (manque de ressources pour prendre en charge le fonctionnement de la guerre et les appuis aériens contre une cible sournoise et mobile). Pas grand monde ne veut financer notre guerre malgré le danger de sanctuarisation des bandits/terroristes au Mali contre le monde entier: ni l’indigente CEDEAO, ni les Occidentaux en crise financière, ni les pays arabes pétroliers qui prétendent défendre un islam foulé au pied par des obscurantistes/bandits/terroristes : enlèvements, trafics de drogues, d’armes et de cigarettes, maltraitances en toute nature de communautés impuissantes. A croire que des ennemis de l’islam auraient créé ces criminels soi-disant religieux, en fait ce ne sont que les résidus du manque d’emploi qui ne peuvent quand même pas clamer en face du monde qu’ils ne sont que des bandits de grand chemin.
En conclusion, il n’y a pas 36 solutions : i) trouver les 200 millions de dollars, ii) les appuis aériens pour pourchasser les fuyards, iii) encadrer les brigades d’autodéfense déjà utilisées par le passé avec succès par l’armée malienne. Les brigadiers sont des bénévoles encadrés par l’armée, apparemment non armés, fondus dans la population des zones dégarnies que les bandits chassés des grandes cités ne manqueront pas d’attaquer et de fuir, comme ils en ont l’habitude, car toute l’armée du monde ne pourra garder tous les sites de la ligne de front. Pour résumer, je dirai que la libération des villes de Gao, Tombouctou, Kidal et Tessalit prendra à peine un mois, comme l’a été leur annexion. La seule question est de pourchasser les fuyards dans le désert, cela pourrait bien prendre des années sans une participation pleine et entière de nomades démunis et terrorisés par les représailles des assassins qui ne leur feront pas de cadeaux en cas de suspicion…
Bonjour,
Merci pour votre contribution.
Avec le terrorisme, il faut plus qu’un marteau et d’énormes précautions doivent être prises. En témoigne ce qui se passe de par le monde.
Concernant le cas du Mali, dès l’attaque, IL Y AURA deux cas: (1) certains terroristes tenteront de fuir: mais ça sera peine perdu car ils seront encerclés par les pays limitrophes et la coalition,
(2) d’autres s’intégreront à la population.
A PART DES RARES TERRORISTES QUI IRONT DANS LE DÉSERT, la plupart se réfugieront au sein de la population à cause de cet encerclement et de l’effet de surprise.
LA GUERRE DEVIENDRA VITE URBAINE OU AURA LIEU DANS LES ENDROITS OÙ SE TROUVE LA POPULATION LOCALE, QUI RISQUE D’EN FAIRE LES FRAIS SI CETTE GUERRE N’EST PAS PRÉCISE.
Les dégâts collatéraux pouvant être énormes, vaut mieux opter pour une guerre COLLECTIVE ET MONDIALE de renseignements sur les terroristes, qui, elle, est plus ciblée et plus précise.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Webanassane@yahoo.com
Je salue la qualité de la réflexion qui m’inspire quelques commentaires :
‘’Avec le terrorisme, il faut plus qu’un marteau et d’énormes précautions doivent être prises. En témoigne ce qui se passe de par le monde’’.
Les formes de terrorisme différent : des FAIBLES utilisent ou ont utilisé ce moyen pour des guerres légitimes de libération fortement soutenues par les communautés (Palestine, Sud Soudan, etc.) Dans ce cas précis, je suis d’avis avec vous qu’il faille prendre plus qu’un marteau pour écraser une revendication idéologique, la justice, l’indépendance, ou le sentiment d’envahissement comme en Afghanistan.
Par contre, avec des groupes de bandits/terroristes tels que MNLA, BOKO HARAM, ANE SARDINE, AQMI, MUJAO, ANESARU, sans aucun soutien populaire, qui arrivent à manipuler juste quelques naïfs (sont-ils réellement naïfs ou ne cherchent-ils pas simplement à survivre?), quel intérêt y-a-t-il à prendre mille précautions si ce n’est que l’Etat malien est en faillite financière. Il n’a simplement pas les moyens de faire la guerre. Quand les moyens financiers et aériens seront disponibles, il faudra aller sur le terrain (ce n’est sûrement pas à Bamako que vous aurez des renseignements sur une cible dont la mobilité est la seule caractéristique et la seule force), viser (prendre les renseignements avec des nomades terrorisés et des satellites éventuellement) et tirer en évitant le maximum de nomades innocents.
‘’Concernant le cas du Mali, dès l’attaque, IL Y AURA deux cas de figure: (1) certains terroristes tenteront de fuir: mais ce sera peine perdue car ils seront encerclés par les pays limitrophes et la coalition’’,
Je voudrais bien vous croire si l’Algérie et la Mauritanie jouent le jeu. Ces deux pays ont toujours semblé porter une sympathie épidermique à l’endroit de revendications dites touareg ou arabes, alors que la majorité touareg et arabe a toujours renié et est victime de ces groupes criminels qui prétendent parler en leur nom (les nomades sont les premières victimes des exils, des surpâturages, de l’arrêt du tourisme, de la panique due à l’insécurité, de l’arrêt de tous les projets/programmes de développement , etc.) Il faut rappeler aussi que ces deux pays peinent à lutter contre leurs propres terroristes, bien que ce soit les mêmes. Alors l’on a la terrible impression que la politique de ces deux pays est de verser leurs ordures dans le déversoir malien. Comme le PROBO KOALA en RCI.
‘’(2) d’autres s’intégreront à la population’’.
La triste réalité est qu’en l’absence physique de l’armée parmi eux, les nomades subissent les représailles des bandits/terroristes en cas de collaboration avec l’armée.
‘’A PART DES RARES TERRORISTES QUI IRONT DANS LE DÉSERT’’,
Je suppose que vous parlez du Sahara inhabité, sans pâturage, sans oasis, sans nomade. Qui ira vivre là-bas ?
‘’la plupart se réfugieront au sein de la population à cause de cet encerclement et de l’effet de surprise’’.
Cette hypothèse se fonde sur la collaboration de l’Algérie et de la Mauritanie. Et de la sympathie ou de la prise en otages des populations noires sédentaires. La réalité est que les rares barbus qui tenteront cette voie se dépêcheront de se désarmer, de raser leurs sales barbes noircies au henné, de nettoyer désormais leurs bouches puantes, de porter des habits qui trainent au sol et de parler la langue locale.
‘’LA GUERRE DEVIENDRA VITE URBAINE’’
Je persiste à dire que cette hypothèse ne tient pas la route, car elle suppose que ces criminels ont une idéologie, c’est-à-dire tiennent à la Charia, à l’indépendance ou à l’autonomie, c’est-à-dire que les criminels aient une chance de se cacher dans une population qui les honnit ou de les prendre en otages. Tout prouve que les idéaux brandis ne sont que des épouvantails pour masquer trafics et pirateries (ni les touareg, ni les arabes, à fortiori les sonrays, les peulhs ou les dogons ne croient à ces élucubrations).
‘’OU AURA LIEU DANS LES ENDROITS OÙ SE TROUVE LA POPULATION LOCALE, QUI RISQUE D’EN FAIRE LES FRAIS SI CETTE GUERRE N’EST PAS PRÉCISE’’.
Cette hypothèse est la plus probable, je suppose que ‘’population locale’’ signifie ‘’nomades’’. Les criminels du MNLA/ANE SARDINE/AQMI/ANESARU vivent en milieu nomade, là où il y a des habitants, des puits, des animaux, des pâturages, dans les oasis. Personne ne reste réellement dans le Sahara désertique qui reste un simple lieu de transit. Forcément des œufs seront cassés en milieu nomade (mais ne sont-ils pas déjà cassés ?). L’unique crime que les MNLA/ANE SARDINE/MUJAO/AQMI n’aient pas commis au Nord Mali reste l’émasculation physique de populations impuissantes, la castration psychologique est déjà à l’œuvre. Le MNLA a revendiqué la victoire d’Aguelhoc tout en rejetant les crimes commis (les enregistrements de leurs déclarations sont disponibles). ANE SARDINE/AQMI/MUJAO revendiquent la charia en niant à peine les crimes commis au nom de l’islam. Il faut espérer que les nomades isolés parmi ces criminels feront le choix de la collaboration avec l’armée tout en risquant les représailles des bandits/terroristes. Si les nomades arrivent à surmonter cette peur panique de criminels féroces et mobiles, la guerre ne durera pas trois mois. La difficulté réside à surmonter ce reflexe d’autodéfense. C’est pourquoi cette phase de la guerre pourra durer des années si les nomades ne collaborent pas suffisamment avec l’armée dans un espace désertique énorme. Tombouctou a connu une période où tout véhicule volé était systématiquement retrouvé. En cas d’enlèvements d’un véhicule, le Gouverneur réunissait tous les chefs de fraction et leur tenait ce langage : le voleur de ce véhicule vit parmi vous et vous le connaissez très bien. Si cela ne s’arrête pas, en cas d’intervention de l’armée, quelque soit les précautions prises, des innocents parmi vous en feront les frais. Ainsi, le véhicule enlevé était toujours retrouvé.
‘’Les dégâts collatéraux pouvant être énormes, vaut mieux opter pour une guerre COLLECTIVE ET MONDIALE de renseignements sur les terroristes, qui, elle, est plus ciblée et plus précise.’’
Votre conclusion de guerre collective et mondiale contre le terrorisme ne peut pas être discutée. Elle est frappée du simple bon sens, bien que les Etats s’échinent à ne pas coopérer pour lutter contre le terrorisme. Je rappelle qu’énormément de données GPS existent déjà avec les services techniques, ONG qui interviennent ou ont intervenu au Nord Mali. Et tous les téléphones ‘’Thuraya’’ possédés par bien de nomades ont des systèmes de GPS incorporés. Pour dire simplement que le désert est tout sauf désert. Seul le grand Sahara est plutôt désert, désert de nomades et de criminels.
Un élément capital à mes yeux me semble effacé: la place des brigades d’autodéfense bénévoles, apparemment désarmées, fondues dans la population locale, déjà utilisées par le passé avec succès par l’armée malienne. Toutes les armées du monde ne pourront pas protéger efficacement toutes les villes et tous les villages de la ligne de front que ces criminels ne manqueront pas d’attaquer, uniquement par revanche, pour qu’on les laisse tranquilles dans leurs repères de Tessalit et d’ailleurs. Seules ces zones de trafics les intéressent réellement. C’est parce que l’Etat malien a voulu les en déloger après les multiples enlèvements et trafics, avec la chute de Kaddafi, la fin de règne de ATT, le manque de moyens financiers du Mali pour aller en guerre, et quelques bandits du MNLA habitués aux facilités qui ont cru qu’ils pouvaient profiter de ce désordre pour acquérir postes et prébendes, qu’on en ait là. Mais si nos grands stratèges oublient la défense des centaines de villes et de villages isolés du champ PAR DES BRIGADES D’AUTODEFENSE ENCADREES PAR L’ARMEE, alors les milices anarchiques verront inévitablement le jour. CAR LES BANDITS POURCHASSES DANS LEURS DERNIERS RETRANCHEMENTS NE MANQUERONT PAS DE HARCELER, COMME TOUJOURS, LES ZONES DEGARNIES…
Bonsoir,
Merci de votre riche contribution et sur le fait que vous êtes d’accord avec moi sur l’essentiel.
Le principe de précaution doit prévaloir chaque fois que des vies humaines sont en jeu. D’où la nécessité d’une bonne préparation de la guerre.
L’élan synchronisé de la force mondiale exige que toutes les frontières soient fermées et que les différents pays limitrophes assurent leurs rôles en liaison avec cette dernière. L’Algérie et la Mauritanie doivent assurer leurs rôles et sécuriser leurs frontières avec l’aide de cette force.
Même si vous dites qu’elles sont complaisantes avec les terroristes par le passé, elles seront indexées par tout le monde si elles n’assurent pas ce rôle très déterminant dans le succès de l’opération.
De toute façon, elles seront épaulées par la coalition pour cette surveillance de leurs frontières.
L’armée et la coalition doivent être déployées partout en évitant les milices privées.
Cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
salutaire !!!
L’intégration du MNLA gache tout d’abord ils ne sont pas sérieux, ce sont eux qui ouvert les portes du Mali à des terroristes donnant une connotation politique à des actes terroristes en janvier 2012. Et ils n’ont aucune position si le gouvernement accepte votre schéma avec le MNLA nous allons manifester à Bko, ils seront jugés et ont leur places en prisons. LA communauté locale et ANSARDINE peuvent faire l’affaire
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
Comme indiqué dans cet article et dans ma lettre ouverte [1] au Président et aux Maliens, la non impunité doit être obligatoire et la justice doit faire son travail.
Cette dernière jugera les crimes et atrocités de ceux (MNLA, Ansar Dine, …) qui les ont commis. Ce qui n’empêche pas les négociations de se faire si la justice donne accord à ceux qui ont commis ces atrocités d’y participer.
L’essentiel, c’est qu’aucun crime ne reste impuni.
LES NÉGOCIATIONS DOIVENT ÊTRE INCLUSIVES.
Toutes les communautés du Mali acceptant les principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme et coexistence pacifique) et les conditions (dépôt des armes, intégrité du Mali et laïcité) constituant l’engagement responsable et patriotique, doivent, selon moi, y participer. Ce qui aidera à préparer plus facilement la réconciliation nationale et l’unité.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
Webanassane@yahoo.com
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