[Proposition] Mali : Quel type de guerre faut-il mener, que faut-il pour la gagner et pour une reconstruction durable garantissant l’intégrité, la réconciliation nationale, la paix et la sécurité ?

3 Jan 2013 - 02:30
3 Jan 2013 - 14:06
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La résolution 2085 de l’ONU, adoptée le 20 décembre 2012, à l’unanimité, avec deux volets, réconciliation politique (à travers le dialogue et la négociation) et militaire,  à mener en parallèle, octroie une autorisation conditionnelle pour mener la guerre au Nord Mali mais que faut-il pour la gagner et pour une reconstruction durable en garantissant l’intégrité territoriale du Mali, la réconciliation nationale, la paix et la sécurité durables ? Dans cette proposition des éléments de réponse aux questions suivantes seront donnés. Que prévoit cette résolution 2085 de l’ONU et quels sont les critères de validation du déploiement de la force internationale ? A quel moment faut-il organiser les élections présidentielles et législatives au Mali ? Quel type de guerre fau-il mener au Mali avec une garantie de réussite en minimisant les dégâts collatéraux ? Quel lien y-a-t-il entre la guerre informationnelle d’intelligence collective contre le terrorisme et l’usage des TIC ? Que faut-il pour gagner la guerre et pour une reconstruction durable en garantissant l’intégrité territoriale du Mali, la réconciliation nationale, la paix et la sécurité durables ? Quel lien y-a-t-il entre la solution de sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne que je propose et celle du gouvernement de transition au Mali ? Quel lien y-a-t-il entre la solution de sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne que je propose et celle de la CEDEAO/UA/ONU ? 1. Que prévoit la résolution 2085 de l’ONU et quels sont les critères de validation du déploiement de la force internationale ? Cette résolution 2085 de l’ONU, comprend deux volets, réconciliation politique et militaire, qui doivent être menés parallèlement. Le volet RÉCONCILIATION POLITIQUE doit: (1) via le dialogue politique, rétablir l’ordre constitutionnel à travers les élections présidentielles et législatives avant avril 2013, (2) engager des négociations entre les autorités de transition du Mali et les groupes présents au Nord Mali et n’acceptant pas le terrorisme, essentiellement les groupes Touaregs, comme le spécifie la résolution. Le volet MILITAIRE avec deux étapes: - parallèlement à la réconciliation politique, la préparation de l’armée Malienne et des troupes de la force internationale pour être prêtes à reconquérir le Nord Mali, - déploiement de la force internationale MISMA (Mission Internationale de Soutien au MAli) après accord du conseil de sécurité de l’ONU s’il juge l’état de préparation suffisant à partir de certains critères (entraînement suffisant, efficacité du commandement, équipement et adaptation au terrain). 2. Déploiement de la force internationale et Élections au Mali Compte-tenu du temps nécessaire à la préparation de cette force internationale et pour des raisons climatiques, des responsables de l’ONU et des diplomates estiment que le déploiement de cette force MISMA ne peut démarrer avant l’automne (septembre) 2013. Le Ministre Français de la Défense estime que le déploiement pourra se faire durant le premier semestre 2013. CETTE RÉSOLUTION 2085, DE L’ONU, DONNE, IMPLICITEMENT, LA PRIORITÉ AUX ÉLECTIONS AVANT LA LIBÉRATION DU NORD MALI. C’est dommage, une partie de la population Malienne sera dans l’impossibilité de participer à ces élections. POUR QUE LES ÉLECTIONS AIENT LIEU APRÈS LA LIBÉRATION DU NORD MALI, IL SERA IMPÉRATIF DE LE LIBÉRER AVANT AVRIL 2013. Est-ce possible ? DIFFICILE, compte-tenu de la complexité de la situation et de l’état de préparation de l’armée du Mali ET celui de la force internationale de soutien, sauf si les forces de défense et de sécurité du Mali et les Maliens s’engagent SEULS, le plus rapidement possible, pour cette libération. Dans ce cas, les conditions seront-elles réunies pour que la libération du Nord Mali, dans l’unité, soit effective ? 3. Quel type de guerre faut-il mener et comment assurer son efficacité ? 3.1. Pour une guerre stratégique de renseignements sur le terrorisme J’ai adressé en ligne au Président Malien, au médiateur de la CEDEAO et aux Maliens, une lettre ouverte [1] contenant une proposition d’un guide et d’une plateforme de concertations nationales [2] et de négociation pour une sortie durable [3] et honorable pour tous de la crise Malienne. Pour lutter efficacement contre le terrorisme, j’ai proposé [1; 2; 3] une guerre stratégique de renseignements sur le terrorisme au Mali. Elle est plus précise, plus ciblée et plus efficace qu’une guerre classique. Ainsi les terroristes seront délogés, sans trop de dégâts collatéraux, par les forces de défense et sécurité du Mali avec le renfort de la coalition régionale et internationale. 3.1.1 Processus et base stratégique d’intelligence collective Au Mali, compte-tenu de la difficulté pour identifier et isoler les terroristes sans l’aide des communautés locales, un processus consensuel négocié, global et participatif, d’intelligence collective, intégrant les communautés locales et les groupes MNLA et Ansar Dine, qui voudront négocier, est indispensable. Ainsi, en coopérant, les citoyens et les communautés aideront à faciliter l’identification lorsqu’ils ont des informations à fournir. Par l’intelligence collective, en collectionnant et en liant toutes les informations recueillies à travers une base d’intelligence stratégique, les terroristes seront isolés et capturés en évitant les dégâts collatéraux : toute action sera ciblée. Une telle base pourra être liée avec celles des autres pays de la sous-région ou au delà pour une efficacité encore plus grande. Un processus consensuel négocié, global et participatif, d’intelligence collective est utilisé dans cette proposition [1; 2; 3] pour résoudre le problème Malien par le dialogue, la négociation et le compromis via des conférences de compromis, intégrant toutes les communautés et tous les Maliens de toutes les régions, sécurisées par les FDS (Forces de Défense et Sécurité) du Mali avec le renfort de la force internationale de l’ONU/UA/CEDEAO. Les FDS du Mali avec le renfort de l’ONU/UA/CEDEAO, assureront la sécurisation de la population dans toutes les régions du Mali, de la transition et des conférences de compromis, en liaison avec les Forces de Défense et Sécurité (FDS) du Mali. 3.1.2. Quel lien y-a-t-il entre la guerre informationnelle d’intelligence collective contre le terrorisme et l’usage des TIC ? L’intervention militaire contre les terroristes se fera dans un milieu comportant une grande zone désertique. Pour agir efficacement dans un tel milieu, il faut des préalables, une connaissance minimale de ce milieu, de ses habitants et l’adaptation à ce milieu. Les soldats Maliens connaissent mieux le désert pour en avoir subi les intempéries, pour ceux ayant travaillé au nord Mali, que d'autres qui n'ont jamais vu le désert ou n'y ont jamais vécu. Un minimum de connaissances sur ce milieu et ses habitants et des adaptations et simulations sont nécessaires pour tous ceux qui participeront à la force internationale d'intervention au Mali. Ces connaissances minimales sur le milieu sont nécessaires car même ses habitants ne le connaissent pas complètement, surtout l’immense zone désertique incluse dans le nord Mali n’est pas connue  de tous. Alors, comment agir efficacement dans ce milieu du Nord Mali et dans sa zone désertique ? Il faut une identification ET une codification  rigoureuses de ce milieu et de sa zone désertique utilisant autant que possible l’intelligence électronique et les TIC (Technologies d’Information et Communication). Sachant qu'un GPS (Global Positionning System), système global de détection du positionnement, n'est efficace que sur un espace géographique bien identifié, il est indispensable, au préalable ou dynamiquement, de créer une telle identification et de la codifier. Basée sur l’intelligence électronique et des systèmes TIC complexes, d'identification et/ou de surveillance et/ou d'attaque, incorporant des équipements type GPS, pouvant utiliser des drones (avions militaires sans pilotes), une GUERRE INFORMATIONNELLE D'INTELLIGENCE COLLECTIVE ou GUERRE STRATEGIQUE DE RENSEIGNEMENTS ET DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME, exige une telle identification et une telle codification. En plus de l'identification et de la codification du milieu, celle des terroristes (afin de faire la différence entre eux) est aussi importante dans un contexte où la population locale est mélangée souvent avec les terroristes, des fois, sans qu'elle le sache. Compte-tenu de la complexité de la situation (guerre exigeant de la précision car pouvant se dérouler en ville avec la population mélangée avec les terroristes des fois sans qu’elle le sache, extensions et renforts régionaux et internationaux possibles), IL EST PRUDENT, COMME L’EXIGE LES CRITÈRES POSÉS PAR L’ONU DANS LA RÉSOLUTION 2085, que l’état de préparation des forces de défense et de sécurité du Mali et de la force internationale de soutien soit vraiment satisfaisant avant d’envisager la guerre contre les terroristes. L’exigence d’une guerre précise, ciblée et de courte durée milite, comme je l’ai proposé dans ma solution de sortie durable [3] de la crise du Mali, pour une guerre informationnelle d’intelligence collective ou guerre stratégique de renseignements sur les terroristes. UNE TELLE GUERRE EXIGE L’ENGAGEMENT DE TOUS LES MALIENS EN FRONT UNI ET CELUI DES PARTENAIRES RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX. ELLE EXIGE AUSSI UNE DURÉE CONSÉQUENTE POUR DES INFORMATIONS (CORRÉLÉES ET SÉCURISÉES) FIABLES SUR LES TERRORISTES. Tout cela montre la complexité de la guerre dans le nord Mali et exige une préparation sérieuse de cette dernière ET l'utilisation forcée de la guerre informationnelle d’intelligence collective contre le terrorisme pour plus de précision et moins de dégâts collatéraux. 3.2. Cas de guerre : Organisation et direction des opérations au Mali La guerre ne se produira que quand on sera sûr avec précision, de la cible terroriste à un endroit donné. AIDÉES PAR LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU), LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI DOIVENT ASSURER LA DIRECTION OU LA CODIRECTION DES OPÉRATIONS AU NIVEAU DU MALI. Pour résorber durablement la crise au Mali, le Mali et ses forces de défense et sécurité doivent jouer un rôle central dans l’élan harmonisé au niveau du Mali et dans les coordinations et harmonisations associées car l’essentiel de l’opération s’effectuera au Mali et que les forces de défense et sécurité maliennes connaissent mieux le terrain que quiconque et par devoir sont plus préoccupées par l’opération pour laver l’affront de l’occupation de leur territoire et pour restaurer l’intégrité territoriale. En plus, toute coordination et harmonisation exige des adaptations aux réalités locales (contexte local), que seules les forces du pays concerné connaissent. Après tout, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Les autres pourront aider mais l’adaptation au contexte doit être fait localement en liaison avec les autres. La coordination de la partie Malienne de l’intervention pourra et doit être assurée par les forces de défense et sécurité du Mali avec le concours des autres contingents étrangers. Une codirection des opérations au Mali pourra être acceptée surtout concernant les aspects techniques liés aux équipements et moyens techniques (drones, systèmes de renseignements, …) utilisés. C’est pour toutes ces raisons que le Mali et ses forces de défense et sécurité doivent jouer un rôle central dans l’élan harmonisé au niveau du Mali et dans les coordinations et harmonisations associées. Concernant d’autres zones couvertes par l’intervention et qui ne font pas partie du Mali, le pays auquel appartiennent ces zones assurera aussi la direction ou codirection des opérations. Au Mali, pour jouer efficacement ce rôle central dans l’élan harmonisé et dans les coordinations et harmonisations nécessaires, il est indispensable que les forces de défense et sécurité du Mali :   - soient réconciliées et aient une parfaite cohésion entre elles, - aient la confiance, le moral et soient redynamisées en valorisant aussi leurs métiers et leurs salaires, - soient bien formées et bien conseillées: les militaires de l’union européenne qui viendront au Mali à partir de janvier 2013, pour aider les forces de défense et sécurité du Mali, seront d’un ultime apport. - se synchronisent et travaillent en harmonie avec les autres (CEDEAO/UA/ONU). 4. Reconstruction durable : Développement équitable, décentralisation, sécurisation, unité nationale et réconciliation nationale La pauvreté sous toutes ses formes et le sous-développement, dus à plusieurs facteurs dont la sécheresse et la désertification caractérisant la zone sahélienne, font partie des causes qui pourront pousser des citoyens et des communautés à des révoltes ou à la récupération par des groupes terroristes ou djihadistes qui pourraient leur fournir des moyens (nourriture ou argent) de subsistance ou de développement de leurs zones. C’est pourquoi, le développement durable et équitable de toutes les régions du Mali dans un cadre démocratique, décentralisé et sécurisé, est nécessaire ainsi que l’intégration équitable des communautés et des citoyens dans ces régions et dans le pays en donnant la priorité à celles qui sont très en retard (discrimination positive). La solidarité doit éviter que des citoyens soient marginalisés ou exclus ou discriminés. La décentralisation permettra de développer les différentes régions en tenant compte de leurs spécificités dans le cadre d’un développement endogène utilisant, autant que possible, les ressources locales. Les gouvernances au niveau des collectivités territoriales avec les sous niveaux, sous-national (régions et cercles) et local (communes), doivent être responsabilisées, s’intégreront à la gouvernance nationale et coopéreront efficacement pour la bonne gouvernance du pays dans l’unité nationale. Les citoyens à travers la démocratie, la citoyenneté et la gouvernance participative doivent contribuer aux décisions à tous les niveaux (local, sous-national et national). La cohésion et les identités locales (attachement à une zone donnée ou une région donnée ou à un endroit) et nationale (attachement au Mali) influent sur la durabilité sociale (qualité de la vie pérenne pour tous les citoyens), la durabilité économique (croissance économique durable à travers la mobilisation collective) et la durabilité environnementale (qualité de vie en collectivité en protégeant l’environnement). Ainsi, par [3] la bonne gouvernance de la décentralisation, la démocratie, la citoyenneté, la gouvernance participative, la cohésion, les identités locale et nationale, l’équité de traitement des collectivités territoriales, des communautés et des citoyens à travers le développement équitable et la solidarité, la reconstruction de l’unité nationale, l’intégrité territoriale et la réconciliation nationale seront faciles et seront admises par toutes les communautés et tous les citoyens, pour une sortie durable de la crise en garantissant la paix et la sécurité durables. 5. Lien avec la transition au Mali et résolution du problème Malien Pour résorber la crise, le gouvernement de transition du Mali a retenu la négociation comme option prioritaire. Si cette dernière échoue, l’option militaire sera utilisée. Pour plus de précision et pour minimiser les dégâts collatéraux, je propose au gouvernement du Mali  d’utiliser une guerre informationnelle d’intelligence collective contre le terrorisme (guerre stratégique de renseignements judicieusement collectés, corrélés et vérifiés) au lieu d’une guerre classique, comme vu au chapitre 3.1. Associer la population Malienne aux décisions et à la sécurité est primordiale. Ainsi, elle épaulera le gouvernement pour résoudre le problème du Mali, en particulier le problème sécuritaire. Pour ce faire, c’est une excellente idée que le Président par intérim du Mali ait proposé le haut conseil de l’Etat et ses composantes, la commission nationale aux négociations et le comité national de transition (conseil consultatif)  pour servir de cadre de dialogue Mais, malgré le fait que ce conseil consultatif intègre la société civile, les dignitaires religions, les opérateurs économiques, les militaires et les acteurs politiques, n’est-il pas judicieux de créer un tel conseil dans chaque région du Mali avec un conseil consultatif global indépendant centralisant les décisions, ce dernier devant coopérer avec le gouvernement de la transition ? Sûrement, l’intérêt étant de préparer périodiquement une conférence globale de compromis à laquelle devront participer tous ces comités pour une consultation plus large et pour des bilans périodiques reflétant les avis de tous les Maliens. Le comité national de transition (CNT) peut jouer le rôle de ce conseil consultatif global. Avec cette approche consensuelle globale et participative, identique à l’approche globale  utilisée pour les conférences de compromis et les consultations nationales, la consultation sera plus large et plus significative : (1) pour résoudre efficacement les problèmes du Mali en garantissant l’unité nationale et la réconciliation, (2) pour accompagner efficacement la transition. 6. Lien avec la proposition de la médiation de la CEDEAO La solution que je propose [3] pour résoudre le problème Malien pourra servir de plate-forme, globale et négociée, en complément de celle de la CEDEAO. Elle se distingue de celle de cette dernière par : (1) les compromis à travers les conférences de compromis intégrant les différentes communautés et tous les citoyens du Mali, (2) les aspects intelligence collective qui aideront à résoudre, entre autres, les problèmes de terrorisme en utilisant la coopération avec la population Malienne, avec les pays voisins et au niveau international à travers une base d’intelligence stratégique (base d’informations et de renseignements stratégiques). Ainsi, les actions contre le terrorisme seront mieux ciblées et plus maîtrisées. La CEDEAO opte pour l’utilisation de la force (la guerre) si la négociation échoue. Dans ce cas, n’y aura-t-il pas plus de dégâts collatéraux à cause de la non maîtrise du terrain et du fait que la guerre pourra être urbaine car les terroristes se mélangeront à la population ? Dans ma proposition, une guerre informationnelle collective est utilisée à travers l’intelligence collective et la participation de tous. Les technologies d’Information et Communication (TIC) seront utilisées pour l’implantation de la base d’intelligence stratégique support. 7. Conclusion Finalement, pour gagner la guerre contre les terroristes et assurer la reconstruction durable et la réconciliation nationale, dans l’unité, les Maliens doivent les préparer avec précaution. L’engagement et la participation de tous sont nécessaires au Mali et dans les pays partenaires.   8. Contact Dr ANASSER AG RHISSA EXPERT TIC ET GOUVERNANCE E-mail: Webanassane@yahoo.com   9. Références [1] Dr   ANASSER AG RHISSA, Guide et Plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise Malienne, 19 Novembre 2012, Téléchargeable depuis  le portail Agora21 : http://www.agora21.org/international/community/pg/file/233/read/7568/guide-et-plateforme-de-concertations-nationales-et-de-negociation-pour-une-sortie-durable-et-honorable-pour-tous-de-la-crise-malienne [2] Dr ANASSER AG RHISSA, [Proposition] Gouvernance, Utilité des concertations nationales et sortie de crise au Mali, Téléchargeable depuis le portail agora21 à l’adresse internet : http://www.agora21.org/international/community/pg/file/233/read/7566/proposition-gouvernance-utilite-des-concertations-nationales-et-sortie-de-la-crise-malienne [3] Dr ANASSER AG RHISSA, Mali : Sécuriser la population puis opter pour une sortie de crise honorable pour tous en garantissant la réconciliation et l’unité nationales par une solution négociée via une conférence globales de compromis entre Maliens, Paru sur agora21 à l’adresse suivante avec possibilité de téléchargement à partir de ce lien : http://www.agora21.org/international/community/pg/file/233/read/6968/mali-securiser-la-population-puis-opter-pour-une-sortie-de-crise-honorable-pour-tous-en-garantissant-la-reconciliation-et-lunite-nationales-par-une-solution-negociee-via-une-conference-globale-de-compromis-entre-maliens  

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