Les pourfendeurs du projet sont très actifs. Leurs arguments sont concentrés sur une dizaine d’aspects qu’il convient de présenter afin de leur porter une réplique objective et utile à la bonne compréhension de nos compatriotes.
Nous devons tous nous investir, soutien ou opposant au projet, à expliquer à nos compatriotes que le referendum est pour ou contre la révision constitutionnelle, mais pas pour ou contre le président IBK ! Cette situation est malsaine et pollue l’atmosphère. Il ne faut pas confondre, ni faire d’amalgames, ou encore anticiper la campagne de l’élection de 2018 en cette année 2017. Chaque chose en son temps !
L’opposition politique reproche au processus son caractère unilatéral et non consensuel en dénonçant l’absence de concertation en amont du projet. Cela est dénoncé par l’opposition politique comme elle a dénoncé en son temps sa non implication au processus ayant conduit à l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger. L’opposition politique confond concertation et acceptation de ses desiderata. Dans le processus de révision, ses leaders ont été conviés par la commission de loi de l’Assemblée nationale pour présenter leurs observations sur le projet. Cette commission a écouté plus d’une centaine de responsables politiques et de la société civile, d’anciens Premiers ministres et Ministres, des groupes armés…Elle s’est rendue sur le terrain et a écouté les positions des représentants des populations. Pendant les débats à l’Assemblée, la plupart des amendements de l’opposition (37 sur 43 soit plus de 85%) comme ceux de la majorité ont été intégrés dans le texte dont la mouture finale est très éloignée de son avant-projet. Auparavant, le comité d’experts commis pour la préparation de l’avant-projet de révision de la Constitution avait auditionné plusieurs dizaines de cadres et responsables de notre pays. Ce processus de révision aura donc été au moins aussi consensuel que ceux de 2001 et de 2012. Cela est-il suffisant ?
Le second argument avancé par ceux qui dénoncent la révision porte sur l’Insécurité dans le pays et donc l’impossibilité d’organiser le scrutin sur l’ensemble du territoire. Cela est vrai, mais il faut mener cette réflexion en profondeur et reconnaitre que l’insécurité qui sévit dans notre pays perdurera encore quelques années. Faut-il pour autant suspendre toutes les consultations en attendant une sécurisation totale de notre territoire ? Cela reviendrait à reporter les élections locales et régionales annoncées, mais également, sans doute, les élections présidentielles et législatives de 2018. Cela est-il souhaitable pour notre pays ? Il faut être pragmatique et accepter des consultations électorales là où cela est possible tout en œuvrant à accroître la sécurité sur le territoire.
La question de l’article 118 de la Constitution qui stipule qu’aucune révision du texte fondamental n’est possible quand elle porte atteinte à l’intégrité du territoire, est un des arguments phares des opposants au projet de révision. Cet article, comme de nombreux autres, est un emprunt à la Constitution française de 1958 qui le tire de celle votée après la seconde guerre mondiale. Cette disposition faisait écho de l’attitude du régime de Vichy qui modifia la Constitution quand la France était occupée, sous la pression des Allemands et dans le but de satisfaire à leurs exigences. Les autorités d’après-guerre en France ont ainsi scellé dans la Constitution l’impossibilité de l’amender quand l’intégrité du pays est menacée, autrement dit quand une force donnée à des velléités d’occupation ou occupe effectivement une partie du territoire national pour y exercer sa souveraineté. C’est l’esprit de cet article 118 de notre Constitution actuelle. La question qui se pose dès lors est la suivante : Est-ce que l’intégrité territoriale de notre pays est aujourd’hui menacée ? Les forces qui sèment le désordre dans certaines parties du territoire entrainant le repli de l’Etat de ces zones, peuvent-elles être assimilées à des forces occupantes ayant des ambitions politiques ou territoriales ? Les forces de la CMA qui occupent une partie de la région de Kidal peuvent-elles être assimilées à une puissance occupante alors qu’elles ont reconnu, à travers l’Accord d’Alger, l’intégrité du territoire national ? Il faut reconnaitre que non. Il n’est ni politiquement acceptable et ni juridiquement fondé d’arguer que l’intégrité territoriale du Mali est menacée comme c’était par exemple le cas dans la seconde moitié de l’année 2012.
La création du Sénat, seconde chambre du parlement, est un grief fait au projet de révision en raison du caractère budgétivore de cette Institution et de son utilité relative, quand on voit le peu d’impact de l’Assemblée nationale sur la vie publique dans notre pays. Ces arguments sont recevables et certains pays s’y sont basés pour supprimer leur Sénat. Dans notre cas, la légitimité du Sénat se trouve d’abord dans l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger. Mettre en place le Sénat est un engagement de l’Etat dans le cadre du processus de paix. Ensuite, il s’agit d’accroître la représentativité de nos institutions publiques afin qu’une bonne partie du peuple malien s’y reconnaisse. Certaines légitimités traditionnelles ou religieuses, certaines compétences de la société civile peuvent renforcer notre cadre institutionnel et contribuer à stabiliser le pays. Le Sénat permet de leur attribuer des fonctions sans les forcer à arpenter le chemin politique. Si ces possibilités permettent d’inclure dans le processus étatique des personnalités pouvant s’engager dans des voies constructives et épargner ainsi au pays des secousses aux conséquences désastreuses, le Sénat en serait utile au Mali. Autrement dit, si une Institution qui coûte 10 milliards par an, permet d’épargner au pays des troubles qui lui coûteraient 100 milliards, elle doit être la bienvenue ! Il ne faut oublier que la création du Sénat était déjà prévue dans les deux précédentes tentatives de révision de la Constitution malienne.
Le président a une légitimité incontestable
La nomination du tiers des membres du Sénat par le chef de l’Etat est contestée au motif que cela accroît les prérogatives du Président de la République et lui servira à caser ses affidés sans aucune valeur ajoutée pour le pays. Ce mode de désignation de certains sénateurs est utilisé par certains pays comme la Côte d’Ivoire et anciennement le Sénégal. D’autres modes de désignation existent. Pour ce qui nous concerne, il est à mettre en parallèle avec l’une des raisons pour lesquelles le Senat est souhaité et qui a été développé plus haut. Les personnalités apolitiques ne pourront pas être intégrées au Sénat par des élections. Le Président, de par ses fonctions, est la première Institution du pays, élu au suffrage universel, garant de l’indépendance du pays et de l’unité nationale. Il dispose en principe des relais sociaux, des informations adéquates et des capacités requises pour identifier et retenir les ressources humaines les plus appropriées pour exercer la fonction de sénateur dans la catégorie de celles, ne passant pas par les élections afin de siéger au Sénat. Les mêmes explications sont valables pour la nomination du Président de la Cour Constitutionnelle par le chef de l’Etat. On peut comprendre qu’en laissant les neuf sages de cette auguste Cour désigner parmi eux leur Président, on prendrait le risque de voir se développer des manœuvres et autres intrigues susceptibles d’entamer la cohésion du groupe et donc son fonctionnement optimal. Il est vrai que d’autres voies pouvaient être empruntées pour la désignation du Président de la Cour Constitutionnelle, comme celui de la Cour Suprême. On peut donc estimer que les griefs des opposants au projet, sur ce plan, sont objectifs quand ils estiment que cela présidentialise notre Constitution.
En revanche, la détermination de la politique de la nation par le chef de l’Etat et la possibilité pour lui de révoquer le Premier ministre sont tout à fait naturelles. Il faut là également, se rendre à l’évidence. Le Président a une légitimité incontestable. Le Premier ministre et le Gouvernement bénéficient eux d’une légitimité déléguée par la volonté du Chef de l’Etat et en rapport, théoriquement, avec la configuration de l’Assemblée nationale. Vu que le Président est la première Institution et dispose en plus du pouvoir de dissoudre l’Assemblée, il reste le Chef. Cela ne fait l’objet d’aucun doute, surtout dans nos pays. Ces nouvelles dispositions prises dans le cadre de la révision constitutionnelle ne sont donc que la traduction littérale des réalités institutionnelles et de fonctionnement de nos pouvoirs publics.
Il est reproché au projet de révision de la Constitution de consacrer l’impunité du chef de l’Etat par l’article qui stipule que le Président ne peut être traduit, durant son mandat, devant les juridictions et qu’il ne peut être entendu comme témoin ou encore qu’aucune action ne puisse être engagée contre lui. Il faut noter que cette disposition est classique et observée dans de nombreux autres pays en rapport avec la stature de la fonction présidentielle et de la nécessité de préserver l’Institution. Les poursuites éventuelles pour des infractions de droit commun sont gelées pendant le mandat et peuvent être réactivées à la fin de celui-ci. Il ne s’agit donc que de protéger le chef de l’Etat pendant son mandat afin de lui permettre d’exercer celui-ci dans la sérénité. Toutefois, la révision a innové en définissant un cadre pour mettre éventuellement en accusation le chef de l’Etat dans certains cas de figure. La haute trahison a désormais un contenu (violation du serment, cession d’une partie du territoire…). Ce qui accrédite l’idée, que contrairement à l’argumentaire des opposants, le projet de révision renforce l’arsenal juridique disponible pour mettre éventuellement en accusation le Président de la République.
La possibilité donnée au parlement pour amender la Constitution sauf dans certains domaines (nombre et durée du mandat du Président) est fortement contestée. Il faut noter que l’initiative de cette modification peut venir du Chef de l’Etat mais également du Parlement. La Constitution est un texte qui doit évoluer dans le temps et la pratique permet souvent de se rendre compte que certains de ses aspects sont à revoir. Il est difficilement envisageable d’organiser à chaque fois un referendum pour amender l’acte fondamental. On risque de figer la constitution et de rigidifier notre vie démocratique comme on l’a constaté ces vingt-sept dernières années dans notre pays. Permettre au Parlement d’amender la Constitution dans certains de ses aspects donne une marge de manœuvre utile qu’il serait dommage d’abandonner.
Toutes les parties de la Constitution ne sont généralement pas emblématiques. En prenant l’exemple sur les débats actuels, on se rend d’ailleurs compte que ceux qui critiquent la réforme ne s’appesantissent que sur une dizaine d’articles touchés sur plus de soixante-dix articles amendés. Ce qui veut dire qu’on aurait pu amender la Constitution sur plus de soixante articles sans susciter de débats dans le pays. Pourquoi, dans ces conditions, ne pas permettre au Parlement, directement ou sur initiative du Président de la République, de pouvoir modifier l’acte fondamental. Le débat devrait concerner le champ de cette modification.
Moussa MARA
personnellement Mr mara est quelqu’un que j respecte parce que j sais qu il aime ce pays mais dommage là il passe à côté de l’histoire .en défendant l indéfendable il met sa carrière politique en péril car les maliens ne te pardonnerons jamais ça .longue vie à toi .quand même j voterai pour toi pour être le maire de bamako .
Je suis vraiment déçu de moussa mara!
Les notables traditionnels n’ont pas besoin du titre de senateur pour continuer a’ jouer le role qu’ils ont toujours joue’ dans la societe’!
J’appartiens a’ la communaute’ hamalliste. Bouya est notre chef spirituel et religieux. Il aura toujours un tres grand respect et une tres grande consideration de notre part. Nous sommes des millions de hamallistes avec des opinions differentes et nous appartenons aux differents partis politiques.
Je tente toujours de savoir si une autorite’ traditionnelle legitime peut toujours rester comme telle si elle accepte d’etre nomme’e a’ un poste politique moderne par une autorite’ moderne.
Bouya Mouhamedou Ould Cheikhna Ahmeda Hamahoullah, je vous prie de conserver toutes vos amitie’s including celle avec le President Ibrahim Boubacar Keita mais si on vous propose d’etre un senateur, vous leur direz: AW BARIKA BE’ ANOLA mais AN YAFARA!
Le Mali est notre faso commun. Toutes les maliennes et tous les maliens doivent deployer leurs efforts pour un Mali meilleur qui repond aux aspirations du peuple malien!
Le projet de revision de la constitution contient des elements qui doivent etre revus car ils ne sont bons ni pour le Mali ni pour le President IBK ni pour les autorite’s traditionnelles!
President IBK, je vous aime bien et je souhaite votre reussite dans la noble mission que les maliennes et les maliens vous ont confie’e. Je vous conseille de calmer le jeu! BALL A’ TERRE!!! Vous etes le president de toutes les maliennes et tous les maliens. Votre premier role est de consolider l’unite’ nationale en evitant tout ce qui peut perturber la paix sociale et apporter la discorde au sein de la societe’ malienne. LA CHOSE SAGE SERAIT DE RETIRER LE PROJET DE REVISION DE LA CONSTITUTION EN ATTENDANT DES JOURS MEILLEURS QUI NE VIENDRONT QUE LORSQU’IL Y A DES DISCUSSIONS FRANCHES ENTRE TOUTES LES PARTIES CONCERNE’ES POUR OBTENIR UN CONSENSUS! LEDIT RETRAIT NE SIGNIFIERAIT POINT UNE QUELCONQUE FAIBLESSE DE VOTRE PART. LISTENING IS A SKILL!!!! FAIRE CE QUI EST BON POUR LE PEUPLE MALIEN NE PEUT JAMAIS ETRE SYNONYME DE CAPITULER!!!! Vous laisserez les uns et les autres dire ce qu’ils veulent mais il faut retirer le projet de revision de la constitution! Dire qu’a’ cause des Accords d’Alger, IL FAUT IMMEDIATEMENT DESHABILLER JEAN POUR HABILLER PAUL, n’est pas logique car il contient les germes de la destabilisation totale du Mali.
Un ministre francais dit a’ son chauffeur: ” ROULEZ DOUCEMENT CAR JE SUIS PRESSE’.” Je vous prie de chercher la sagesse dans cette citation!
ALLAH KA BE’ SON HAKILI GNOUMAN NA!!!
merci si tous les cadre du mali reflecient comme vous ou explique comme ça le mali vas gagne que dieu trace le chemin
Rien qu’en lisant cet article, je viens de perdre tout espoir en Mara.
Décidément, il y a des indécrottables maliens qui croient toujours en leur étoile malgré leur forfait ayant consisté à faire abattre froidement des maliens (cadres civiles et militaires) à Kidal. M. MARA l’œil de Caen te poursuit ne le vois tu pas ?
merci Mr le premier Ministre on as tout compris. le problème est que ces opposants ne veux rien comprendre. ne perdons pas le temps avançons. laissons les crier. le chien aboi la caravane passe. à bon entendeur salut.
Kaysien,
il va falloir retenir également que le jour où M IBK, M MARA, M TAPO, Mme DAGNOKO penseront à retirer ce projet ou à le soutenir, il est à craindre que cela ne sera trop tard pour eux…
– L’ONU a parlé…!
– La CMA a parlé…!
– Mme Adam Bâ Konaré a parlé…!
– Kayes a parlé…!
– Kita a parlé…!
– Mopti a parlé…!
– Sikasso a parlé…!
– La France a parlé 2fois…!
C’est la conséquence du Copier-coller, nos autorités prennent des réalités d’autres cieux et viennent copier chez nous. Est-ce que l’Afrique est aussi malade de cécité intellectuelle au point de nous pouvoir refléchir et trouver elle – même les concepts liés à sa culture.
LE ROI BITON DE SEGOU, tu as tout dit. IBK doit faire extrêmement attention aux “opportunistes”.
C’est une lecture de quelqu’un qui aspire aussi être à la tête de l’Etat, de bon gré, seulement pour construire une maison il faut au préalable une base! C’est une dizaine de points, qui font l’objet de violents critiques, sauf qu’ils constituent en même des piliers de cette constitution et cette base a été faussée dès les départs à travers:
1- Alinéa 3 de l’Art118 est visiblement violé et il ne saurait exister un Etat Malien constitué, parce que tout simplement le territoire, en tant qu’un élément constitutif d’un l’Etat, est occupé ! La population n’y est et la souveraineté absente au Nord et au Centre du pays !
2- Dans la révision constitutionnelle, on constate que l’’Exécutif s’immisce visiblement dans le Législatif avec une opacité complète sur les clystères du Congrès où on ne précise en aucun point si les lois sont ordinaires ou organique, et ce fameux Senat notamment…
3- Ce Senat n’a jamais été imposé par, mais une simple proposition du dit Accord qui laisse le soin aux Maliens d’appeler cette institution comme ils veulent. A titre d’exemple : l’Algérie a même proposé leur système: Le Conseil de la Nation…
4- Il se fait qu’au Mali il existe déjà une institution qui s’appelle le Haut-Conseil des Collectivités qui gère les collectivités qui sont déjà en place…On fera économie du caractère budgétivore du Senat, mais on ne pourra convaincre aucun Malien que leurs députés ont été débordés à tel point que…
5- M MARA peut-il expliquer pourquoi avoir eu le besoin de lier même l’application de l’Accord à une révision constitutionnelle? A y regarder de plus près on constate même une violation de l’Art 5 du même Accord de paix, parce que pendant qu’il prévoit l’élection des organes au SUFFRAGE UNIVERSEL, la révision constitutionnelle quant à elle prévoit que le 1/3 sera DESIGNÉ par le Président de la République…Alors la Constitution même est violée à partir de là…
6- ATT a fait au moins des concertations avant son Projet, pourquoi n’a-t-on pas fait de même, des concertations au niveau populaire pour que les Maliens jaugent, donnent leur avis à tel ou tel point sur la révision que l’on veut mettre en place, dont le SENAT…On précipite les choses, parce qu’il faut respecter l’Accord de paix…
7- Oui, on peut aller dans la même direction que M MARA en estimant qu’il faut voir au-delà de la personnes même de M IBK, sauf que justement cela va être le dernier référendum au Mali, si toute fois le peuple n’a pas été averti du complot que l’on est en train d’ourdir contre lui…
8- Parce que la prochaine fois ce ne serait plus le peuple. Si on accepte le oui, le oui tel que c’est, d’autant plus que le président de la République et le Congrès ont le droit de changer la Constitution comme ils veulent…En DEMOCRATIE on n’enlève pas au peuple la seule voie/voix qui lui reste pour s’exprimer?
9- En outre l’Accord n’a jamais demandé à ce qu’une des sections de la Cour suprême (actuellement une section judiciaire, administrative, des comptes) soit érigée en Cour des Comptes comme c’est le cas dans la réforme constitutionnelle. Pourquoi ne pas renforcer simplement ses pouvoirs pour pouvoir plancher sur les différents rapports que le VGAL établi chaque année et qu’il remet au Président de la Rép. Et que le Président de la Rép. et les institutions rangent dans le tiroir…
10- Que les membres de la Cour des Comptes soient simplement désignés par le Conseil supérieur de la magistrature et se statuer sur les différents rapports que le VGAL remet chaque fois au président contenant les irrégularités, les détournements de fonds à des coûts de milliards, mais pourtant il n’y a pas de juges pour les examiner…
11- Puisque M Karim Keita et son beau-père siègent à l’AN et le Senat le 1/3 nommé par le Président Rép. en plus du Président de la Cour Constitutionnelle, on en revient directement aux comptes! Tous complotistes, dira-t-on!!!
Trop de passions rendent aveugle. Un régime présidentiel c’est toujours le plein pouvoir du chef de l’Etat.
1- Non, la démocratie malienne a été écrite par des lettres sang des centaines de personnes qui on y ont laissé leur…M IBK n’y connait de cette histoire qu’à la TV à partir de la France
2- Donc, les Maliens n’accepteront jamais par respect pour les martyrs qu’un aventurier vienne fouler au pied cette mémoire…Révision OUI, mais pas ce projet-ci de “plein pouvoir du chef de l’Etat”…égal IBK ou pas!!!
Je trouve ce point de Mossad très pertinent.
Les personnes ayant risqué leur vie pour arracher la démocratie des griffes de la dictature militaire sont encore nombreuses à être encore en vie. Modifier une constitution redigée au prix de leur sang, de surcroît par un président n’ayant pas participé à la révolution me paraît manquer d’élégance. Contrairement à ce que beaucoup disent, je pense qu’une constitution doit être assez rigide dans ses grands principes, sinon, elle devient une vulgaire loi ordinaire…
Quand on fait une petite analyse retro-active, on se rend compte que notre président veut tout réinventer: d’abord, en refusant de jurer de faire respecter la constitution du Mali, et maintenant en essayant d’en faire une autre à sa mésure; ensuite, il y a l’histoire de l’ancien avion présidentiel qui ne lui convenait pas, donc il s’en achète un autre… J’espère sincèrement avoir tort, mais je crains que nous ne soyions en face d’un président qui se croît trop important pour se soumettre à autre chose que ses propres décisions… Le Mali d’avant ne semble avoir aucune valeur pour lui, pas même les sacrifices des martyrs de la révolution.
MOUSSA MARA TU ES UNE HONTE.TU VAS MOURIR DERRIERE.ON N A PAS OUBLIE NOS PARENTS QUE TU AS TUE A KIDAL.TU ES UN LACHE QUI FAIT LE LECHE QUEUE A IBK POUR NE PAS ALLER EN PRISON.
PM Moussa Mara, vous me permettrez de faire les points suivants:
1- Le texte vote’ par l’Assemble’e permet au president de la republique de nommer le tiers du senat, ce qui met le president au centre du debat. IL N’Y A PAS D’AMALGAME!
J’ai pose’ la question suivante a’ laquelle je n’ai pas eu de reponse: Quels sont les criteres que le president utilisera pour faire ses choix des senateurs. LE MALI COMPTE DES CENTAINES DE NOTABLES! Que dira le president aux notables qu’il ne choisira pas? Si IBK est intelligent, il doit savoir que ses choix feront plus de mecontents que de contents parmi les notables traditionnels. La solution serait le suffrage universel direct pour permettre aux maliennes et aux maliens de choisir leurs senateurs ou le suffrage universel indirect qui permet aux elus locaux de choisir les hommes et les femmes qui representeront leurs regions respectives au senat.
2- Vous ne pouvez pas me donner un seul exemple ou’ un president malien en exercice a perdu une election au Mali. THEREFORE, LA CONCERTATION SOUS NOS TROPIQUES SIGNIFIE ACCEPTATION!
3- Votre ” … cela est vrai…” reconnait que le probleme d’insecurite’ se pose. Les trois regions du nord ont connu une occupation de 9 mois. Les djihadistes ont gouverne’ et impose’ leurs lois pendant cette periode. Grace a’ la France, lesdites regions ont ete’ libere’es mais des sequelles persistent toujours. J’espere que vous n’avez pas oublie’ votre visite a’ Kidal. Nous avons plus de 12 000 soldats onusiens et des milliers de soldats francais pour nous aider a’ securiser notre faso. Il va sans dire que la constitution du Mali est plus ou moins une copie de la constitution francaise MAIS L’ARTICLE 118 EST TRES VALIDE! IL FAUT ASSURER LA SECURITE’ POUR ORGANISER UNE ELECTION.
Je suis convaincu que la constitution is A LIVING DOCUMENT (in document vivant) qui peut etre amende’e pour l’adapter aux realite’s MAIS LE TEXTE PROPOSE’ ICI, N’EST PAS BON CAR IL PORTE ATTEINTE A’ LA CONCORDE ET A’ L’UNITE’ NATIONALE. IL DOIT ETRE RETIRE’!
Les notables traditionnels qui ne veulent pas de competition sur le terrain des elections, doivent rester chez eux, loin de la politique. TOUTES LES CITOYENNES ET TOUS LES CITOYENS DU MALI, ONT LES MEMES DROITS!!
NB.
J’ESPERE QUE LES DISTRACTIONS ET LA CREATION DE FAUX PROBLEMES NE SONT PAS DES MANIERES DE GOUVERNER AU MALI! Si Kati ne fait plus peur a’ Bamako, il faut ajouter que Koulouba aussi ne fait plus peur aux citoyennes et aux citoyens du Mali qui sont conscients de leurs droits et leurs devoirs!!!
“” Certaines légitimités traditionnelles ou religieuses, certaines compétences de la société civile peuvent renforcer notre cadre institutionnel et contribuer à stabiliser le pays. Le Sénat permet de leur attribuer des fonctions sans les forcer à arpenter le chemin politique””
QUELLE DÉMAGOGIE !!
D’abord un, le Chérif de Nioro a battu campagne pour IBK et lui a offert 200 000 000 de FCFA.
HAÏDARA a déclaré devant tous que c’est dans son salon qu’a commencé la campagne de IBK.
Mahmoud DICKO lui est le fomentateur du putsch du CNDERRIÈRE, pire, nous l’avons vu paralyser la transition en remplissant un stade de football au nom du soutien à Cheikh Modibo DIARRA et contre DJONCOUNDA.
SI DÉJÀ TOUTES LES PERSONNALITÉS RELIGIEUSES SONT DANS L’ARÈNE POLITIQUE ET BATTENT CAMPAGNE POUR FAIRE ÉLIRE LES POLITICIENS POURQUOI DEVRAIT-ON LEUR ÉVITER CET EXERCICE QUAND ELLES-MÊMES VEULENT ÊTRE À LA PLACE DES POLITICIENS ?
Vous savez, ce débat est ridicule, obstinez vous, allez à ce referendum pour que chacun soit mis à sa place ou dans sa ….. tombe !
Ce n’est pas parce que le peuple vous donne un mandat que vous le prenez pour un peuple d’ignares ou d’enfants pour qui vous devez choisir ce qui est bon pour lui.
Quant à toi MARA, tu peux continuer à faire la ronde des mosquées. Rencontrer chaque heure de prière dans un autre quartier comme si cela suffisait pour être sacré monarque à vie….
L
Comments are closed.