Parmi les analyses les plus pertinentes dans la compréhension de la prétendue signature d’accord de réadmission des Maliens expatriés en Union Européenne, celle de Yaya Bah est éclaireuse pour que la polémique y découlant, se dissipe. Lisez (Page Facebook).
Bonjour chers amis et lecteurs, il y a de cela plusieurs jours que les rumeurs sur la signature d’un prétendu accord entre le gouvernement Malien et UE circule. Tous d’abord je rejoins le gouvernement dans le démenti de la signature de ce fameux accord car il s’agit bien d’une signature de communiqué conjoint entre les parties qui peut être assimilé à un procès-verbal de réunion (PV pour les moins lettrés).
En faisant une analyse objective du contenu du communiqué conjoint, il ressort que les deux parties ont eu des échanges et non un accord comme le stipule l’extrait du communiqué conjoint.
Concernant plus spécifiquement les questions migratoires, guidées par l’esprit et les principes de coopération qui ont prévalu au Sommet de La Valette sur la migration, les deux Parties ont eu des échanges sur l’ensemble des aspects de la migration et leur coopération dans ce domaine.
En se référant au Communiqué commun Mali – Union Européenne du premier dialogue de Haut Niveau de 14 Avril 2016, les discussions ont rappelé leur détermination de renforcer leur coopération dans l’ensemble des domaines retenus lors du Sommet de La Valette, notamment :
La lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées ; la coopération concernant la mobilité légale ; la Protection des migrants et refugiés; la prévention et la lutte contre la migration irrégulière, y compris le trafic des êtres humains ; et le retour, la réadmission et réintégration des migrants en situation irrégulière, le tout en respect des engagements internationaux.
Lors de leur rencontre en avril 2016, les autorités maliennes et européennes ont souligné la convergence entre le Plan d’Action de la Valette et la Politique Nationale de Migration du Mali (PONAM) et ont convenu qu’ils constituent une base solide pour déterminer des mesures concrètes de coopération en la matière.
Ainsi, les échanges ont permis d’approfondir l’analyse des défis et potentialités de la migration, en tenant compte des intérêts et priorités partagés.
Mieux encore il est précisé dans le communiqué conjoint l’élaboration d’une feuille de route pour préciser les domaines prioritaires qui doivent être renforcés.
Comme résultat concret du Dialogue de Haut Niveau sur la Migration de 11décembre 2016, les deux parties ont marqué leur accord sur les domaines d’une coopération renforcée, en prévoyant des actions prioritaires dans des domaines d’intérêts partagés, à intégrer dans une Feuille de Route conjointe.
Les domaines prioritaires sur lesquels les deux parties envisagent de renforcer leur collaboration sont la création d’emplois pour les jeunes dans les régions de départ et d’origine des migrants, le renforcement des systèmes cohérents et robustes de registres de l’état civil, ainsi que la délivrance des cartes d’identité et passeports sécurisés et l’utilisation des passeports biométriques; la gestion des frontières et un meilleur contrôle du territoire ; la protection des migrants en transit au Mali et la lutte contre la traite des êtres humains et les “passeurs” ; l’accompagnement des retours d’Europe des personnes en situation irrégulière, sur base des procédures standard, conclus entre les deux Parties tout en respectant leurs obligations mutuelles. Les deux parties ont également mis un accent particulier sur le respect des droits de l’homme des personnes concernées.
Les deux Parties ont convenu de mettre en place une structure appropriée de concertation locale, sous l’égide du gouvernement du Mali et avec la pleine participation de la partie européenne, pour permettre de coordonner les différentes actions et programmes dans le cadre de la coopération sur les questions migratoires et pour en assurer la cohérence avec les orientations stratégiques nationales”
Enfin les deux parties se sont donné rendez-vous pour faire une évaluation des progrès au plus tard septembre 2017
“Les deux Parties se sont mis d’accord de mener le prochain dialogue de Haut Niveau, permettant d’évaluer le progrès enregistré, avant le mois de septembre 2017.
Après cette analyse du contenu du communiqué conjoint nous pouvons déduire qu’aucun accord n’a été signé entre le Mali et UE pour la réadmission de nos compatriotes, restons mobilisés derrière notre gouvernement pour faire échouer les esprits malveillants
Vive le Mali
Vive la Diaspora
Ensemble nous pouvons.
Yaya Bah
NB : Les titres et le chapeau sont de la rédaction
De n’importe quoi
quant sa pouri l’odeur sort obligatoirement!
« Nous n’avons pas signé d’accord, mais nous devons respecter la loi française. S’il est menotté pour être rapatrié de force c’est qu’il a fait quelque chose », affirme le Ministre des maliens de l’extérieur Abdramane Sylla face à un jeune malien menotté sur le chemin de retour au Mali dans un vol d’Air France qui quitte Paris pour Bamako.
Cette réponse du Ministre n’a pas pu convaincre ses compatriotes maliens présents dans ce vol. Ils voulaient que le Ministre assume ses responsabilités en demandant que le jeune ne soit pas menotté car, pour eux, il n’est ni un assassin, ni un bandit. Ces maliens ont exigé et obtenu que leur compatriote soit démenotté pour que l’avion puisse décoller, avec deux heures de retard.
Le samedi 24 décembre 2016, ce jeune a été le premier malien expulsé depuis la signature controversée d’un accord entre l’Union Européenne et le Mali à avoir foulé le sol malien. Depuis ce jour on voit quotidiennement des vidéos sur les réseaux sociaux montrant des maliens dans les vols d’air France à destination de Bamako.
Comme si cela ne suffisait pas, les autorités Maltaises ont affirmé que les agents d’identification du gouvernement malien ont identifié 9 maliens en situation irrégulière en vue de leur expulsion vers le Mali. Ces neufs maliens sont actuellement en prison en attendant leur expulsion.
L’union européenne affirme que du mois d’octobre au mois de décembre, les agents d’identification du gouvernement malien ont sillonné 5 pays d’Europe à la recherche des maliens en situation irrégulière afin qu’ils puissent être expulsés vers le Mali.
Plus de 200 maliens sont détenus dans des camps en Italie dans les conditions déplorables en attente d’être expulsés vers le Mali, alertent les défenseurs des droits de l’homme. L’expulsion de ces migrants peut intervenir à tout moment et ceux ci viendront s’ajouter aux 216 maliens expulsés d’Algérie.
mane Aliou Koné
Dans la polémique sur la signature ou non de l’accord de réadmission entre les autorités malienne et l’Union européenne, la République de Malte vient de jeter un gros pavé dans la mare, qui contredit toutes les affirmations lénifiantes de l’Etat. Elle s’apprête en effet à expulser neuf migrants maliens, identifiés de concert avec “une mission d’identification malienne” en déplacement à Malte.
Le ministère maltais de l’Intérieur et de la Sécurité nationale a indiqué dans un communiqué publié le samedi 24 décembre que “des efforts” sont “en cours” pour le “retour” de neuf immigrés “identifiés comme ressortissants de la République du Mali”.
Cela prouve si besoin est encore que malgré ses dénégations, le gouvernement malien a bel et bien signé un accord de réadmission même si celui-ci reste suspendu à la ratification de l’Assemblée nationale. Qui plus est, notre Etat participe à la traque des Maliens “sans-papiers”, qui sont jugés, emprisonnés souvent dans des conditions infrahumaines avant d’être expulsés manu militari.
Les premières victimes de l’accord de réadmission étaient dix au départ. L’un d’eux a été libéré en compagnie de quatorze autres ressortissants africains dont les nationalités n’ont pas pu être établies par les agents maliens.
“La nuit, tous les chats sont gris”.
Yaya Bah est un opportuniiste du petit matin, alors la, je vous dit tresn taux le matin.
Ne nous jetez pas ce genre de chiffon, la prochain fois lisez bien les betises avant de nous les balances…
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