Les valets africains de l’impérialisme et du néocolonialisme occidentaux qui accusent le Président MUGABE de tous les maux en ont eu pour leur grade. Le Président MUGABE face à l’ingratitude et l’imposture de certains Zimbabwéens trompés par les valets africains du néocolonialisme a eu l’intelligence de quitter volontairement le pouvoir servant ainsi d’exemple aux Présidents monarques africains accrochés au pouvoir. Tôt ou tard, le peuple du Zimbabwe regrettera le Président MUGABE. Il est vrai que nul n’est indispensable mais il est aussi vrai qu’il y a deux espèces de dirigeants, à savoir ceux qui luttent pour défendre l’intérêt de leur peuple et ceux qui sont là pour défendre leurs propres intérêts et ceux du néocolonialisme et l’impérialisme occidentaux. A partir du moment où le Président MUGABE a mis fin à l’injustice sociale et à l’exploitation du peuple Zimbabwéen par les néocolonialistes britanniques, ceux-ci et leurs valets ont mis le Président MUGABE au banc des accusés. Avec courage et ténacité et avec l’aide des patriotes Zimbabwéens, il a pu rester aux services des intérêts du Zimbabwe pendant trois décennies.
Ne dit-on pas que toute chose a une fin. La démission du président MUGABE est la fin de son pouvoir. Le cas Zimbabwéen doit servir d’exemple aux Présidents monarques africains qui passent leur temps à sucer le sang de leur peuple. La paupérisation, l’injustice sociale et la corruption qui sont les lots communs conformes à l’Afrique noire finiront par emporter les dictateurs africains.
L’Afrique a traversé plusieurs étapes de l’esclavage aux travaux forcés et à l’indépendance fictive. Cette évolution va se poursuivre. L’étape suivante sera la libération totale des peuples africains du joug du néocolonialisme, de l’impérialisme et de la ”démocrature”. Le président MUGABE a ouvert cette voie qui ne fera que continuer entrecoupée de haut et de bas, il faut s’attendre que le néocolonialisme et l’impérialisme occidentaux continuent à s’ingérer dans les révolutions africaines pour les dévier de leurs objectifs, à savoir le développement économique et social de l’Afrique, la prééminence de la justice sociale dans la gouvernance des pays africains.
En maintenant le Président MUGABE au pouvoir, le peuple zimbabwéen avait pris conscience des méfaits du néocolonialisme britannique dont l’objectif était de le maintenir dans la soumission. Tous les efforts du Président MUGABE ont été consacrés à la justice sociale et à la libération du peuple Zimbabwéen en commençant par diriger la guerre de libération et en procédant à une réforme agraire. Malgré le refus du Gouvernement britannique de financer, la réforme agraire bien qu’il s’était engagé à financer le dédommagement des colons britanniques dont les terres avaient été distribuées aux premiers occupants de ces terres, la réforme agraire a permis aux paysans Zimbabwéens de passer de son statut d’ouvriers agricoles imposés par les blancs en propriétaires fonciers. Ce nouveau statut lui a non seulement permis d’être libre mais d’orienter ses efforts vers l’agriculture d’autosuffisance alimentaire. C’est pourquoi, le montage des médias occidentaux dans le sens d’un mécontentement du peuple du Zimbabwe contre le Président MUGABE n’est qu’affûbulation et mensonge.
Vu tous les services rendus par le Président MUGABE au peuple, il est faux qu’il soit impopulaire comme ces médias nous affublent. Les médias occidentaux, RFI en tête ne font que diffuser les aspects négatifs de l’Afrique noire afin de réduire le continent à l’ère primaire. Il est vrai que ces médias sont aidés par les Africains apatrides qui ne pensent qu’à aller à Paris, Londres et New-York pour y mener la vie de leur rêve. Tant que l’Afrique sera dirigée par ces ”soi-disant” cadres et intellectuels, ”Science sans conscience n’est que ruine de l’âme”, le continent ne décollera pas.
C’est pourquoi l’Afrique a besoin des millions de MUGABES pour progresser politiquement, économiquement et socialement. Nous disons merci au Président MUGABE qui restera un exemple pour la génération africaine à venir.
Tiécoro DIAKITE
Docteur en Economie du Développement (Paris I)
Diplômé en Droit des Affaires (Paris I)
Ancien Ministre
Lauréat International AWARD 2008